Gérald Darmanin n’est plus ministre de l’Intérieur, mais son passage Place Vendôme ne change rien à l’affaire. Le dessin de Battì, publié après ses annonces ajacciennes du mois de mars dernier, reste tristement d’actualité.
En Corse, tout tremble, mais rien ne bouge. Le “ôte-toi de là que je m’y mette”, ou le plus direct “tu payes ou tu payes pas ?”, continuent de dicter la loi, portés par ceux qui, une fois la nuit tombée, ne s’expriment plus qu’à travers le feu.
Nombreux sont ceux qui ont écrit, dit haut et fort, ou pensé — un peu trop vite — qu’après les lourdes peines prononcées au procès du “Petit Bar”, la justice avait repris la main. Que cette faune qui gangrène l’île depuis des décennies allait enfin courber l’échine.
Mais les ministres passent, qu’ils soient à l’Intérieur ou à la Justice, sans que rien ne change sous le beau ciel de Corse.
À peine Darmanin annoncé, plusieurs embarcations de promenade flambaient dans le port de Calvi. À peine avait-il posé le pied sur le sol insulaire, qu’un catamaran de luxe destiné aux croisières maritimes partait lui aussi en fumée. Et pendant que le nouveau garde des Sceaux passait la nuit à Bastia, une agence de location de voitures et plusieurs véhicules étaient détruits par un nouvel incendie à Calvi.
Autant de signaux d’alerte ? Des gestes d’intimidation ? De défiance ?
Plutôt la routine d’un système qui, loin de s’effondrer, mute, s’adapte, se réorganise sans craindre rien ni personne !
La justice, déclare-t-on, va enfin se mettre en marche. Promis, juré. Mais pendant ce temps, les méthodes mafieuses — malgré les discours, malgré les procès — semblent prêtes à croître et se multiplier. En toute impunité dans ce fabuleux et inépuisable Eldorado qu’est, hélas, en passe de devenir la Corse pour les adeptes de la prédation et de l’intimidation érigés en mode de gouvernance.
En Corse, tout tremble, mais rien ne bouge. Le “ôte-toi de là que je m’y mette”, ou le plus direct “tu payes ou tu payes pas ?”, continuent de dicter la loi, portés par ceux qui, une fois la nuit tombée, ne s’expriment plus qu’à travers le feu.
Nombreux sont ceux qui ont écrit, dit haut et fort, ou pensé — un peu trop vite — qu’après les lourdes peines prononcées au procès du “Petit Bar”, la justice avait repris la main. Que cette faune qui gangrène l’île depuis des décennies allait enfin courber l’échine.
Mais les ministres passent, qu’ils soient à l’Intérieur ou à la Justice, sans que rien ne change sous le beau ciel de Corse.
À peine Darmanin annoncé, plusieurs embarcations de promenade flambaient dans le port de Calvi. À peine avait-il posé le pied sur le sol insulaire, qu’un catamaran de luxe destiné aux croisières maritimes partait lui aussi en fumée. Et pendant que le nouveau garde des Sceaux passait la nuit à Bastia, une agence de location de voitures et plusieurs véhicules étaient détruits par un nouvel incendie à Calvi.
Autant de signaux d’alerte ? Des gestes d’intimidation ? De défiance ?
Plutôt la routine d’un système qui, loin de s’effondrer, mute, s’adapte, se réorganise sans craindre rien ni personne !
La justice, déclare-t-on, va enfin se mettre en marche. Promis, juré. Mais pendant ce temps, les méthodes mafieuses — malgré les discours, malgré les procès — semblent prêtes à croître et se multiplier. En toute impunité dans ce fabuleux et inépuisable Eldorado qu’est, hélas, en passe de devenir la Corse pour les adeptes de la prédation et de l’intimidation érigés en mode de gouvernance.
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