« Aujourd’hui s’ouvre à Madrid un procès surréaliste qui replonge l’Europe dans les heures les plus sombres de son Histoire. Plusieurs membres d’un gouvernement légitime, élu démocratiquement, ainsi que des acteurs associatifs de premier plan dans la société catalane, passeront devant un tribunal, renouant avec la tradition franquiste, pour répondre d’un seul « crime »: avoir organisé une consultation véritablement démocratique du peuple catalan concernant son droit inaliénable à l’autodétermination.
Corsica Libera apporte son soutien indéfectible à :
Carmen Forcadell, présidente du Parlement de Catalogne,
Oriol Junqueres, vice-président du gouvernement de Catalogne,
Joaquim Forn, ministre de l'intérieur de la Catalogne,
Josep Rull, ministre du Territoire et de l'Infrastructure du gouvernement de Catalogne,
Jordi Turull, ministre de la présidence du gouvernement de Catalogne,
Raül Romeva, ministre des Affaires étrangères du gouvernement de Catalogne,
Dolors Bassa, ministre du travail et des affaires sociales du gouvernement de la Catalogne
Jordi Sanchèz, président de l'ANC (Assemblée nationale catalane),
Jordi Cuixart, président d’Omnium (organisation culturelle réunissant plus de 120 000 associés),
et leurs coïnculpés.
Au delà du caractère provocateur des peines encourues (jusqu’à 25 ans de prison), alors que pas une seule minute de détention n’est ici justifiée, l’Europe tout entière devrait se mobiliser pour mettre un terme à cette sinistre mascarade qui met en péril l’avenir démocratique de tout un continent.
Il est du devoir de chaque citoyen de dénoncer l’attitude des États qui, par leur silence complice, trahissent le projet européen au nom de petits arrangements entre copains-coquins au service d’un ordre financier broyeur de peuples, et d’ores et déjà en mesure d’installer partout les dictatures de demain.
Demucrazia in Auropa. Libertà per a Catalogna è i so figlioli. »