Le collectif des professionnels du littoral c’est à nouveau réuni ce dimanche à Porto-Vecchio. Une mobilisation, soutenue par la FDSEA de Corse-du-Sud, qui dénonce depuis plusieurs mois les refus d’autorisation d’occupation temporaire du territoire.
L’union fait la force. Et on le constatait ce dimanche 12 mai à Porto Vecchio où paillotiers, professionnels du littoral et le syndicat agricole se sont rassemblés, une fois de plus, pour contestent le refus de l’attribution par les services de l'État des autorisations d’occupation temporaire.
Les mois derniers les élus et les professionnels du littoral de la région avaient organisé une journée "ville morte" à Porto-Vecchio, par la suite, d’autres manifestations encadrées par le collectif des professionnels du littoral on eu lieu pour défendre les installations considérées non-conformes par les services de l’État.
Crée en ce début d’année le CPLa aussi rédige une châtre, transmise à la préfecture, pour dénoncer « des abus par le passé ». Il y a quelques semaines, le 19 avril, à Corte, élus et entrepreneurs s’étaient réunis, pour une réunion qui n'aura fait que quelques ronds dans l'eau.
La FDSEA s’engage à aider les acteurs du littoral
Pour faire suite au refus des autorisations d’occupation temporaire du domaine public maritime de la Corse du Sud, le collectif prend de l’envergure, il conteste et pour le soutenir c’est la fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles du Corse-du-Sud (FDSEA) qui s’est engagée à ses côtés, pour porter plus haut les revendications paillotiers. « Le monde agricole sera toujours présent afin de valoriser l’identité et participer à sa manière au nécessaire dialogue entre la CDC et la préfecture » - déclarent les élus de la FDSEA qui exprime son soutien aux entreprises engluées dans cette problématique.
Jean-Baptiste De Peretti, vigneron et membre de la FDSEA exprime son désarroi « la FDSEA de l’extrême sud, est à côté du collectif pour défendre le droit au travail. La démarche de la fédération est apolitique, c’est une démarche économique. Les responsables des établissements professionnels sont frileux quant à cette saison et nos carnets de commandes en pâtissent, c’est tout un pan de l’économie qui souffre ; par rapport à l’année dernière, moins de 50 % des commandes ne sont pas honorées .Merci d’être venus si nombreux pour soutenir les travailleurs que nous sommes, pour défendre notre droit à valoriser nos produits dont vous êtes la vitrine et les meilleurs promoteurs ».
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