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Nice, encore, battu à Furiani : Ce Sporting a du cœur !


le Samedi 7 Mars 2015 à 16:46

Le Sporting a, encore, bien travaillé à défendre ses intérêts en Ligue 1 en l'emportant au terme d'un match dont l'intérêt ne s'est jamais démenti face à l'OGC Nice. Un match âpre, marqué par une double expulsion du côté niçois et une belle victoire pour le Sporting !



L'ambiance
Nul besoin de motiver Furiani pour ce Sporting-Nice. Les souvenirs du match aller étaient encore bien vivaces dans l'esprit de tous pour laisser passer une si belle occasion de soutenir le bleu de Bastia et conspuer à en perdre son souffle l'adversaire niçois.

Le match
Fou ce début de match. avec des occasions nettes des deux cotés et des sauvetages de part et d'autre. Les cinq dernières minutes n'auraient jamais pu être tournées à Furiani. En fait c'est presque tout un match qui durant ce laps de temps s'est déroulé samedi soir à Furiani. Avec, nous l'avons vu, des opportunités. Et un engagement de la part des deux équipes qui, c'est évident, voulaient emporter la décision.
A ce jeu, c'est Nice qui se montrait le plus habile en début de partie. Avec Eysseric qui indifférent au sort fait à Diakité, immobilisé au sol, prenait sa chance devant Modesto. Dans le camp opposé c'est Ayité qui obligeait Hasssen à plonger de son côté et à repousser le ballon sur son montant.
Bref on sentait que cela pouvait craquer d'un côté comme l'autre.
Et c'est le Sporting, à limage de Squallaci contraint de céder sa lace à Peybernes qui, le premier mettait un genou à terre après un corner direct de Bauthéac effleuré au passage de la tête par Eduaordo.
Cela était suffisant pour abuser Areola.   
Le Sporting encaissait le coup. Mais, et cela dénote l'état d'esprit qui règne dans ce groupe, ne renonçait pas. 
Rallié derrière le panache brun de François Modesto,  il entreprenait à son tour d'aller mettre la pression sur Hassen.
Et il avait bien raison. Huit minutes plus tard il revenait dans le match au terme d'un de ces coup-francs dont Boudebouz a le secret et une reprise de la tête, venu dont on ne sait où, de ce sacré  Guillaume Gillet, lion parmi les lions…
La suite laissait présager le meilleur pour les bleus avec le retour anticipé aux vestiaires de Grégoire Puel auteur d'un tacle trop appuyé sur Danic !
A la reprise le Sporting continuait à exercer cette même pression sur le camp niçois pourtant face à un adversaire qui avait revu ses batteries défensives il mit du temps malgré quelques coups d'éclat spectaculaires mais inefficaces à faire plier l'OGC Nice.
Jusqu'à ce Giovanni Sio ne vienne enflammer Furiani.
Un ballon en profondeur de Ayité. Une course rageuse en direction du but de Hassen. Une une frappe de mule du gauche. Et Furiani chavirai de bonheur.
Sio pouvait tirer sa révérence.  Et le Sporting allait embrasser logiquement le succès, mérité, qu'il avait su se forger !


Le Sporting
Qu'elle est plaisante à voir évoluer de la sorte cette équipe bastiaise. Non pas parce que son jeu atteint la perfection - si tel était le cas elle ne serait pas là à lutter pour son maintien - mais parce qu'elle parvient toujours, à l'image de ses glorieuses devancières, à faire parler les tripes et le cœur. Et quand les Lions d'aujourd'hui, comme ceux d'hier, sont de sortie, difficile de leur résister. Dans ce cas de figure, le bleu du Sporting atteint toujours des niveaux inégalés à la bourse du football !
On l'a encore vu ce samedi soir avec la maîtrise qui est celle d'un Boudebouz aujourd'hui qui ose armer des frappes de 20 mètres du droit. Mais plus encore quand Sio a décidé de plier le match.
 Oui, ces bleus peuvent entretenir bien des espoirs.

L'adversaire
La meilleure défense, c'est l'attaque. Claude Puel avait sienne cette devise samedi soir à Furiani. Et la tactique a failli s'avérer payante. A Furiani durant un bon moment les "rouges et noirs" de l'OGC Nice ont été plus en vue que les "bleus" de Bastia. Avec, à l'appui de ces bonnes intentions un but qui a, sans doute, fait penser aux Niçois qu'ils tenaient le bon sauf. Sauf que...En face il y avait le Sporting. Et qu'un autre Puel n'a pas fait le geste qu'il fallait pour préserver les chances de son équipe.

Le bilan
Et trois points, trois ! Encore un petit effort et le Sporting pourra regarder sereinement vers l'avant et non plus sempiternellement dans le rétroviseur. Printant l'a dit. Il faudra aller le 11 Avril au stade de France avec le maintien dans la poche. A ce rythme l'objectif va être aisément atteint même si dès de ce Vendredi il faudra se rendre au stade Louis-II retrouver l'AS Monaco !

La fiche technique

A Furiani, SC Bastia : 2 OGC Nice : 1 (1-1)
Buts pour le SCB : Gillet (26e), Sio (68e)
Pour l'OGC Nice : Eduardo (18e)
Arbitre : M. Fautrel
Avertissements : Sio (3e) Diakite (8e), Cahuzac (52e) au SCB; à l'OGC Nice
Exclusions : Puel (44e), Diawara (83e) à Nice
Spectateurs : 13 777

SC Bastia
Areola, Diakité, Squillaci puis Peybernes (12e), Modesto, Palmieri, Cahuzac, Gillet, Boudebouz, Danic, Sio puis Tallo (70e), Ayité (Vincensini, Cioni, Marange, Romaric, Kamano)

OGC Nice
Hassen, Puel, Genevois, Diawara, Amavi, Mendy, Hult puis Plea (63e), Eduardo, Bautheac, Maupay puis Bossetti (90+2), Eysseric (Pouplin, Gomis, Voscagli, Koziello, Albert, Vercauteren)

Nice, encore, battu à Furiani : Ce Sporting a du cœur !