Celui qui est pour les enquêteurs le "chef de cette bande organisée", avec quatre autres hommes accusés à ses côtés d'être impliqués dans l'assassinat en 2019 du jeune Antoine Francisci, s'emporte au moment où le président de la cour évoque son casier judiciaire.
Il porte six mentions, parmi lesquelles une condamnation en 1997 de cinq ans d'emprisonnement pour association de malfaiteurs en vue de commettre un crime ou cinq ans en 2015 pour blanchiment aggravé et extorsion avec violence.
"À partir d'aujourd'hui, je ne dis plus rien parce que tout ce que je dis c'est contre moi. C'est de l'injustice, il n'y a pas de justice. Vous avez affaire à un agriculteur retraité qui ne sait plus lire ni écrire", se fâche l'accusé.
Face aux questions du président sur ses différentes condamnations, il répond : "Tu joues au chat et à la souris et ben si le chat attrape la souris, il l'attrape, qu'est-ce que tu veux faire ?"
Les débats abordent aussi l'assassinat de son propre frère, Maurice, en 2012, présenté par la police comme l'un des fondateurs de la Brise de mer : "Il avait sa vie, et il ne m'en parlait pas. Il était plus intelligent que moi. Il était aimé dans toute la Corse et rendait beaucoup de services".
Il en profite pour réfuter son appartenance supposée à la Brise de mer : "Je ne suis jamais allé au bar de la Brise de mer. Je m'en fous de la Brise de mer et des gens de la Brise. Je ne les ai jamais fréquentés."
Le 13 mai 2019 à 6 heures du matin, le corps sans vie d'Antoine Francisci, 22 ans, tué de plusieurs coups de fusil de chasse, est découvert sur une petite route, à côté d'un buggy volé, à Pietralba, en Haute-Corse, à quelques kilomètres du fief des Costa, Moltifao.
Les enquêteurs ne tardent pas à découvrir que la cible des assassins était en réalité un proche de la victime, Laurent Emmanuelli, figure montante du banditisme corse, conducteur habituel du buggy, mais qui ce soir-là suivait Antoine Francisci, en "convoi" dans une voiture. Dominique Costa est d'ailleurs aussi jugé pour "tentative de meurtre en bande organisée" sur ce dernier.
Laurent Emmanuelli cherchait activement à s'implanter en Balagne, et était donc en concurrence avec le clan Costa, selon les enquêteurs.
Il porte six mentions, parmi lesquelles une condamnation en 1997 de cinq ans d'emprisonnement pour association de malfaiteurs en vue de commettre un crime ou cinq ans en 2015 pour blanchiment aggravé et extorsion avec violence.
"À partir d'aujourd'hui, je ne dis plus rien parce que tout ce que je dis c'est contre moi. C'est de l'injustice, il n'y a pas de justice. Vous avez affaire à un agriculteur retraité qui ne sait plus lire ni écrire", se fâche l'accusé.
Face aux questions du président sur ses différentes condamnations, il répond : "Tu joues au chat et à la souris et ben si le chat attrape la souris, il l'attrape, qu'est-ce que tu veux faire ?"
Les débats abordent aussi l'assassinat de son propre frère, Maurice, en 2012, présenté par la police comme l'un des fondateurs de la Brise de mer : "Il avait sa vie, et il ne m'en parlait pas. Il était plus intelligent que moi. Il était aimé dans toute la Corse et rendait beaucoup de services".
Il en profite pour réfuter son appartenance supposée à la Brise de mer : "Je ne suis jamais allé au bar de la Brise de mer. Je m'en fous de la Brise de mer et des gens de la Brise. Je ne les ai jamais fréquentés."
Le 13 mai 2019 à 6 heures du matin, le corps sans vie d'Antoine Francisci, 22 ans, tué de plusieurs coups de fusil de chasse, est découvert sur une petite route, à côté d'un buggy volé, à Pietralba, en Haute-Corse, à quelques kilomètres du fief des Costa, Moltifao.
Les enquêteurs ne tardent pas à découvrir que la cible des assassins était en réalité un proche de la victime, Laurent Emmanuelli, figure montante du banditisme corse, conducteur habituel du buggy, mais qui ce soir-là suivait Antoine Francisci, en "convoi" dans une voiture. Dominique Costa est d'ailleurs aussi jugé pour "tentative de meurtre en bande organisée" sur ce dernier.
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