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Mara-Beach : Les élus de Calvi demandent la rétrocession de 3 000m2 de terrain


Jean-Paul-Lottier le Mardi 26 Juin 2018 à 20:36

L'affaire du Mara Beach est revenue, mardi soir, sur le tapis lors de la réunion du conseil municipal de Calvi. L'assemblée communale a demandé au maire de Calvi de procéder aux actions nécessaires tendant à obtenir une rétrocession de 3 000 m2 contenant le bâti existant sur la parcelle expropriée de Franck Maraninchi aux fins du maintien de l'activité économique locale et a demandé une implication de la Collectivité de Corse et du président de l'Exécutif.



Mara-Beach : Les élus de Calvi demandent la rétrocession de 3 000m2 de terrain

Lors de la séance du conseil municipal de Calvi qui s'est déroulée ce mardi à 19 heures à l'Hôtel de Ville de Calvi, l'affaire dite du "Mara Beach" est revenue sur le devant de la scène.
Cette réunion présidée par le maire Ange Santini s'est déroulée en l'absence des 3 élus de l'opposition mais en présence de 19 élus de la majorité (3 procurations comprises).
En toute fin de séance, avant les questions diverses, et après que le Conseil ait voté les différentes délibérations à l'ordre du jour, au terme d'un expos Ange Santini, a rappelé les différentes phases de cette affaire de "Mara Beach", établissement de plage géré par Franck Maraninchi à l'Alga, qyu  a conduit; l'on s'en souvient, à une décision de justice en date du 15 mai dernier, audience au cours de laquelle le juge du TGI de Bastia  a ordonné l'expropriation du propriétaire des lieux, décision assortie d'une astreinte de 1000€/jour.


Et de poursuivre, toujours à propos de "Mara Beach":
" La Ville de Calvi  constate l'existence depuis de nombreuses années d'une activité réelle économique employant  jusqu'à 20 salariés, ouverte à l'année.  Cet établissement a participé, jusqu'à présent et à ses frais, à l'entretien partiel de la plage (DPM) ainsi qu'à la sécurité, puisque parmi son personnel au moins deux serveurs avaient la qualification BNSSA. Il pouvait donc servir, en tant que de besoin, de Poste de Secours avancé".


Le premier magistrat de Calvi ajoutait:
" La Ville de Calvi constate également que ses élus n'ont aucunement été entendus, malgré la délibération du 26 octobre 2009, par laquelle elle demandait "la préservation du site et la sauvegarde des lieux liés à l'économie touristique locale". Ils n'ont pas plus été entendus dans leur délibération du 14 mars 2016 dans laquelle ils s'érigeant contre  une iniquité manifeste des pouvoirs publics en ce que ces derniers ont exproprié pour l'ensemble des parcelles, seulement des terrains, alors qu'un régime spécial se voyait "accordé" à Franck Maraninchi exproprié de son terrain et du bâti support de son activité commerciale.
Après plusieurs réunions tenues en Mairie de Calvi entre élus et Direction du Conservatoire du littoral, ce dernier ayant gardé une position ferme et irréversible, il a pu être constaté une impossibilité de négociation tendant à maintenir, en l'état, l'activité économique du "Mara Beach"".



Fort de ces explications, et dans ces conditions, c'est avec la plus grande fermeté que le conseil municipal a demandé au conservatoire du littoral d'étudier par tout moyen, la rétrocession partielle de la parcelle mise en cause (3 000 m2), y compris le bâti existant dans son état actuel.
Il est évident que la  Ville de Calvi a la ferme intention de tout mettre en œuvre aux fins de maintenir une activité économique nécessaire au tourisme local et en particulier à la Revellata.
La décision du  Conseil Municipal qui va dans ce sens, demande donc au Maire, d'entamer toutes négociations avec les autorités compétentes dont le Conservatoire du Littoral notamment.
L'assemblée  communale a donc "Décidé solennellement de demander au Maire de Calvi de procéder aux actions nécessaires tendant à  obtenir une rétrocession de 3000 m2 contenant le bâti existant sur la parcelle expropriée de Franck Maraninchi (parcelles; AD-14-18-19) aux fins du maintien de l'activité économique locale."
Nous y reviendrons.