Ce mardi 24 mai en début de matinée trois jeunes, dont 2 mineurs, ont été interpellés en région bastiaise dans le cadre des enquêtes pour violences sur des personnes dépositaires de l'autorité publique éclatées lors des rassemblements organisés à Bastia après l'agression mortelle d'Yvan Colonna.
Les auditions des jeunes sont actuellement en cours au commissariat de Bastia, a-t-on appris auprès du procureur de la République de Bastia, Arnaud Viornery qui précise que les gardes à vue de deux mineurs ont été effectuées à la demande du parquet de Bastia dans le cadre d'enquêtes préliminaires, concernent des événements qui se sont produits le 9 mars et le 1er avril à Bastia. La troisième garde à vue concerne un majeur et a eu lieu à la demande d'un juge d'instruction dans le cadre d'une information judiciaire ouverte pour des événements commis le 13 mars.
Les auditions des jeunes sont actuellement en cours au commissariat de Bastia, a-t-on appris auprès du procureur de la République de Bastia, Arnaud Viornery qui précise que les gardes à vue de deux mineurs ont été effectuées à la demande du parquet de Bastia dans le cadre d'enquêtes préliminaires, concernent des événements qui se sont produits le 9 mars et le 1er avril à Bastia. La troisième garde à vue concerne un majeur et a eu lieu à la demande d'un juge d'instruction dans le cadre d'une information judiciaire ouverte pour des événements commis le 13 mars.
"La place de la jeunesse corse n'est ni dans les commissariats ni dans les prisons"
Après ces arrestations les premières réactions n'ont pas tardé à arriver. Dans un communiqué l"association Aiutu Paisanu appelle à la libération de ces jeunes : "La place de la jeunesse corse n'est ni dans les commissariats ni dans les prisons. La répression ne sera jamais une solution au problème corse."
Pour le PNC "à l’heure où que notre pays engage une discussion politique avec l’Etat, cette situation faite au peuple corse relève d’une énième provocation, insupportable et disproportionnée."
Le député Paul-André Colombani a aussi dénoncé sur Twitter une "nouvelle journée de répression et d’acharnement". L'élu regrette cet "cet acharnement aveugle" et espère que "des solutions justes, décentes et apaisées" puissent être trouvées
Pour le PNC "à l’heure où que notre pays engage une discussion politique avec l’Etat, cette situation faite au peuple corse relève d’une énième provocation, insupportable et disproportionnée."
Le député Paul-André Colombani a aussi dénoncé sur Twitter une "nouvelle journée de répression et d’acharnement". L'élu regrette cet "cet acharnement aveugle" et espère que "des solutions justes, décentes et apaisées" puissent être trouvées
Nvlle journée de répression et d’acharnement.
Interpellations de jeunes ce matin en région bastiaise et demande de semi-liberté d’Alain Ferrandi rejetée une fois de plus. Il est temps de cesser cet acharnement aveugle et de trouver des solutions justes, décentes et apaisées.
— Paul-André Colombani (@pacolombani) May 24, 2022