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Le président de la CCI de Corse interpelle le préfet sur la situation à l'aéroport de Calvi


Jean-Paul-Lottier le Jeudi 25 Juin 2020 à 15:32

Jean Dominici, président de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Corse a très rapidement réagi au communiqué des socioprofessionnels paru sur CNI demandant par courrier au préfet de Haute-Corse François Ravier de faire le nécessaire pour que le service de contrôle des flux transfrontaliers au point de passage autorisé de l’aéroport de Calvi Sainte-Catherine dirigé par la Police aux Frontières puisse être assuré au-delà de 18h30 pour toute la saison estivale.



Aeroport Calvi-Balagne
Aeroport Calvi-Balagne

Monsieur le Préfet,
Nous venons d’être avisés par les services de la Police aux Frontières que le service de contrôle des flux transfrontaliers au point de passage autorisé de l’aéroport de Calvi Sainte Catherine ne pourra pas être assuré au-delà de 18h30 pour toute la saison estivale.

 
Cette limitation d’accès porte un préjudice certain aux efforts des socioprofessionnels de Balagne particulièrement impactés par la crise, ainsi qu’aux nôtres pour attirer et fidéliser une clientèle à fort potentiel contributif.
 
Je vous serais particulièrement reconnaissant de procéder à une revue des voies et moyens afin de corriger rapidement cette situation et donc de permettre aux services locaux de la Police aux Frontières d’assurer une plage horaire plus conséquente ; vous aurez compris que la proposition de se dérouter sur l’aéroport de Bastia ne sera ni acceptable ni satisfaisante, tant pour les publics visiteurs potentiellement concernés que pour nos ressortissants et nous-mêmes.
 
Le sauvetage de la saison touristique 2020 nous conduit à fournir de nombreux efforts exceptionnels et je sais pouvoir compter sur votre soutien dans la résolution de cette difficulté perçue comme particulièrement injuste au moment où la lutte contre la crise liée au COVID-19 et ses effets focalise toutes les attentions et mobilise toutes les énergies.
 
Je partage l’anxiété et l’exaspération des organisations professionnelles et du collectif de Balagne qui n’ont pas manqué de se manifester dès aujourd’hui, et dont l’expression légitime ne pourra que se prolonger à défaut de solution raisonnable.
 
Je vous prie de croire, Monsieur le préfet...