Corse Net Infos - Pure player corse

Le contrat local de santé de Bastia en pleine forme


Florian Cadu le Mardi 17 Avril 2018 à 14:00

Organisée le 17 avril 2018 au musée de Bastia, la conférence de presse portant sur le contrat local de santé a permis de revenir sur les points positifs du projet et des actions mises en place. Étaient notamment présents le maire de la ville Pierre Savelli, le directeur général de l'agence régionale de santé de Corse Gilles Barsacq, la conseillère exécutive en charge de la jeunesse et de l’innovation sociale de la collectivité de Corse Laura Guidicelli, la directrice de l’Instance Régionale d’Education et de Promotion de la Santé de Corse Céline Zicchina, le directeur de cabinet du préfet de Haute-Corse, Hervé Doutez, et l’adjointe au maire de Bastia déléguée à la santé Leslie Pellegri.



Le contrat local de santé de Bastia en pleine forme
Le contrat local de santé (CLS) de Bastia apporte une grande satisfaction. Voilà ce qui est ressorti des discours des différents intervenants lors de la conférence presse portant sur la thématique du CLS et organisée à l’auditorium du musée de la ville, où 180 professionnels étaient au rendez-vous dans la matinée du 17 avril. Que ce soit le maire de Bastia Pierre Savelli, le directeur général de l'agence régionale de santé de Corse (ARS) Gilles Barsacq, la conseillère exécutive en charge de la jeunesse et de l’innovation sociale de la collectivité de Corse Laura Guidicelli, la directrice de l’Instance Régionale d’Education et de Promotion de la Santé de Corse (IREPS) Céline Zicchina, le directeur de cabinet de Monsieur le Préfet Hervé Doutez ou l’adjointe au maire de Bastia déléguée à la santé Leslie Pellegri, tous se sont félicités de la tournure de ce projet.

Pour rappel, le CLS de Bastia, signé en juillet 2015 et premier de Haute-Corse à être couplé à un Conseil Local de Santé Mentale (CLSM), doit permettre de construire et mettre en œuvre une dynamique locale de santé. « C’est la traduction d’un plan régional de santé à l’échelle locale pour s’adapter aux problématiques locales. Dans le CLS de Bastia, on a été rejoint par la collectivité locale de Corse et par la préfecture de Haute-Corse, a présenté Leslie Pellegri. Le CLS s’est manifesté par 26 actions lancées depuis septembre 2015. La tenue d’un colloque sur la dyslexie en octobre dernier par exemple, sur lequel nous avons été obligés de refuser des inscriptions pour manque de place. Cette action, qui a regroupé 200 personnes, est emblématique car elle a été portée par plusieurs partenaires. C’est aussi ça, le CSL : travailler ensemble, faire naître une synergie. »

D’autres actions, comme les semaines d’information sur la santé mentale ou les cafés mémoires permettant aux personnes concernées par la maladie d’Alzheimer d’avoir un lieu d’échange pour s’exprimer, ont ainsi pu voir le jour. « Il faut continuer dans ce sens pour que cette dynamique ne faiblisse pas et que la démarche participative se développe encore davantage car elle a porté ses fruits jusque-là, a repris Leslie Pellegri. On réfléchit aussi à d’autres problématiques pas encore approfondies. C’est tout un travail qui s’engage. » « Le CLS, c’est également une remontée de terrain. Ce sont des attentes d’un quartier, d’une population, d’une situation particulière et avec une approche de proximité, a de son côté ajouté Gilles Barsacq. Je crois que la première leçon que nous pouvons tirer du CSL de Bastia qui marche bien, c’est la mise en relation de tous les partenaires : professionnels de santé, hôpital, familles, patients, jeunes, seniors… Cette mise en relation de tous ces acteurs a permis d’inventer un certain nombre de micro-opérations répondant aux attentes. » Espérons que ce n’est qu’un début.