C’est « une période cruciale qui s’ouvre pour les nationalistes corses ». Un moment charnière où le Partitu di a Nazione Corsa entend jouer pleinement son rôle. Ce mardi, alors que les écoliers retrouvaient le chemin de l’école, le parti autonomiste faisait également sa rentrée politique à Ajaccio. À l’occasion d’une conférence de presse au bar le Coin du Ring, les cadres du mouvement ont tracé les perspectives d’un avenir incertain et la ligne qu’ils entendent adopter face à cela.
« Cette rentrée est importante car elle s’effectue dans un cadre politique instable, à quelques mois d’échéances politiques importantes », a souligné Pascal Zagnoli, le secrétaire national du PNC en affirmant : « Pour notre part, nous restons profondément ancrés dans notre famille politique et dans le mouvement national. Même si nous ne partageons pas toutes les directions qui sont prises, même si nous ne partageons pas le bilan d'un certain nombre de nationalistes, nous avons comme objectif principal de continuer à discuter et de maintenir des relations contributives avec toutes celles et ceux qui se revendiquent de notre famille politique. Pour autant, il y a besoin de se réinventer ». Cet aggiornamento, le PNC l’imagine se construire « sur le plan du logiciel, de la matrice idéologique et de ce besoin qu'a la famille nationale de se réinventer pour parler aux Corses ».
« On ne va pas abandonner l'idéal et les fondamentaux qui nous portent depuis des années. Mais, il faut que le discours que l'on porte colle au plus près des réalités vécues par nos concitoyens. Et aujourd'hui, force est de constater que lorsqu'on écoute les Corses, il y a une déception de la famille nationale dans son ensemble », constate Pascal Zagnoli, « Cela se ressent dans les urnes. Aujourd'hui, on ne peut pas uniquement appeler constamment au barrage républicain. Il faut, en revanche, appeler à une refonte du logiciel idéologique ». Pour ce faire, le PNC aspire à répondre aux préoccupations directes des Corses. « Aujourd'hui, pouvoir arriver à la fin du mois, pouvoir se loger, pouvoir se nourrir deviennent très compliqué pour tout le monde. Je pense qu'aujourd'hui, les Corses nous attendent sur ces sujets », note Pierre Poli, conseiller territorial d’Avanzemu-PNC à l’Assemblée de Corse en reprenant : « La Corse est région la plus pauvre de France et devient de plus en plus pauvre. On a tendance à habiller les choses en parlant de précarité, mais c’est la misère qu’on connaît. Les Corses attendent de nous que nous trouvions des solutions. Notre rôle c’est d’être près des Corses parce que d’autres vont l’être ».
Tirant le bilan des dernières élections, Pascal Zagnoli reconnaît la « claque » qu’a essuyé le mouvement national. « Or quand on prend une telle claque il faut comprendre pourquoi », pose-t-il en analysant : « Depuis 2015, les nationalistes se sont embourgeoisés. Il faut que nous soyons plus présents sur le terrain, que nous retrouvions l’anima paesana, et que nous renouions avec un militantisme au plus près des Corses au quotidien que l’on a peut être un peu perdu. Il nous faut sortir de notre tour d’ivoire et retourner le terrain. Car les extrêmes, eux, vont continuer de monter ».
Par ailleurs, pour le secrétaire national PNC, l’explication tient aussi dans le bilan de la majorité territoriale sur lequel il tire à boulets rouges. « Les Corses, les élus du rural, ne ressentent pas au quotidien l'implication de la Collectivité de Corse dans ce qui doit être prégnant, c'est-à-dire une masse d'investissement pour relancer ce pays qui a des besoins partout, qui a des retards considérables dans tous les grands secteurs de notre société. Aujourd'hui, c'est l'inertie qui règne sur le cours Grandval », fustige-t-il. Saveriu Luciani abonde : « Nous sommes ici en bons opposants, non pas à un nationalisme, à un autre nationalisme, mais en opposants à une politique qui aujourd'hui mène la Corse vers les abimes, L’idéal et le projet politique développé pour la Corse en 2015 est en train de désespérer un peuple qui est en train de mourir. Les municipales vont être l’occasion d’exprimer ce que nous portons pour changer l’avenir de notre pays ».
Ainsi, alors que le PNC estime que « la Corse est à l'arrêt, pendant que toutes les régions qui nous entourent en méditerranée avancent », ses cadres affirment que la Corse a besoin d’un véritable plan de relance « sur le plan économique, financier, mais également politique ». « Du côté du PNC et d’Avanzemu on veut renverser la table. Pas pour s'asseoir à la place de ceux qui y sont, mais pour essayer de sauver ce qui peut encore l'être dans ce pays. Renverser la table pour continuer de défendre un idéal national que nous n'avons jamais abandonné. Renverser la table pour dire tout simplement qu'aujourd'hui, on ne peut plus accepter que des gens de Corse soient contraints de s'exiler pour essayer de vivre ou de survivre dans des villes, dans des nouvelles régions, qui ne sont pas les nôtres », martèle Pascal Zagnoli en affirmant qu’il « n’y aura pas de compromis, de compromission possible avec celles et ceux qui, aujourd'hui, sont à la manœuvre à l'hôtel de région ». « On ne va pas aller à la gamelle des municipales », tance encore Saveriu Luciani avant de conclure : « Le PNC est un parti qui entend peser notamment au niveau des municipales aussi bien sur Bastia que sur Ajaccio, que sur un certain nombre de villes, et ne pas être la roue de secours ni des uns ni des autres ».
« Cette rentrée est importante car elle s’effectue dans un cadre politique instable, à quelques mois d’échéances politiques importantes », a souligné Pascal Zagnoli, le secrétaire national du PNC en affirmant : « Pour notre part, nous restons profondément ancrés dans notre famille politique et dans le mouvement national. Même si nous ne partageons pas toutes les directions qui sont prises, même si nous ne partageons pas le bilan d'un certain nombre de nationalistes, nous avons comme objectif principal de continuer à discuter et de maintenir des relations contributives avec toutes celles et ceux qui se revendiquent de notre famille politique. Pour autant, il y a besoin de se réinventer ». Cet aggiornamento, le PNC l’imagine se construire « sur le plan du logiciel, de la matrice idéologique et de ce besoin qu'a la famille nationale de se réinventer pour parler aux Corses ».
« On ne va pas abandonner l'idéal et les fondamentaux qui nous portent depuis des années. Mais, il faut que le discours que l'on porte colle au plus près des réalités vécues par nos concitoyens. Et aujourd'hui, force est de constater que lorsqu'on écoute les Corses, il y a une déception de la famille nationale dans son ensemble », constate Pascal Zagnoli, « Cela se ressent dans les urnes. Aujourd'hui, on ne peut pas uniquement appeler constamment au barrage républicain. Il faut, en revanche, appeler à une refonte du logiciel idéologique ». Pour ce faire, le PNC aspire à répondre aux préoccupations directes des Corses. « Aujourd'hui, pouvoir arriver à la fin du mois, pouvoir se loger, pouvoir se nourrir deviennent très compliqué pour tout le monde. Je pense qu'aujourd'hui, les Corses nous attendent sur ces sujets », note Pierre Poli, conseiller territorial d’Avanzemu-PNC à l’Assemblée de Corse en reprenant : « La Corse est région la plus pauvre de France et devient de plus en plus pauvre. On a tendance à habiller les choses en parlant de précarité, mais c’est la misère qu’on connaît. Les Corses attendent de nous que nous trouvions des solutions. Notre rôle c’est d’être près des Corses parce que d’autres vont l’être ».
Tirant le bilan des dernières élections, Pascal Zagnoli reconnaît la « claque » qu’a essuyé le mouvement national. « Or quand on prend une telle claque il faut comprendre pourquoi », pose-t-il en analysant : « Depuis 2015, les nationalistes se sont embourgeoisés. Il faut que nous soyons plus présents sur le terrain, que nous retrouvions l’anima paesana, et que nous renouions avec un militantisme au plus près des Corses au quotidien que l’on a peut être un peu perdu. Il nous faut sortir de notre tour d’ivoire et retourner le terrain. Car les extrêmes, eux, vont continuer de monter ».
Par ailleurs, pour le secrétaire national PNC, l’explication tient aussi dans le bilan de la majorité territoriale sur lequel il tire à boulets rouges. « Les Corses, les élus du rural, ne ressentent pas au quotidien l'implication de la Collectivité de Corse dans ce qui doit être prégnant, c'est-à-dire une masse d'investissement pour relancer ce pays qui a des besoins partout, qui a des retards considérables dans tous les grands secteurs de notre société. Aujourd'hui, c'est l'inertie qui règne sur le cours Grandval », fustige-t-il. Saveriu Luciani abonde : « Nous sommes ici en bons opposants, non pas à un nationalisme, à un autre nationalisme, mais en opposants à une politique qui aujourd'hui mène la Corse vers les abimes, L’idéal et le projet politique développé pour la Corse en 2015 est en train de désespérer un peuple qui est en train de mourir. Les municipales vont être l’occasion d’exprimer ce que nous portons pour changer l’avenir de notre pays ».
Ainsi, alors que le PNC estime que « la Corse est à l'arrêt, pendant que toutes les régions qui nous entourent en méditerranée avancent », ses cadres affirment que la Corse a besoin d’un véritable plan de relance « sur le plan économique, financier, mais également politique ». « Du côté du PNC et d’Avanzemu on veut renverser la table. Pas pour s'asseoir à la place de ceux qui y sont, mais pour essayer de sauver ce qui peut encore l'être dans ce pays. Renverser la table pour continuer de défendre un idéal national que nous n'avons jamais abandonné. Renverser la table pour dire tout simplement qu'aujourd'hui, on ne peut plus accepter que des gens de Corse soient contraints de s'exiler pour essayer de vivre ou de survivre dans des villes, dans des nouvelles régions, qui ne sont pas les nôtres », martèle Pascal Zagnoli en affirmant qu’il « n’y aura pas de compromis, de compromission possible avec celles et ceux qui, aujourd'hui, sont à la manœuvre à l'hôtel de région ». « On ne va pas aller à la gamelle des municipales », tance encore Saveriu Luciani avant de conclure : « Le PNC est un parti qui entend peser notamment au niveau des municipales aussi bien sur Bastia que sur Ajaccio, que sur un certain nombre de villes, et ne pas être la roue de secours ni des uns ni des autres ».
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