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Le FIP d’ACG Management soutient le développement de la cave d’Aléria


Marie MAURIZI le Vendredi 31 Mai 2019 à 17:18

Grâce au soutien financier apporté par ACG Management au travers de son fond d’investissement de proximité (FIP), la coopérative de l’union des vignerons de l’île de beauté basée à Aléria a pu bénéficier d’un fond favorisant son développement. Remboursée par anticipation, cette aide lui a été éminemment bénéfique.



Le FIP d’ACG Management soutient le développement de la cave d’Aléria
Depuis sa création, la Cave d’Aleria est synonyme d’excellence. De la sélection des cépages à la mise en bouteille, la reconnaissance de son savoir-faire et la recherche permanente de qualité font de la coopérative d’Aleria la plus grande vitrine des vins de Corse.
Présidée par Christian Orsucci, elle compte 70 viticulteurs implantés sur 1650 hectares au cœur d’un vignoble historique, entre Vescovato et Ghisonaccia. Chaque parcelle est suivie tout au long de l’année par une équipe de professionnels : oenologues, ingénieur agronome, techniciens, œnologue conseil, épaulant les vignerons. 51 personnes travaillent ainsi au sein de la structure hors vendange, pour dispenser leurs conseils et leur expertise. En coulisse, des installations ultra-modernes (laboratoire, pressoirs, cuveries…) complètent le savoir-faire ancestral afin de ne produire que le meilleur.

« Sans ACG management rien n’aurait été possible »

Christian Orsucci, le président de l’UVIB
Christian Orsucci, le président de l’UVIB
Christian Orsucci, le président de l’UVIB, souligne les avantages à s’adresser à ce mode de financement.
 
- Pourquoi Il y a cinq ans, avoir sollicité ACG management ?
- La raison est simple. Il s’agissait de relancer une stratégie axée sur l’essor et la qualité. Malgré une conjoncture défavorable nous avons décidé de ne pas baisser les bras.
Après mûre réflexion et prospection de plusieurs hypothèses, il a été décidé que la meilleure opportunité était de s’adosser à ACG. Nous n’avons pas eu à le regretter.
 
- Dans quelle situation était l’UVIB à cette époque, quel était votre besoin ?
- Nous traversions une période financièrement compliquée et nous avions un besoin impératif de trésorerie. Sans insister plus que de raison, disons que la coopérative pour perdurer et se développer avait un urgent besoin d’argent.
Dans ce droit fil il est rapidement apparu qu’un éventuel prêt d’une succursale traditionnelle ne répondrait pas à nos besoins, et se serait avéré inadapté.
 
- Que vous a apporté le fond ? Pourquoi ne pas avoir eu recours à un financement classique ?
- L’implication d’ACG fut positive à tous égards. Contrairement à un prêt bancaire classique il ne pénalisa pas notre capacité d’investissement. Pour faire simple disons que l’apport financier n’était pas soumis au couperet des échéances de remboursements, mais offrait une démarche souple et libre. Cela était à nos yeux et pour la bonne marche de la politique de renouveau que nous voulions initier un réel atout. Sans doute essentiel. Il offrait en effet une réelle quiétude au niveau de la trésorerie.
 
- Pourquoi avoir décidé de rembourser par anticipation ACG Management ?
- Tout simplement parce que la stratégie partenariale a été pleinement bénéfique. Elle nous a permis d’atteindre plus rapidement que prévu l’ensemble de nos objectifs. Aussi avons-nous racheté avant terme nos créances. Cela s’est bien évidemment fait dans un accord mutuel. Et d’une confiance jamais démentie.
 
- Cela signifie-t-il que l’UVIB a retrouvé sa capacité d’autofinancement ?
- Tout à fait. Grâce à ce système dit du cash-flow la coopérative est sortie de la zone de turbulence et a pu consolider son actif. Aujourd’hui nous pouvons dire et affirmer que la situation est saine, l’horizon éclairci. Et que les incertitudes sont à maints égards derrière nous.
 
- Sans ACG Management auriez-vous pu redonner une nouvelle dynamique à votre entreprise ?
- Sincèrement je ne le pense pas. La vérité commande à dire et souligner qu’on lui doit beaucoup. ACG a été présent et disponible à un moment crucial. Sans verser dans la flagornerie je peux dire que ce fut un véritable compagnon de route jusqu’à l’épilogue heureux.
 
- Quelles furent vos relations avec ACG durant votre collaboration ?
- Les meilleures du monde. Et cela n’est pas une simple formule convenue. Nos interlocuteurs étaient des spécialistes de haut-niveau. Les avoir au sein de notre conseil d’administration fut sécurisant et les membres d’ACG jouèrent un rôle important dans les orientations que nous envisagions. Ils furent d’authentiques acteurs de motivation. Aussi imaginer que notre autonomie fut perdue, même partiellement ne résiste pas à l’épreuve des faits.
 
- Faire appel à un fond ne signifie pas une perte de contrôle de son entreprise ?
- Absolument pas ! Au risque d’insister et comme je l’ai signalé précédemment ce fut un partenariat. Une sorte de gagnant-gagnant, sans que s’instaure l’ombre de quelque hégémonie. Mais à l’inverse la volonté de réussir ensemble.
Désormais nous pouvons réfléchir en toute sérénité à d’autres perspectives, notamment au niveau de l’export.
 
- En quelques mots, si vous deviez donner les avantages que peut procurer le recours à un fond d’investissement ?
- La souplesse, l’écoute, l’implication, la volonté de tirer l’entreprise vers l’excellence. Bref il ne s’agit pas de simples prêteurs focalisés sur des comptes d’apothicaires, mais d’entités qui ont aussi à cœur la réussite d’une entreprise.
Un supplément d’âme qu’ils concrétisent par leur expertise. Et plus globalement par le désir d’apporter leur contribution à l’essor économique insulaire.
 
- Comptez-vous faire appel une nouvelle fois à ACG pour votre développement futur ?
- Je réponds oui sans aucune hésitation. Nous avons l’idée, déjà fort avancée, d’optimiser les boissons pétillantes dites « bulles ». A cet égard nous regardons, d’ores et déjà, vers des marchés extérieurs. Dans un cadre plus général nous souhaitons vivement relancer de nouvelles gammes de produit, afin d’optimiser notre savoir-faire qui alliera identité et reconnaissance.

ACG Management acteur majeur de l’économie insulaire

ACG Management, spécialiste de l’investissement dans les PME françaises non-cotées, accompagne les entreprises à tous les stades de leur développement : près de 300 entreprises situées dans toutes les régions françaises, en Outre-mer et autour du bassin méditerranéen, ont déjà été financées.
Ces financements sont réalisés à travers une large gamme de véhicules d’investissement comprenant des fonds grands publics (FCPI, FIP -dont le FIP Néoveris Corse- FCPR) ainsi que des fonds destinés aux investisseurs professionnels (FPCI, FPS, Sociétés gérées ou conseillées.).

Une contribution au développement du tissu économique local

Présent depuis 2007 en Corse, ACG Management est le pionnier de l’investissement privé sur le territoire et se positionne aujourd’hui comme un acteur majeur incontournable du financement insulaire avec près de 160 millions d’euros sous gestion investis dans plus de 50 entreprises corses. Son équipe de gestion expérimentée, implantée localement sélectionne et accompagne des PME insulaires non cotées à potentiel de croissance. Depuis près de 10 ans, 52 entreprises corses ont bénéficié du soutien des investis dans des secteurs variés allant du BTP, l’hôtellerie, l’agro-alimentaire, les services ou l’énergie.

Les chiffres clés du FIP NEOVERIS Corse – ACG Management

Depuis 2007, près de 200 millions d’euros collectés auprès de particuliers dont 8 millions en Corse.
Des investissements pouvant aller jusqu’à 4 millions d’euros par entreprise et/ou projet.
Plus de 120 Millions d’euros ont déjà été investis.
61 entreprises corses, dont 40 PME actuellement en portefeuille ont bénéficié du soutien d’ACG Management dans des secteurs variés allant du BTP, à l’hôtellerie, l’agro-alimentaire, les services ou l’énergie.
Les sociétés dans lesquelles le FIP CORSE est actuellement en participation représentent près de 15% de croissance moyenne par an et 226 emplois créés