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Le CMJ d’Ajaccio en pleine collecte pour le Bleuet de France


le Samedi 4 Mai 2019 à 10:41

Ce vendredi 3 mai devant la mairie d’Ajaccio se tenait la collecte du Bleuet de France, organisée par l’ONACVG (Office national des anciens combattants et victimes de guerre) et le Conseil Municipal des Jeunes de la Ville d’Ajaccio. Les Anciens Combattants et les Conseils Municipaux de Jeunes sont des collaborateurs naturels au sein de toute la France et Ajaccio ne fait pas exception.



Sollicité par Angelica Catellaggi, coordonnatrice mémoire et communication de la Corse, et Christian Bacci, conseiller municipal délégué aux anciens combattants, le CMJ d’Ajaccio prit part à la collecte nationale du Bleuet de France.
Pour rappel, le Bleuet de France est une œuvre de charité organisée par l’ONACVG depuis 1991, mais qui fut créé en 1925 par Charlotte Malleterre et Suzanne Leenhardt afin de permettre aux pensionnaires de l'Hôtel des Invalides à Paris, après la guerre de 1914-1918, de confectionner des bleuets en tissu qu'ils vendent sur la voie publique, un moyen de leur fournir une occupation et une source de revenus.


Encore aujourd’hui, cette petite fleur de couleur bleue, qui rappelle la couleur de l’uniforme des jeunes soldats, est offerte à ceux qui acceptent de faire un don à l’Office. Même si aujourd’hui il n’y a plus d’anciens combattants de la Grande Guerre, le Bleuet se mobilise pour les pupilles de la Nation, les victimes du terrorisme, ainsi que les anciens combattants pour d’autres conflits comme la guerre d’Algérie ou l'ex-Yougoslavie. 


La place Foch à Ajaccio a vu en son sein beaucoup de citoyens décorés d’un “Bleuet”, soigneusement accroché par les jeunes conseillers à tous les donateurs.
Flavia Ricci, jeune conseillère et représentante du collège Fesch, nous a confié l’importance “de la mémoire” et de ce que représentait le fait de se souvenir de “tous ceux qui se sont battus et qui ont donné leur vie pour la France”. Tout cela bien sûr avec le sourire et l’énergie débordante qui la caractérisent. Emilie Bouvier, également jeune conseillère et représentante du Lycée Professionnel Jules-Antonini, était très attachée à la notion de transmission. “L’héritage doit être sauvegardé. L’Histoire a son importance et l’approche se fait beaucoup plus facilement par la rencontre de toutes ces personnes chargées d’histoires plutôt que par les méthodes classiques en classe.


Quitte à ce que toute la ville ne se balade pas la fleur au fusil, au moins les anciennes et nouvelles générations avaient le sourire aux lèvres sur la Place Foch.
Une collecte nationale est organisée du 2 au 8 mai et la prochaine est prévue pour le 11 novembre.