À l’approche de Pâques, quel message souhaitez-vous adresser aux fidèles de Corse cette année ?
La fête de Pâques est effectivement la plus importante de l’architecture spirituelle chrétienne. On célèbre la mort et la résurrection du Christ. Cela signifie que ce n’est pas la mort qui a le dernier mot, mais la vie. Et je crois que nous vivons une époque en Corse où l’on voit beaucoup de violence, donc de désespoir. La voie pascale, la vie pascale, doivent nous relever, nous remettre debout, nous donner de l’espérance et de la joie. C’est le message que je souhaite transmettre aux amis corses.
Cette année, le Carême et la Semaine sainte se déroulent dans un climat tendu, marqué par des assassinats en Corse, les tensions internationales, et les inquiétudes autour de la santé du pape. Comment continuer à célébrer l’espérance dans un tel contexte ?
Nous voyons la géopolitique internationale, nous voyons les violences en Corse, la fragilité du Saint-Père… Autant de signes qui pourraient faire glisser vers le désespoir. Or, la fête de Pâques nous dit : Non. Nous sommes les fils de la lumière, les fils de la chaleur, les fils de la vie, parce que le Christ est ressuscité. Il apporte une nouveauté, une force dans nos fragilités, une lumière dans notre obscurité. Là où nous sommes à moitié morts, il apporte la vie. C’est la victoire de Jésus.
Après les drames du Lamparo et de Chloé, vous avez lancé plusieurs appels à un sursaut collectif. Avez-vous le sentiment d’avoir été entendu ?
L’évêque parlera toujours contre la violence, contre la division, et pour la vie. J’ai été écouté, en partie, mais je continuerai à lancer ces appels. Pour la paix, pour l’unité. Pour que la Corse ne soit pas déchirée par nos propres violences. Il est essentiel que les jeunes puissent vivre en paix, dans une société juste, sereine, pacifique.
Considérez-vous aujourd’hui la jeunesse corse comme une source d’inquiétude ou d’espérance ?
La jeunesse est une source d’espérance. Les jeunes ont des inquiétudes, ils se posent des questions, parfois ils sont désorientés. Mais je les rencontre, je les vois, et je les salue avec beaucoup de joie. Ils sont confiants. Ils attendent des paroles, des signes, ils attendent des guides pour les aider à vivre plus sereinement, pour vivre dans l’espérance. Moi, j’ai confiance en la jeunesse corse.
Cette année, 225 adultes recevront le baptême en Corse lors de la veillée pascale. Comment expliquer ce renouveau de la foi chez les adultes ?
C’est une bénédiction que tant de jeunes soient baptisés. Mais c’est aussi une responsabilité. Beaucoup de jeunes et d’adultes se posent des questions. À nous de les accueillir, de les accompagner, de les orienter. C’est la responsabilité et la joie des prêtres, et c’est aussi celle de l’évêque. J’encourage toutes ces personnes en quête d’identité ou de famille spirituelle à frapper à la porte de nos églises, à aller à la rencontre des curés.
La fête de Pâques est effectivement la plus importante de l’architecture spirituelle chrétienne. On célèbre la mort et la résurrection du Christ. Cela signifie que ce n’est pas la mort qui a le dernier mot, mais la vie. Et je crois que nous vivons une époque en Corse où l’on voit beaucoup de violence, donc de désespoir. La voie pascale, la vie pascale, doivent nous relever, nous remettre debout, nous donner de l’espérance et de la joie. C’est le message que je souhaite transmettre aux amis corses.
Cette année, le Carême et la Semaine sainte se déroulent dans un climat tendu, marqué par des assassinats en Corse, les tensions internationales, et les inquiétudes autour de la santé du pape. Comment continuer à célébrer l’espérance dans un tel contexte ?
Nous voyons la géopolitique internationale, nous voyons les violences en Corse, la fragilité du Saint-Père… Autant de signes qui pourraient faire glisser vers le désespoir. Or, la fête de Pâques nous dit : Non. Nous sommes les fils de la lumière, les fils de la chaleur, les fils de la vie, parce que le Christ est ressuscité. Il apporte une nouveauté, une force dans nos fragilités, une lumière dans notre obscurité. Là où nous sommes à moitié morts, il apporte la vie. C’est la victoire de Jésus.
Après les drames du Lamparo et de Chloé, vous avez lancé plusieurs appels à un sursaut collectif. Avez-vous le sentiment d’avoir été entendu ?
L’évêque parlera toujours contre la violence, contre la division, et pour la vie. J’ai été écouté, en partie, mais je continuerai à lancer ces appels. Pour la paix, pour l’unité. Pour que la Corse ne soit pas déchirée par nos propres violences. Il est essentiel que les jeunes puissent vivre en paix, dans une société juste, sereine, pacifique.
Considérez-vous aujourd’hui la jeunesse corse comme une source d’inquiétude ou d’espérance ?
La jeunesse est une source d’espérance. Les jeunes ont des inquiétudes, ils se posent des questions, parfois ils sont désorientés. Mais je les rencontre, je les vois, et je les salue avec beaucoup de joie. Ils sont confiants. Ils attendent des paroles, des signes, ils attendent des guides pour les aider à vivre plus sereinement, pour vivre dans l’espérance. Moi, j’ai confiance en la jeunesse corse.
Cette année, 225 adultes recevront le baptême en Corse lors de la veillée pascale. Comment expliquer ce renouveau de la foi chez les adultes ?
C’est une bénédiction que tant de jeunes soient baptisés. Mais c’est aussi une responsabilité. Beaucoup de jeunes et d’adultes se posent des questions. À nous de les accueillir, de les accompagner, de les orienter. C’est la responsabilité et la joie des prêtres, et c’est aussi celle de l’évêque. J’encourage toutes ces personnes en quête d’identité ou de famille spirituelle à frapper à la porte de nos églises, à aller à la rencontre des curés.