Ce mercredi 1er octobre, c’était jour de rentrée pour l’IRA (Institut Régional d'Administration) de Bastia. Pour les 146 élèves de cette 50ᵉ promotion, il n’y a pas de grands changements dans le programme, la pédagogie ou les stages, mis à part l’apprentissage des outils d’intelligence artificielle, qui se poursuit encore cette année.
On remarque cependant une spécificité dans la composition de cette promotion 2025-2026 : « Nous avons une proportion de Corses plus importante que d’habitude. Ils sont 10 sur 146 élèves. » indique Gérard Clerissi, le directeur de l’IRA de Bastia.
Les raisons sont nombreuses : la fonction publique attire beaucoup dans l’île, et la présence à Bastia de l’un des six IRA de France, ainsi que les préparations aux concours dispensées sur place, facilite la connaissance de ces instituts, créés en 1970. L’ouverture de l’IRA de Bastia remonte à 1979, et près de 6 000 élèves y ont été formés en près de 50 ans, aspirant à devenir cadres intermédiaires de l’État.
Pourtant, l’IRA de Bastia, comme toute la fonction publique, doit faire face à un certain désengouement, notamment à cause des projets visant à supprimer le fonctionnement à vie, des coupes budgétaires et des économies, qui rendent le travail dans le public de plus en plus compliqué.
Pour autant, le directeur de l’IRA de Bastia se veut confiant et parle plutôt de cycles : « Le service public, c’est un secteur qui attire toujours, peut-être un peu moins qu’avant. Ce que l’on constate depuis quelques années, c’est une légère érosion, mais lors du dernier concours, on a vu la courbe se redresser. Ce qui est encourageant. »
Pas de désaffection, donc, mais des raisons à chercher plutôt du côté de la balance entre l’offre et la demande entre les secteurs privé et public, un mouvement de longue durée : « Il y a un lien entre le marché du travail privé et le marché du travail public. Aujourd’hui, la croissance économique est plutôt molle, dans le privé le chômage réaugmente. Ce n’est peut-être pas sans rapport avec un déversement dans le secteur public. Si demain la croissance redémarrait fortement et que le privé embauchait beaucoup, on verrait sans doute arriver plus de candidats. »
Pas d’inquiétude concernant la réforme des IRA
Pas d’inquiétude non plus concernant l’avenir des IRA. La réforme proposée par Laurent Marcangeli, ministre de la Fonction publique, qui souhaite regrouper les IRA sous un établissement public centralisé et faire des IRA en région de simples « antennes », pose la question de la pérennité de l’IRA de Bastia.
Pour Gérard Clerissi, directeur de l’IRA de Bastia, si la réforme sera connue dans les prochains mois, l’IRA de Bastia, sous ce nom ou un autre, devrait rester sur le quai des Martyrs. Pour lui : « On a tendance à s’attacher à l’aspect superficiel des choses. L’important, ce n’est pas l’écume mais les courants profonds. C’est ce qui bouge ou pas. L’important, ce n’est pas la gouvernance administrative et juridique. Cela intéresse les directeurs des IRA. Mais ce qui intéresse vraiment les élèves, c’est la formation, indépendamment de l’architecture juridique. On va rester attachés à la formation de qualité des élèves. C’est du mécano administratif. Plus tard, il y aura d’autres réformes, ainsi va la vie de l’administration. »
On remarque cependant une spécificité dans la composition de cette promotion 2025-2026 : « Nous avons une proportion de Corses plus importante que d’habitude. Ils sont 10 sur 146 élèves. » indique Gérard Clerissi, le directeur de l’IRA de Bastia.
Les raisons sont nombreuses : la fonction publique attire beaucoup dans l’île, et la présence à Bastia de l’un des six IRA de France, ainsi que les préparations aux concours dispensées sur place, facilite la connaissance de ces instituts, créés en 1970. L’ouverture de l’IRA de Bastia remonte à 1979, et près de 6 000 élèves y ont été formés en près de 50 ans, aspirant à devenir cadres intermédiaires de l’État.
Pourtant, l’IRA de Bastia, comme toute la fonction publique, doit faire face à un certain désengouement, notamment à cause des projets visant à supprimer le fonctionnement à vie, des coupes budgétaires et des économies, qui rendent le travail dans le public de plus en plus compliqué.
Pour autant, le directeur de l’IRA de Bastia se veut confiant et parle plutôt de cycles : « Le service public, c’est un secteur qui attire toujours, peut-être un peu moins qu’avant. Ce que l’on constate depuis quelques années, c’est une légère érosion, mais lors du dernier concours, on a vu la courbe se redresser. Ce qui est encourageant. »
Pas de désaffection, donc, mais des raisons à chercher plutôt du côté de la balance entre l’offre et la demande entre les secteurs privé et public, un mouvement de longue durée : « Il y a un lien entre le marché du travail privé et le marché du travail public. Aujourd’hui, la croissance économique est plutôt molle, dans le privé le chômage réaugmente. Ce n’est peut-être pas sans rapport avec un déversement dans le secteur public. Si demain la croissance redémarrait fortement et que le privé embauchait beaucoup, on verrait sans doute arriver plus de candidats. »
Pas d’inquiétude concernant la réforme des IRA
Pas d’inquiétude non plus concernant l’avenir des IRA. La réforme proposée par Laurent Marcangeli, ministre de la Fonction publique, qui souhaite regrouper les IRA sous un établissement public centralisé et faire des IRA en région de simples « antennes », pose la question de la pérennité de l’IRA de Bastia.
Pour Gérard Clerissi, directeur de l’IRA de Bastia, si la réforme sera connue dans les prochains mois, l’IRA de Bastia, sous ce nom ou un autre, devrait rester sur le quai des Martyrs. Pour lui : « On a tendance à s’attacher à l’aspect superficiel des choses. L’important, ce n’est pas l’écume mais les courants profonds. C’est ce qui bouge ou pas. L’important, ce n’est pas la gouvernance administrative et juridique. Cela intéresse les directeurs des IRA. Mais ce qui intéresse vraiment les élèves, c’est la formation, indépendamment de l’architecture juridique. On va rester attachés à la formation de qualité des élèves. C’est du mécano administratif. Plus tard, il y aura d’autres réformes, ainsi va la vie de l’administration. »
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