"Lors d’une réunion contre la mafia à Ajaccio, des intervenants du public, avocats de profession, ont rappelé l’important dispositif d’exception français existant en matière de lutte contre le grand banditisme. L’un d’entre eux, candidat à l’élection municipale répondant à l'invitation des organisateurs a été mis en cause personnellement par un membre du public au mépris de la présomption d'innocence. Une avocate, future bâtonnier a été chahutée par une partie de la salle. Que la tribune ait laissé faire est choquant. Tout aussi grave, la profession d’avocat a été stigmatisée à plusieurs reprises. C’est dans ses conclusions que la tribune en vient à dire un mot sur le rôle des avocats dans notre société. Mais le ton général de cette réunion nous alerte sur la nécessité de redire avec force notre attachement aux droits de la défense dont les avocats sont les premiers garants au sein de l’institution judiciaire.
Pour la LDH, le respect de l’opinion de chacun est une condition première d’un débat dès lors que la parole ne se confond pas avec un appel à la délation, à l’auto-défense ou à la mise en cause de personnes. Un autre débat sur la mafia à Corte a permis cet échange contradictoire avec la présence à la tribune d’une diversité de points de vue.
Nous partageons tous une même inquiétude face aux conséquences de l’impunité. La solidarité envers les victimes, sans exclusive, est aussi une exigence. Nous nous interrogeons collectivement sur l’empreinte de la criminalité organisée dans notre société. Des points de vue différents s’expriment sur la manière de nommer ce qui constitue un défi majeur pour la Corse. Les mobilisations citoyennes actuelles disent un refus de la fatalité. Notre capacité à débattre sans craindre la contradiction est une condition de leur renforcement, non pas la polémique mais la controverse."
Pour la LDH, le respect de l’opinion de chacun est une condition première d’un débat dès lors que la parole ne se confond pas avec un appel à la délation, à l’auto-défense ou à la mise en cause de personnes. Un autre débat sur la mafia à Corte a permis cet échange contradictoire avec la présence à la tribune d’une diversité de points de vue.
Nous partageons tous une même inquiétude face aux conséquences de l’impunité. La solidarité envers les victimes, sans exclusive, est aussi une exigence. Nous nous interrogeons collectivement sur l’empreinte de la criminalité organisée dans notre société. Des points de vue différents s’expriment sur la manière de nommer ce qui constitue un défi majeur pour la Corse. Les mobilisations citoyennes actuelles disent un refus de la fatalité. Notre capacité à débattre sans craindre la contradiction est une condition de leur renforcement, non pas la polémique mais la controverse."
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