
En juin 2024, la Cour de Cassation avait maintenu la culpabilité de Valérie Bozzi prononcée en appel à Bastia fin 2022 pour prise illégale d'intérêts mais avait annulé sa peine et ordonné qu'elle soit rejugée par la cour d'appel d'Aix. La cour d'appel de Bastia avait reconnu coupable l'élue de cette commune où se trouve la station balnéaire de Porticcio, dans le golfe d'Ajaccio, de prise illégale d'intérêts, la condamnant à quatre mois de prison avec sursis, 5.000 euros d'amende et trois ans d'inéligibilité. Cette peine confirmait un jugement en première instance datant de 2021. Sylvestre Ceccaldi, son compagnon et père de ses deux enfants, a lui été condamné à six mois de prison avec sursis, 5.000 euros d'amende et trois ans d'inéligibilité, pour recel de prise illégale d'intérêts.
Mme Bozzi, par ailleurs avocate, présidente de la communauté de communes de la Pieve de l'Ornano et conseillère territoriale à l'assemblée de Corse, où elle est vice-présidente du groupe d'opposition de droite Un Soffiu novu, avait été reconnue coupable d'avoir présidé un conseil municipal en 2016 et d'avoir participé à un vote concernant la vente du bail commercial d'un terrain privé communal accueillant un établissement de plage. Or, il allait apparaître que l'acheteur était la SAS Alta Rocca, présidée par son compagnon. Il lui était également reproché d'avoir signé des concessions de plage au bénéfice de la SAS Alta Rocca en 2018. Quant à M. Ceccaldi, il aurait "bénéficié en connaissance de cause des décisions" de sa concubine, avait fait valoir l'accusation. "J'ai agi en totale transparence et dans l'intérêt de la commune", s'était défendue Valérie Bozzi.
Dans une seconde affaire dans laquelle elle est soupçonnée de favoritisme pour la passation du marché public de la vidéosurveillance sur sa commune, deux ans de prison avec sursis et cinq ans d'inéligibilité ont été requis mi-mars à Bastia.
Le procureur a aussi demandé à ce que la peine avec sursis probatoire soit soumise à l'obligation de payer une amende de 50.000 euros par Valérie Bozzi, également accusée de prise illégale d'intérêt. Un an de prison avec sursis et 10.000 euros d'amende ont été requis contre son compagnon, pour recel de prise illégale d'intérêt. Le jugement de cet autre dossier a été mis en délibéré à mercredi.
Mme Bozzi, par ailleurs avocate, présidente de la communauté de communes de la Pieve de l'Ornano et conseillère territoriale à l'assemblée de Corse, où elle est vice-présidente du groupe d'opposition de droite Un Soffiu novu, avait été reconnue coupable d'avoir présidé un conseil municipal en 2016 et d'avoir participé à un vote concernant la vente du bail commercial d'un terrain privé communal accueillant un établissement de plage. Or, il allait apparaître que l'acheteur était la SAS Alta Rocca, présidée par son compagnon. Il lui était également reproché d'avoir signé des concessions de plage au bénéfice de la SAS Alta Rocca en 2018. Quant à M. Ceccaldi, il aurait "bénéficié en connaissance de cause des décisions" de sa concubine, avait fait valoir l'accusation. "J'ai agi en totale transparence et dans l'intérêt de la commune", s'était défendue Valérie Bozzi.
Dans une seconde affaire dans laquelle elle est soupçonnée de favoritisme pour la passation du marché public de la vidéosurveillance sur sa commune, deux ans de prison avec sursis et cinq ans d'inéligibilité ont été requis mi-mars à Bastia.
Le procureur a aussi demandé à ce que la peine avec sursis probatoire soit soumise à l'obligation de payer une amende de 50.000 euros par Valérie Bozzi, également accusée de prise illégale d'intérêt. Un an de prison avec sursis et 10.000 euros d'amende ont été requis contre son compagnon, pour recel de prise illégale d'intérêt. Le jugement de cet autre dossier a été mis en délibéré à mercredi.