Jean-Simon Savelli et Christophe Pagliai : sur la même longueur d'ondes
"Nous sommes une équipe de continuité qui a pris la suite des dirigeants qui, depuis 20 ans, ont fait un travail de structuration et de crédibilisation du rugby en Corse" : c'est le premier message qu'ont voulu faire passer l'autre jour Jean-Simon Savelli et Christophe Pagliai qui, à travers le projet qu'ils ont défendu, avec succès, au mois de Juillet devant le monde régional du ballon ovale, ont l'ambition de voir, enfin, le rugby insulaire s'épanouir.
En quoi consiste t-il ?
Les deux dirigeants sont partis du constat, avéré, d'une baisse notable du nombre des licenciés.
Pourquoi ?
"Parce que sans doute n'étions pas nous assez vus. Parce que nous ne communiquions pas assez. Ou pas du tout" estime Jean-Simon Savelli.
Aujourd'hui, pour le nouveau comité corse de rugby, il est temps de faire bouger les choses. "Il n'est pas normal que le rugby qui, nous le savons, n'est pas la première discipline de l'île, subisse, à l'inverse de bien d'autres disciplines, une telle baisse" martèle t-il.
"Notre challenge sera de redonner au rugby ce qu'il mérite : beaucoup plus de licenciés, une meilleure visibilité sur toute la Corse, faire la démonstration au niveau des écoles de rugby notamment, que sa pratique n'est pas dangereuse…"
Christophe Pagliai pense, pour sa part, qu'il faut aller en chercher les raisons sur l'irrégularité des compétitions : "lorsque un plateau de jeunes est annulé, il arrive parfois que l'enfant reste pendant un mois et demi sans jouer à part participer à des entraînements. La déperdition est alors imparable"
Pour lui il faut aujourd'hui améliorer et renforcer les organisations de ces rassemblements en prévoyant, par exemple en cas de mauvais temps, un site de repli.
"Il y aurait dès lors une continuité. L'important est que les jeunes jouent plus, à travers ces plateaux et les animations assurées par les clubs."
De petites choses qui paraissent dérisoires "mais lorsque l'on paye une licence plus de 200€ et que l'on joue 2 ou 3 fois dans l'année, c'est plutôt décourageant" surenchérit Jean-Simon Savelli qui rappelle au passage que la récupération de l'enveloppe du transport "corse-continenent et continent-corse "va permettre aux jeunes insulaires "d'effectuer plus facilement et plus régulièrement un déplacement et recevoir tous les week-end des clubs continentaux".
Le président du comité en est persuadé : c'est par ce biais, avec des jeunes qui jouent tous les week-end et avec l'élan que vont lui donner ceux qui vont y venir ou qui reviennent à la discipline, que le rugby peut retrouver sa notoriété en Corse
Mais les bonnes idées des nouveaux hommes forts du comité corse ne s'arrêtent pas là.
Ils ont décidé, soutenus par l'équipe qui les entoure, que les médias, la com, l'événementiel feraient désormais partie du vocabulaire du ballon ovale insulaire. Et les uns et les autres veulent dans ce cadre faire venir le monde du rugby en Corse. Cela se ferait à la faveur de Journées organisées par région avec, pour commencer, des internationaux et la venue, au mois de Janvier de l'équipe de France féminine au mois qui prépare la prochaine coupe du Monde.
Etoffer les effectifs et faire la promotion de la discipline : c'est le premier pilier du projet qui se met aujourd'hui en place.
Le deuxième est tout contenu dans un seul mot : formation parce que au comité corse, tout le monde en est persuadé, le nombre de licenciés va croître rapidement. Dès lors faudra t-il former éducateurs et bénévoles.
Mais sur ce plan le comité disposent, déjà, des compétences indispensables
"Ils nous appartient désormais de permettre à ces bénévoles d'accéder plus encore à cette formation afin de transmettre leur savoir aux plus jeunes de nos licenciés qui vont, de la sorte, acquérir rapidement les, bons, réflexes qui les feront rivaliser avec les meilleurs demain."
Sur ce plan le comité corse a un sacré atout dans sa manche : un centre de haut niveau labellisé FFR, implanté dans la région bastiaise et désormais dans la région ajaccienne, qu'il veut entretenir et maintenir - c'est le troisième axe du projet des nouveaux dirigeants - " parce qu'il doit permettre aux jeunes corses de pouvoir atteindre un certain niveau sans avoir à s'exiler".
Nous vous en reparlerons.
Soutien à tous les clubs, actions durables à tous les niveaux, paix, sérénité, travail, confiance sont les autres axes de l'action mise en place par le comité corse qui, à l'orée de cette aventure, veut tirer un grand coup de chapeau aux bénévoles, d'hier et d'aujourd'hui, qui ont permis au rugby de traverser les cinquante années qui viennent de s'écouler. A l'heure du renouveau que le comité corse veut célébrer à partir des valeurs universelles du rubgy, de belles journées leur seront consacrées...
Combativité, solidarité, amitié, fraternité : c'est la devise de ce nouveau rugby corse, désormais à la relance, que Jean-Simon Savelli, Christophe Pagliai et consorts veulent désormais perpétuer !
En quoi consiste t-il ?
Les deux dirigeants sont partis du constat, avéré, d'une baisse notable du nombre des licenciés.
Pourquoi ?
"Parce que sans doute n'étions pas nous assez vus. Parce que nous ne communiquions pas assez. Ou pas du tout" estime Jean-Simon Savelli.
Aujourd'hui, pour le nouveau comité corse de rugby, il est temps de faire bouger les choses. "Il n'est pas normal que le rugby qui, nous le savons, n'est pas la première discipline de l'île, subisse, à l'inverse de bien d'autres disciplines, une telle baisse" martèle t-il.
"Notre challenge sera de redonner au rugby ce qu'il mérite : beaucoup plus de licenciés, une meilleure visibilité sur toute la Corse, faire la démonstration au niveau des écoles de rugby notamment, que sa pratique n'est pas dangereuse…"
Christophe Pagliai pense, pour sa part, qu'il faut aller en chercher les raisons sur l'irrégularité des compétitions : "lorsque un plateau de jeunes est annulé, il arrive parfois que l'enfant reste pendant un mois et demi sans jouer à part participer à des entraînements. La déperdition est alors imparable"
Pour lui il faut aujourd'hui améliorer et renforcer les organisations de ces rassemblements en prévoyant, par exemple en cas de mauvais temps, un site de repli.
"Il y aurait dès lors une continuité. L'important est que les jeunes jouent plus, à travers ces plateaux et les animations assurées par les clubs."
De petites choses qui paraissent dérisoires "mais lorsque l'on paye une licence plus de 200€ et que l'on joue 2 ou 3 fois dans l'année, c'est plutôt décourageant" surenchérit Jean-Simon Savelli qui rappelle au passage que la récupération de l'enveloppe du transport "corse-continenent et continent-corse "va permettre aux jeunes insulaires "d'effectuer plus facilement et plus régulièrement un déplacement et recevoir tous les week-end des clubs continentaux".
Le président du comité en est persuadé : c'est par ce biais, avec des jeunes qui jouent tous les week-end et avec l'élan que vont lui donner ceux qui vont y venir ou qui reviennent à la discipline, que le rugby peut retrouver sa notoriété en Corse
Mais les bonnes idées des nouveaux hommes forts du comité corse ne s'arrêtent pas là.
Ils ont décidé, soutenus par l'équipe qui les entoure, que les médias, la com, l'événementiel feraient désormais partie du vocabulaire du ballon ovale insulaire. Et les uns et les autres veulent dans ce cadre faire venir le monde du rugby en Corse. Cela se ferait à la faveur de Journées organisées par région avec, pour commencer, des internationaux et la venue, au mois de Janvier de l'équipe de France féminine au mois qui prépare la prochaine coupe du Monde.
Etoffer les effectifs et faire la promotion de la discipline : c'est le premier pilier du projet qui se met aujourd'hui en place.
Le deuxième est tout contenu dans un seul mot : formation parce que au comité corse, tout le monde en est persuadé, le nombre de licenciés va croître rapidement. Dès lors faudra t-il former éducateurs et bénévoles.
Mais sur ce plan le comité disposent, déjà, des compétences indispensables
"Ils nous appartient désormais de permettre à ces bénévoles d'accéder plus encore à cette formation afin de transmettre leur savoir aux plus jeunes de nos licenciés qui vont, de la sorte, acquérir rapidement les, bons, réflexes qui les feront rivaliser avec les meilleurs demain."
Sur ce plan le comité corse a un sacré atout dans sa manche : un centre de haut niveau labellisé FFR, implanté dans la région bastiaise et désormais dans la région ajaccienne, qu'il veut entretenir et maintenir - c'est le troisième axe du projet des nouveaux dirigeants - " parce qu'il doit permettre aux jeunes corses de pouvoir atteindre un certain niveau sans avoir à s'exiler".
Nous vous en reparlerons.
Soutien à tous les clubs, actions durables à tous les niveaux, paix, sérénité, travail, confiance sont les autres axes de l'action mise en place par le comité corse qui, à l'orée de cette aventure, veut tirer un grand coup de chapeau aux bénévoles, d'hier et d'aujourd'hui, qui ont permis au rugby de traverser les cinquante années qui viennent de s'écouler. A l'heure du renouveau que le comité corse veut célébrer à partir des valeurs universelles du rubgy, de belles journées leur seront consacrées...
Combativité, solidarité, amitié, fraternité : c'est la devise de ce nouveau rugby corse, désormais à la relance, que Jean-Simon Savelli, Christophe Pagliai et consorts veulent désormais perpétuer !
Le comité corse
Jean-Simon Savelli, président; Henry Savary, vice-président (formation); Fabrice Orsini, secrétaire général (règlements), Christelle Pietro, Agnès Destailleur; Henri Bonino (référent rugby féminin); Gérald Pescheux (Référent EDR); Christophe Pagliai (Trésorier); Joël Raffalli (Rugby , nouvelles pratiques); François Pagliai (Président EDR); Alain Del Moro (Discipline et cohésion sociale); Laurent Siraud (Sélection jeunes et sécurité); Eric Jehl; Jérôme Torre; Frédéric Tristani (Mutations, communication interne); Antoine Colonna (Mutations, communication interne), Frédéric Theurier (DTA); Bruno Grandjean et Denis Mathieu (Médecins)