Jean-Nicolas Antoniotti, président d’Inizià avec le maire de Bastia, Pierre Savelli, et le président de la CAB, Louis Pozzo di Borgo
200 m² de locaux flambant neufs dédiés à l’entrepreneuriat et à l’innovation. Voilà ce que vient d’inaugurer, ce jeudi 15 décembre, l’incubateur de projets Inizià, en partenariat avec la communauté d’agglomération de Bastia. Un outil indispensable, à en croire Jean-Nicolas Antoniotti, président d’Inizià. « Jusqu’à maintenant, on avait une excellente implantation à Ajaccio, mais on n’avait que des locaux administratifs à Bastia. Or, on ne peut pas faire d’incubation sans stimulation, sans avoir la capacité de se regrouper. C’était une nécessité absolue. » Un avis partagé par Pierre Savelli, maire de Bastia, qui a insisté au cours de la cérémonie sur l’importance de « rétablir l’équité territoriale » entre les deux pôles moteurs de la Corse.
C’est grâce à l’engagement de la communauté d’agglomération de Bastia que ces nouveaux locaux, situés au sein de la zone d’activité d’Erbajolo, ont pu voir le jour. Un investissement à moindre frais, comme l’explique Louis Pozzo Di Borgo, président de la CAB. « Nous avons créé une régie de travaux interne, donc tout a été effectué par les agents de la CAB, au seul coût du temps du travail et des matériaux. Nous n’avons pas fait appel à des entrepreneurs. Au-delà du prix, c’était important de démontrer qu’il n’y a pas que des paroles, mais aussi des actes. » Avec un objectif clair en tête : « que Bastia se réimpose comme une plateforme tournante de l’innovation, et un tremplin pour les jeunes entrepreneurs ».
C’est grâce à l’engagement de la communauté d’agglomération de Bastia que ces nouveaux locaux, situés au sein de la zone d’activité d’Erbajolo, ont pu voir le jour. Un investissement à moindre frais, comme l’explique Louis Pozzo Di Borgo, président de la CAB. « Nous avons créé une régie de travaux interne, donc tout a été effectué par les agents de la CAB, au seul coût du temps du travail et des matériaux. Nous n’avons pas fait appel à des entrepreneurs. Au-delà du prix, c’était important de démontrer qu’il n’y a pas que des paroles, mais aussi des actes. » Avec un objectif clair en tête : « que Bastia se réimpose comme une plateforme tournante de l’innovation, et un tremplin pour les jeunes entrepreneurs ».
"L’innovation, c’est dans tous les secteurs économiques"
Car concrètement, à partir de maintenant, ces locaux vont héberger huit start-ups choisies par Inizià, parmi la trentaine d’entreprises que comprend l’incubateur sur l’ensemble du territoire corse. « Jusque-là, elle étaient un peu livrées à elles-mêmes. Avec cet endroit, elles seront physiquement présentes, et c’est ça qui fait la qualité et la performance », se félicite Jean-Nicolas Antoniotti. Une sélection effectuée par un comité spécialisé, qui a d’ailleurs profité de l’occasion pour intégrer quatre nouvelles entreprises à l’incubateur de projets. « Nous en avons une qui est axée sur le traitement des déchets, une sur les cryptomonnaies, une totalement sur le numérique, et enfin une autre, brillante, sur l’utilisation de l’intelligence artificielle dans la lutte contre les incendies. »
Créée il y a quinze ans, Inizià n’a en effet pas pour seule vocation d’aider les entreprises du numérique, comme l’explique son président, satisfait de la direction prise. « L’innovation, ça se passe dans tous les secteurs économiques. Pour moi, l’agriculture, c’est l’un des secteurs d’innovation les plus importants. Les enjeux sont essentiels. Et on peut leur apporter beaucoup : du soutien, du coaching, des études juridiques, des études de marché… Tout ce qui est nécessaire. »
Créée il y a quinze ans, Inizià n’a en effet pas pour seule vocation d’aider les entreprises du numérique, comme l’explique son président, satisfait de la direction prise. « L’innovation, ça se passe dans tous les secteurs économiques. Pour moi, l’agriculture, c’est l’un des secteurs d’innovation les plus importants. Les enjeux sont essentiels. Et on peut leur apporter beaucoup : du soutien, du coaching, des études juridiques, des études de marché… Tout ce qui est nécessaire. »
Bientôt un nouveau site à Toga
Après la satisfaction du projet abouti, tous les acteur présents à l’inauguration, ce jeudi, ont tourné les yeux vers le futur, et les perspectives de développement d’Inizià. « On a un site de 2000 m² qui est en train de se mettre en place sur Toga. Ce sera un véritable campus d’entreprises dédiées à l’innovation, qui devrait voir le jour au mois de juin », se projette Louis Pozzo Di Borgo, conscient que « l’attractivité de la CAB dépendra des premiers résultats ». En clair, « quand les entreprises passeront de l’étape de projet à celle de réalisation, et auront un impact sur l’économie, tant insulaire que nationale ».
À plus longue échelle, Jean-Nicolas Antoniotti espère également développer l’activité d’Inizià à Corte. « Je suis persuadé que cela peut être un territoire important d’innovation, de par l’université. C’est une stratégie importante qu’on est en train d’examiner. » Un avis argumenté par les « très nombreux » projets reçus par l’incubateur de talents tous les ans, qui ne demandent qu’à être appuyés. Le mot de la fin pour Pierre Savelli, comblé par cet engouement, qui s’est fendu d’un exemple pratique avant de couper le ruban. « Chaque année, quand je vois des jeunes qui partent sur le continent avec leur bac mention très bien, je leur dis ‘revenez, revenez’. Mais il faut leur donner envie de revenir. C’est justement ce que l’on espère faire. »
À plus longue échelle, Jean-Nicolas Antoniotti espère également développer l’activité d’Inizià à Corte. « Je suis persuadé que cela peut être un territoire important d’innovation, de par l’université. C’est une stratégie importante qu’on est en train d’examiner. » Un avis argumenté par les « très nombreux » projets reçus par l’incubateur de talents tous les ans, qui ne demandent qu’à être appuyés. Le mot de la fin pour Pierre Savelli, comblé par cet engouement, qui s’est fendu d’un exemple pratique avant de couper le ruban. « Chaque année, quand je vois des jeunes qui partent sur le continent avec leur bac mention très bien, je leur dis ‘revenez, revenez’. Mais il faut leur donner envie de revenir. C’est justement ce que l’on espère faire. »