« Alors que l’inflation s’installe en France, +4,8% en un an selon l’Insee, les profits n’ont jamais été aussi importants pour les entreprises du CAC 40 : 80 milliards d'€ distribués aux actionnaires » souligne le syndicat.
Pour le syndicat cette inflation est manifeste sur bon nombre de produits au cours des 12 derniers mois : combustibles liquides + 84 %, gaz naturel + 41,3 %, services d’aides à domicile + 16 %, poissons frais +15,6 %, transports des passagers en train + 13,8 %, pâtes + 10,8 %. « Si les marges des entreprises explosent, les salaires et les pensions, eux, sont en berne et la perte du pouvoir d’achat s'accentue. Ainsi la DARES dans son rapport de mai 2022 indique, qu'en un an, le salaire moyen de base, compte tenu de l'inflation, baisse respectivement de 2% pour les employés, de 2,2% pour les ouvriers, de 2,7 % pour les professions intermédiaires et pour les cadres. En Corse, en 2022 et une pandémie plus tard, la situation s'est aggravée et rien, ou presque, n'a sérieusement été mis en œuvre pour juguler un niveau de prix excessivement élevé, malgré les nombreuses alertes de l'INSEE en 1995, 2006, 2010 et 2016. Rappelons que l’État mobilise environ 650 Millions d'€ par an pour des dispositifs spécifiques à la Corse pour lui permettre de surmonter les handicaps liés à l’insularité́. Ici comme ailleurs il est illusoire de vouloir juguler la perte de pouvoir d'achat par l'octroi sporadique de chèques aux foyers les plus précaires. Seule une augmentation générale des salaires et des retraites serait à même de récupérer les richesses accaparées par l'accumulation rentière. À condition de procéder à un blocage des prix sur les biens et services de première nécessité ».
La CGT réclame aujourd’hui une revalorisation des salaires et des pensions accompagnée d'un contrôle strict des prix des biens et services essentiels. « Seule une forte mobilisation autour des questions de pouvoir d'achat, et de répartition des richesses, pourra déboucher sur des résultats concrets au bénéfice de toute une population » conclut le syndicat.
Pour le syndicat cette inflation est manifeste sur bon nombre de produits au cours des 12 derniers mois : combustibles liquides + 84 %, gaz naturel + 41,3 %, services d’aides à domicile + 16 %, poissons frais +15,6 %, transports des passagers en train + 13,8 %, pâtes + 10,8 %. « Si les marges des entreprises explosent, les salaires et les pensions, eux, sont en berne et la perte du pouvoir d’achat s'accentue. Ainsi la DARES dans son rapport de mai 2022 indique, qu'en un an, le salaire moyen de base, compte tenu de l'inflation, baisse respectivement de 2% pour les employés, de 2,2% pour les ouvriers, de 2,7 % pour les professions intermédiaires et pour les cadres. En Corse, en 2022 et une pandémie plus tard, la situation s'est aggravée et rien, ou presque, n'a sérieusement été mis en œuvre pour juguler un niveau de prix excessivement élevé, malgré les nombreuses alertes de l'INSEE en 1995, 2006, 2010 et 2016. Rappelons que l’État mobilise environ 650 Millions d'€ par an pour des dispositifs spécifiques à la Corse pour lui permettre de surmonter les handicaps liés à l’insularité́. Ici comme ailleurs il est illusoire de vouloir juguler la perte de pouvoir d'achat par l'octroi sporadique de chèques aux foyers les plus précaires. Seule une augmentation générale des salaires et des retraites serait à même de récupérer les richesses accaparées par l'accumulation rentière. À condition de procéder à un blocage des prix sur les biens et services de première nécessité ».
La CGT réclame aujourd’hui une revalorisation des salaires et des pensions accompagnée d'un contrôle strict des prix des biens et services essentiels. « Seule une forte mobilisation autour des questions de pouvoir d'achat, et de répartition des richesses, pourra déboucher sur des résultats concrets au bénéfice de toute une population » conclut le syndicat.

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