Les infections aux streptocoques A connaissent une hausse inhabituelle chez les enfants dans plusieurs pays européens. Une quinzaine de décès ont été recensés au Royaume-Uni, deux en Espagne et en France, dont une petite fille de 3 ans en Nouvelle-Aquitaine.
En Corse la situation semble être sous contrôle. Selon les données qui nous ont été transmises ce lundi 12 décembre par l'agence régionale de la Santé "aucune hospitalisation pour des infections Invasives à Streptocoque n'a été enregistrée à l'hôpital d'Ajaccio depuis début novembre alors que une seule hospitalisation d’un cas de streptocoque A a été enregistrée au centre hospitalier de Bastia."
Pour limiter les risques de transmission, l'ARS de Corse conseille les gestes barrières classiques : lavage des mains, port du masque pour les personnes avec infections respiratoires, éternuer ou tousser dans le pli du coude. Pour celles et ceux qui seraient malades, il est recommandé de garder les plaies toujours propres et surveiller les signes d’infection : rougeur, œdème, écoulement et douleur. Voir le médecin immédiatement si une plaie semble infectée, surtout si elle est accompagnée de fièvre. Rester à la maison au moins 48 heures après le début du traitement aux antibiotiques pour l’angine streptococcique ou l’impétigo et surtout éviter les contacts avec des personnes fragiles (nourrissons, personnes âgées, patients immunodéprimés) notamment les 2-3 premiers jours.
Selon un un premier bilan réalisé par Santé publique France et publié ce lundi 12 décembre 2022, le pays observe une "hausse inhabituelle chez les enfants" des infections à Streptocoques A, notamment les scarlatines depuis le mois de septembre 2022.
"Les niveaux observés sont proches de ceux observés avant la pandémie de Covid-19". détaille l'organisme qui note une augmentation même "très marquée depuis le mois de novembre chez les enfants avec des niveaux dépassant ceux de 2019".
"Les niveaux observés sont proches de ceux observés avant la pandémie de Covid-19". détaille l'organisme qui note une augmentation même "très marquée depuis le mois de novembre chez les enfants avec des niveaux dépassant ceux de 2019".
En Corse la situation semble être sous contrôle. Selon les données qui nous ont été transmises ce lundi 12 décembre par l'agence régionale de la Santé "aucune hospitalisation pour des infections Invasives à Streptocoque n'a été enregistrée à l'hôpital d'Ajaccio depuis début novembre alors que une seule hospitalisation d’un cas de streptocoque A a été enregistrée au centre hospitalier de Bastia."
L'importance des gestes barrière
Ces bactéries peuvent être notamment à l’origine de la scarlatine, de l’impétigo ou de l’angine et seulement plus rarement, "il est responsable d’infections invasives graves (infections cutanées nécrosantes, des infections puerpérales, des pneumopathies et pleuropneumopathies et des méningites) qui peuvent être associées à un syndrome de choc toxique streptococcique (SCTS)." explique Santé Publique France.
Ces bactéries peuvent être notamment à l’origine de la scarlatine, de l’impétigo ou de l’angine et seulement plus rarement, "il est responsable d’infections invasives graves (infections cutanées nécrosantes, des infections puerpérales, des pneumopathies et pleuropneumopathies et des méningites) qui peuvent être associées à un syndrome de choc toxique streptococcique (SCTS)." explique Santé Publique France.
Pour limiter les risques de transmission, l'ARS de Corse conseille les gestes barrières classiques : lavage des mains, port du masque pour les personnes avec infections respiratoires, éternuer ou tousser dans le pli du coude. Pour celles et ceux qui seraient malades, il est recommandé de garder les plaies toujours propres et surveiller les signes d’infection : rougeur, œdème, écoulement et douleur. Voir le médecin immédiatement si une plaie semble infectée, surtout si elle est accompagnée de fièvre. Rester à la maison au moins 48 heures après le début du traitement aux antibiotiques pour l’angine streptococcique ou l’impétigo et surtout éviter les contacts avec des personnes fragiles (nourrissons, personnes âgées, patients immunodéprimés) notamment les 2-3 premiers jours.