Huit mois de prison ferme sans mandat de dépôt et cinq mois de prison avec sursis. Ce sont les peines qui ont été prononcées par le tribunal grande instance de Bastia à l’encontre de Maxime Susini et Jean-Daniel Cortopassi. Les deux hommes étaient jugés en comparution immédiate pour violence avec armes sur personne dépositaire de l’autorité publique.
Lee procureur de la République avait requis 8 mois de prison avec maintien en détention à l’encontre de Maxime Susini au vu de son casier judiciaire, et 8 mois avec sursis pour Jean-Daniel Cortopassi.
« C’est une peine qui ne prononce pas de mandat de dépôt mais je ne suis pas satisfaite du résultat » a souligné Me Marie-Line Orsetti, avocate de Maxime Susini pour qui l’affaire tourne à une surenchère de la sécurité « On anticipe d’éventuels évènements et on a créé des tensions qui sont à l’origine de certains affrontements ». Même son de cloche du côté de l’autre avocat de la défense « C’est un cycle infernal depuis l’affaire Reims-Bastia. Mon client paie aussi pour un contexte » a renchéri Me Benjamin Genuini.
Des faits qui remontent au 18 janvier devant le palais de justice de Bastia où plusieurs personnes s’étaient rassemblées en signe de soutien au jeune Ghjilormu Garelli et demandaient la remise en liberté, de deux supporters de Bastia 1905, Julien Muselli et Adrien Matarise. Des échauffourées avaient éclaté entre les proches et soutiens des prévenus qui souhaitaient assister à l’audience et les forces de l’ordre qui ont fait usage de gaz lacrymogène.
Lee procureur de la République avait requis 8 mois de prison avec maintien en détention à l’encontre de Maxime Susini au vu de son casier judiciaire, et 8 mois avec sursis pour Jean-Daniel Cortopassi.
« C’est une peine qui ne prononce pas de mandat de dépôt mais je ne suis pas satisfaite du résultat » a souligné Me Marie-Line Orsetti, avocate de Maxime Susini pour qui l’affaire tourne à une surenchère de la sécurité « On anticipe d’éventuels évènements et on a créé des tensions qui sont à l’origine de certains affrontements ». Même son de cloche du côté de l’autre avocat de la défense « C’est un cycle infernal depuis l’affaire Reims-Bastia. Mon client paie aussi pour un contexte » a renchéri Me Benjamin Genuini.
Des faits qui remontent au 18 janvier devant le palais de justice de Bastia où plusieurs personnes s’étaient rassemblées en signe de soutien au jeune Ghjilormu Garelli et demandaient la remise en liberté, de deux supporters de Bastia 1905, Julien Muselli et Adrien Matarise. Des échauffourées avaient éclaté entre les proches et soutiens des prévenus qui souhaitaient assister à l’audience et les forces de l’ordre qui ont fait usage de gaz lacrymogène.
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