Il est conforté par le discours prononcé par Jean Jaurès le 19 Juin 1906 devant la chambre des députés.
"La violence, c’est chose grossière, palpable, saisissable, chez les ouvriers : un geste de menace, il est vu, il est noté. Un acte de brutalité, il est vu, il est retenu.
Le patronat n’a pas besoin lui, pour exercer une action violente, de gestes désordonnés et de paroles tumultueuses... Quelques hommes se rassemblent à huit clos, dans la sécurité, dans l’intimité d’un conseil d’administration, et à quelques-uns, sans violences, sans gestes desordonnés, sans éclats de voix, comme des diplomates causant autour du tapis vert, ils décident..
Ainsi, tandis que l’acte de violence de l’ouvrier apparaît toujours, est toujours défini, toujours aisément frappé, la responsabilité profonde et meurtrière des grands patrons, des grands capitalistes, elle se dérobe, elle s’évanouit dans une sorte d’obscurité..."
Fin du Monde et Fin de mois signé Jean-François Bernardini (vidéo ci-dessus) est bien dans l'air du temps...
"La violence, c’est chose grossière, palpable, saisissable, chez les ouvriers : un geste de menace, il est vu, il est noté. Un acte de brutalité, il est vu, il est retenu.
Le patronat n’a pas besoin lui, pour exercer une action violente, de gestes désordonnés et de paroles tumultueuses... Quelques hommes se rassemblent à huit clos, dans la sécurité, dans l’intimité d’un conseil d’administration, et à quelques-uns, sans violences, sans gestes desordonnés, sans éclats de voix, comme des diplomates causant autour du tapis vert, ils décident..
Ainsi, tandis que l’acte de violence de l’ouvrier apparaît toujours, est toujours défini, toujours aisément frappé, la responsabilité profonde et meurtrière des grands patrons, des grands capitalistes, elle se dérobe, elle s’évanouit dans une sorte d’obscurité..."
Fin du Monde et Fin de mois signé Jean-François Bernardini (vidéo ci-dessus) est bien dans l'air du temps...