C'est Claire Cécile Montecatini, entourée de Henri Malosse et de Raynald Amadei qui souhaitait à tous la bienvenue avant de présenter l'association, à qui l'on doit cette rencontre.
" Nous sommes ici ce soir dans le cadre de notre jeune association, Pensà l'Avvene, présidée par Henri Malosse, ancien président du Conseil Economique et Social Européen dont il est d'ailleurs toujours membre.
Puis, s'adressant à Henri Malosse, elle lançait le débat en posant la première question, celle de l'avenir de la Clorse dans l'Europe après le Brexit.
A son tour, Henri Malosse remerciait le propriétaire du Domaine Pierre Acquaviva pour son accueil dans cet endroit paradisiaque et saluait la présence dans le public de "Nanette" Maupertuis, conseillère exécutive de Corse en charge des affaires européennes.
Au cours de son intervention, l'ancien président CES Européen est revenu sur les fraisons de ce Brexit et sur ses conséquence.
"Le vote du Brexit est le vote de ceux qui ont perdu confiance en l’Europe"
Cette perte de confiance s’est déjà exprimée lors des 4 derniers référendums dans l’Union Européenne en 1 an. (Grèce, Danemark, Pays Bas, Angleterre) rappelait Henri Malosse avant d'ajouter: "70 ans après, n’est il pas temps de revoir le projet Européen, revoir la façon dont l’U.E fonctionne, la bureaucratie à pris le dessus au mépris de l’idéal Européen.Les contradictions de l’Europe, pensée unique, un modèle démocratique, un modèle de développement économique qui doit être la règle. L’Europe a un vrai problème de communication » .
"Il faut que la Corse retrouve sa place stratégique dans la Méditerranée"
« La Corse dans tout ça a une chance énorme, depuis les élections de décembre 2015, elle affiche une volonté de gouverner les affaires publiques de la Corse de manière transparente dans le respect des identités et des citoyens, pas de dépenses excessives et une recherche d’émancipation de la tutelle administrative nationale.
Les citoyens veulent pouvoir régler les affaires proche de la ou ils sont, et veulent aussi que leur vote soit respecté
l faut que la Corse retrouve sa place dans l’Histoire et dans sa géographie pour sa place stratégique dans la Méditerranée.
D’autre pays utilisent la coofficialité de la langue, la Suisse, le Pays de Galle etc.. Il faut prendre en compte nos potentiels énergétiques qui peuvent nous rendre auto suffisant dans ce domaine.
Toutes ces actions permettent d’imaginer une émancipation raisonnée.
Nous pouvons penser l’avenir avec une démocratie directe, car les schémas actuels deviennent obsolètes.
Se donner les moyens de consultations populaires et recentrer les valeurs, éduquer les plus jeunes à la politique dans la cité, pour comprendre son action sont des axes sur lesquels nous devons travailler".
Et de marteler :
« Le salut ne viendra pas de Paris mais de notre capacité à travailler ensemble, sans visions partisanes, avec pour seule priorité le sens de l’intérêt général".
Le débat qui devait suivre a été d'une très grande richesse.