Le Maire a présenté les orientations du budget 2018 qui sera voté en janvier. Le groupe communiste a dénoncé des choix budgétaires marqués par une hausse constante de la pression fiscale, des taxes et des redevances, par un volume très insuffisant des investissements, par une augmentation brutale des emplois précaires.
Fiscalité, taxes et redevances: tous les voyants sont au rouge!
Entre 2014 et 2017, la municipalité a conduit une révision à marche forcée de la valeur locative de 11 497 logements sur les 20 2012 que compte notre ville. Cette valeur sert de base au calcul des impôts locaux. Ce choix politique se traduit par une hausse moyenne de 200 euros pour chaque contribuable concerné mais a rapporté 2,3 millions d'euros de recettes pour le budget. Sous l'effet d'une politique de matraquage de PV (plus de 27 000 en 2016), les recettes d'amendes de police sont passées de 412 953 en 2013 à 945 845 euros en 2017 et celles des horodateurs de 582 088 euros en 2013 à 919 598 euros en 2016 et 1 million d'euros prévus en 2017.
La municipalité affirme qu'elle n'actionne pas le levier fiscal. C'est faux: en 4 ans, elle a prélevé plus de 3 millions d'euros supplémentaires dans le porte-monnaie des Bastiais! Le budget 2018 s'annonce aussi douloureux: le projet de stationnement payant de tout le centre ville est de nouveau à l'ordre du jour et une hausse de 10% des droits de place sera appliquée à tous les commerces du secteur.
Grands travaux: beaucoup d'annonces mais, déjà, deux ans de retard
La politique d'investissement est à la traîne. Par rapport à son plan d'investissement de 100 millions d'euros de 2016 à 2020, la municipalité a déjà deux ans de retard.
2016/2017: 34 millions de prévisions mais 17 de réalisations. 2018: sur 22 millions prévus au plan seuls 15 seront inscrits au budget. Heureusement pour notre ville, 44 millions d'euros de travaux ont été réalisés entre 2014 et 2015 sur la lancée des projets engagés et financés par la précédente municipalité.
Plus d'emplois mais aussi plus de précarité
Concernant les frais de gestion (46 millions d'euros), la plus grande partie (31millions d'euros) est consacrée aux dépenses de personnel. Le groupe communiste a fait un constat et a exprimé une préoccupation. En début de mandature, la municipalité avait fixé la hausse annuelle de ces dépenses à 1,5%. Cet objectif n'est pas atteint: cette augmentation a été de 4% par an(+ 5 millions d'euros au total de 2014 à 2018). D'autre part, si les effectfs sont passés de 634 fin 2013 à 712 fin 2017, la proportion de titulaires a chuté de 94% à 86%. Le groupe communiste exprime son inquiétude face au nombre élevé d'emplois précaires: 102 fin 2017 contre 38 fin 2013.
Fiscalité, taxes et redevances: tous les voyants sont au rouge!
Entre 2014 et 2017, la municipalité a conduit une révision à marche forcée de la valeur locative de 11 497 logements sur les 20 2012 que compte notre ville. Cette valeur sert de base au calcul des impôts locaux. Ce choix politique se traduit par une hausse moyenne de 200 euros pour chaque contribuable concerné mais a rapporté 2,3 millions d'euros de recettes pour le budget. Sous l'effet d'une politique de matraquage de PV (plus de 27 000 en 2016), les recettes d'amendes de police sont passées de 412 953 en 2013 à 945 845 euros en 2017 et celles des horodateurs de 582 088 euros en 2013 à 919 598 euros en 2016 et 1 million d'euros prévus en 2017.
La municipalité affirme qu'elle n'actionne pas le levier fiscal. C'est faux: en 4 ans, elle a prélevé plus de 3 millions d'euros supplémentaires dans le porte-monnaie des Bastiais! Le budget 2018 s'annonce aussi douloureux: le projet de stationnement payant de tout le centre ville est de nouveau à l'ordre du jour et une hausse de 10% des droits de place sera appliquée à tous les commerces du secteur.
Grands travaux: beaucoup d'annonces mais, déjà, deux ans de retard
La politique d'investissement est à la traîne. Par rapport à son plan d'investissement de 100 millions d'euros de 2016 à 2020, la municipalité a déjà deux ans de retard.
2016/2017: 34 millions de prévisions mais 17 de réalisations. 2018: sur 22 millions prévus au plan seuls 15 seront inscrits au budget. Heureusement pour notre ville, 44 millions d'euros de travaux ont été réalisés entre 2014 et 2015 sur la lancée des projets engagés et financés par la précédente municipalité.
Plus d'emplois mais aussi plus de précarité
Concernant les frais de gestion (46 millions d'euros), la plus grande partie (31millions d'euros) est consacrée aux dépenses de personnel. Le groupe communiste a fait un constat et a exprimé une préoccupation. En début de mandature, la municipalité avait fixé la hausse annuelle de ces dépenses à 1,5%. Cet objectif n'est pas atteint: cette augmentation a été de 4% par an(+ 5 millions d'euros au total de 2014 à 2018). D'autre part, si les effectfs sont passés de 634 fin 2013 à 712 fin 2017, la proportion de titulaires a chuté de 94% à 86%. Le groupe communiste exprime son inquiétude face au nombre élevé d'emplois précaires: 102 fin 2017 contre 38 fin 2013.