Mais on doit à la vérité de dire que les représentants du rassemblement de la gauche et des démocrates de progrès ont donné bien plus l'impression de se manifester pour occuper le terrain que pour critiquer véritablement les rapports qui sont venus en discussion devant l'assemblée communale.
Il en est allé ainsi au terme de la présentation effectuée par Didier Grassi de la charte de démocratie participative locale dont Bastia - première ville de Corse à le faire - se dotera au cours des semaines à venir. Avec dans son sillage des comités de quartier, encouragés et écoutés, de façon à associer en permanence les Bastiais.
Julien Morganti sur les bancs de la majorité a applaudi à l'initiative qui concrétise "une promesse de campagne" mais qui en revanche ne sera "crédible et audible" que si les comités de quartier sont "représentatifs".
Mattea Lacave, a dit, elle aussi, sa satisfaction en soulignant au passage que la charte sera traduite en Corse et mise en ligne sur le site de la mairie.
Le même sentiment était partagé par Philippe Peretti.
Le ton a changé avec l'intervention de Francis Riolacci qui s'est interrogé sur la crédibilité des futurs comité de quartier et de leur mode de constitution. Pour lui il conviendra de procéder par tirage au sort. Mais à quoi serviront-ils s'il n'y a pas "un projet ou un programme qui structure le développement urbain?"
Le reproche à l'adresse de la majorité était clair.
Gilles Simeoni au-delà de la réponse technique sur la désignation future des comités s'est dit pour sa part "heureux de ce moment - par ailleurs cité en exemple par Paris - que la majorité précédente n'avait pu ou n'avait pas voulu réaliser…"
Après Francis Riolacci c'est Jean Zuccarelli qui s'y est mis.
Favorable sur le principe il s'est montré réservé sur le cadre de travail des comités appelés à s'appuyer " sur un projet urbain que nous ne connaissons pas à ce jour".
Une autre façon de dire : vous êtes là depuis le mois de Mars mais nous n'avons encore rien vu de vos projets.
Emmanuelle de Gentili dans un long plaidoyer a dit, pour sa part, tout le bien qu'elle pensait de cette charte, démarche "politique mais pas politicienne" qui va inviter les Bastiais à s'impliquer pour un… projet à 20 ans auquel les habitants des quartiers seront associés à travers les futurs comités.
Le conseil municipal a adopté le rapport, l'opposition, qui n'a formulé aucune objection à la proposition ayant formulé une abstention… d'attente jusqu'au prochain conseil municipal et la composition des comités de quartier !
Autre rapport qui a valu à la majorité le même type de remarques de la part de Jean Zuccarelli et Francis Riolacci : la convention-cadre devant lier la ville de Bastia à l'université de Corse.
"Il n'y a jamais eu de lien entre Bastia et l'université" a expliqué Gilles Simeoni qui, par le truchement de cette convention et d'actions concrètes, entend que la ville évoluent vers trois dimensions majeures : Bastia ville durable, ville maritime et ville méditerranéenne.
En écho Jean Zuccarelli a cependant relevé l'université n'exerçait aucune activité sur Bastia et pas davantage sur le territoire de la communauté d'agglomération. "Le recrutement prioritaire des étudiants de l'université me dérange aussi un peu" ajoutait-il en faisant allusion à la volonté de la ville "d'élargir son potentiel d'accueil et d'insertion des étudiants de l'université de Corse".
Emmanuelle de Gentili n'a pas apprécié mais s'est félicitée de cette convention considérée considérée comme une "première pierre". Michel Castellani l'a suivie sur ce plan. François Tatti a salué l'iniatiative qui n'est "pas un acte banal". Et Mattea Lacave a dit, qu'élue, elle avait déjà des liens avec l'université.
Francis Riolacci a alors repris le thème développé auparavant : le "retard mis par la municipalité à mettre en place ses projets". Ici celui de Bastia ville durable, ville maritime et ville méditerranéenne.
Gilles Simeoni ne s'est pas alors privé de relever la position paradoxale de l'opposition qui "accepte mais qui ne peut pas adhérer" ou d'avouer qu'il ne pas parvenait à faire la part entre son "positionnement" et sa "posture" avant de lui rappeler : "En 6 mois nous avons plus fait que vous en 15, 20 ou 30 ans! "
Pour le maire de Bastia cette convention est "un acte fondateur, essentiel".
L'assemblée l'a bien compris : elle l'a votée à… l'unanimité.
Prochaine séance du conseil municipal, qui a évoqué beaucoup d'autres sujets sur lesquels nous reviendrons, le 23 Décembre.
"Mais nous ne ferons pas de cadeaux" a prévenu Gilles Simeoni !
Il en est allé ainsi au terme de la présentation effectuée par Didier Grassi de la charte de démocratie participative locale dont Bastia - première ville de Corse à le faire - se dotera au cours des semaines à venir. Avec dans son sillage des comités de quartier, encouragés et écoutés, de façon à associer en permanence les Bastiais.
Julien Morganti sur les bancs de la majorité a applaudi à l'initiative qui concrétise "une promesse de campagne" mais qui en revanche ne sera "crédible et audible" que si les comités de quartier sont "représentatifs".
Mattea Lacave, a dit, elle aussi, sa satisfaction en soulignant au passage que la charte sera traduite en Corse et mise en ligne sur le site de la mairie.
Le même sentiment était partagé par Philippe Peretti.
Le ton a changé avec l'intervention de Francis Riolacci qui s'est interrogé sur la crédibilité des futurs comité de quartier et de leur mode de constitution. Pour lui il conviendra de procéder par tirage au sort. Mais à quoi serviront-ils s'il n'y a pas "un projet ou un programme qui structure le développement urbain?"
Le reproche à l'adresse de la majorité était clair.
Gilles Simeoni au-delà de la réponse technique sur la désignation future des comités s'est dit pour sa part "heureux de ce moment - par ailleurs cité en exemple par Paris - que la majorité précédente n'avait pu ou n'avait pas voulu réaliser…"
Après Francis Riolacci c'est Jean Zuccarelli qui s'y est mis.
Favorable sur le principe il s'est montré réservé sur le cadre de travail des comités appelés à s'appuyer " sur un projet urbain que nous ne connaissons pas à ce jour".
Une autre façon de dire : vous êtes là depuis le mois de Mars mais nous n'avons encore rien vu de vos projets.
Emmanuelle de Gentili dans un long plaidoyer a dit, pour sa part, tout le bien qu'elle pensait de cette charte, démarche "politique mais pas politicienne" qui va inviter les Bastiais à s'impliquer pour un… projet à 20 ans auquel les habitants des quartiers seront associés à travers les futurs comités.
Le conseil municipal a adopté le rapport, l'opposition, qui n'a formulé aucune objection à la proposition ayant formulé une abstention… d'attente jusqu'au prochain conseil municipal et la composition des comités de quartier !
Autre rapport qui a valu à la majorité le même type de remarques de la part de Jean Zuccarelli et Francis Riolacci : la convention-cadre devant lier la ville de Bastia à l'université de Corse.
"Il n'y a jamais eu de lien entre Bastia et l'université" a expliqué Gilles Simeoni qui, par le truchement de cette convention et d'actions concrètes, entend que la ville évoluent vers trois dimensions majeures : Bastia ville durable, ville maritime et ville méditerranéenne.
En écho Jean Zuccarelli a cependant relevé l'université n'exerçait aucune activité sur Bastia et pas davantage sur le territoire de la communauté d'agglomération. "Le recrutement prioritaire des étudiants de l'université me dérange aussi un peu" ajoutait-il en faisant allusion à la volonté de la ville "d'élargir son potentiel d'accueil et d'insertion des étudiants de l'université de Corse".
Emmanuelle de Gentili n'a pas apprécié mais s'est félicitée de cette convention considérée considérée comme une "première pierre". Michel Castellani l'a suivie sur ce plan. François Tatti a salué l'iniatiative qui n'est "pas un acte banal". Et Mattea Lacave a dit, qu'élue, elle avait déjà des liens avec l'université.
Francis Riolacci a alors repris le thème développé auparavant : le "retard mis par la municipalité à mettre en place ses projets". Ici celui de Bastia ville durable, ville maritime et ville méditerranéenne.
Gilles Simeoni ne s'est pas alors privé de relever la position paradoxale de l'opposition qui "accepte mais qui ne peut pas adhérer" ou d'avouer qu'il ne pas parvenait à faire la part entre son "positionnement" et sa "posture" avant de lui rappeler : "En 6 mois nous avons plus fait que vous en 15, 20 ou 30 ans! "
Pour le maire de Bastia cette convention est "un acte fondateur, essentiel".
L'assemblée l'a bien compris : elle l'a votée à… l'unanimité.
Prochaine séance du conseil municipal, qui a évoqué beaucoup d'autres sujets sur lesquels nous reviendrons, le 23 Décembre.
"Mais nous ne ferons pas de cadeaux" a prévenu Gilles Simeoni !