Ce samedi 15 décembre, à l'occasion de l'acte V du mouvement des Gilets jaunes, une petite troupe rassemblée sous un drapeau corse au rond point de Nogues à Bastia annonce la création d’un collectif citoyen « Le Casabianca » hostile au pouvoir. Insatisfaits par les annonces du gouvernement, de nombreux gilets jaunes se sont en effet rassemblés à Bastia tout comme au rond-point du numéro 4 de Biguglia, pour réclamer à Emmanuel Macron plus de pouvoir d’achat.
Et même si la mobilisation des "gilets jaunes" était en net recul samedi dans toute la France, avec quelque 66.000 manifestants à contre 126.000 comptabilisés à la même heure samedi dernier, selon des chiffres fournis par le ministère de l’Intérieur, à Bastia cette cinquième journée de manifestation a coïncidé avec la création d’in collectif citoyen contrastant avec les violents heurts des semaines précédentes mais qui réclame à Emmanuel Macron plus de pouvoir d’achat.
Et même si la mobilisation des "gilets jaunes" était en net recul samedi dans toute la France, avec quelque 66.000 manifestants à contre 126.000 comptabilisés à la même heure samedi dernier, selon des chiffres fournis par le ministère de l’Intérieur, à Bastia cette cinquième journée de manifestation a coïncidé avec la création d’in collectif citoyen contrastant avec les violents heurts des semaines précédentes mais qui réclame à Emmanuel Macron plus de pouvoir d’achat.
Le Casabianca, comme l’annonce son porte-parole Hugues Racamier, est un collectif qui a décidé de s'organiser pour faire remonter des propositions concrètes : devenir une force régionale et puis nationale pour exprimer les doléances au président Macron. Ce mouvement spontané veut faire des propositions pour "rendre le pouvoir au peuple" comme le soulignent tous ceux qui le composent. Après une minute de silence observée à la mémoire d’Edmond Simeoni, des victimes de l'attentat mais aussi pour les Gilets jaunes décédés, les Gilets bastiais ont expliqué "qu’il n’était pas question de blocages ou violences mais plutôt d'actions symboliques."
Le ton collectif n'est pas à l'agressivité «mais on continue à être présents. On ne baisse pas les bras.»
« On entend dire que le mouvement s'affaiblit, on verra bien demain.»
Pour les contacter, LeCasabianca@gmx.fr
ou sur Facebook Gilets Jaunes Bastia
Le ton collectif n'est pas à l'agressivité «mais on continue à être présents. On ne baisse pas les bras.»
« On entend dire que le mouvement s'affaiblit, on verra bien demain.»
Pour les contacter, LeCasabianca@gmx.fr
ou sur Facebook Gilets Jaunes Bastia