Cela fait maintenant plus de 4 ans que ce militant indépendantiste est détenu dans les prisons françaises en attente de son jugement. Quatre années passées sans contact avec l'extérieur, quatre années passées à un millier de kilomètres de sa famille et de ses proches. Quatre années enfin, au bout desquelles il aurait dû être remis en liberté, la durée de détention provisoire étant fixée à 4 ans au maximum par la loi.
Mais une fois de plus, la loi n'a pas été la même pour tout le monde, une fois de plus un militant indépendantiste a subi une véritable justice d'exception. La détention provisoire d'Eric Marras a été prolongée de 6 mois sans aucune raison valable, mais simplement pour l'empêcher de rentrer auprès des siens et de comparaître libre à son procès. Une énième provocation à l'égard du mouvement national que nous condamnons fermement.
Par la même occasion, nous souhaitons saluer son attitude irréprochable : Durant ces longues années d'emprisonnement, Eric n'a cessé de revendiquer avec courage et détermination son attachement à la lutte de libération nationale devant les magistrats en charge de son dossier. A travers cette tribune politique qui se tiendra jeudi prochain au palais de justice de Paris, ce n'est pas un individu qui sera jugé mais bel et bien la revendication indépendantiste, le droit légitime du peuple corse à disposer de lui même.
Nous tenons à réaffirmer notre position en faveur d'une amnistie des prisonniers politiques corses, sans aucune condition ni exception. Il s'agit là d'une étape incontournable de la résolution du problème politique corse.
Libertà per i patriotti !
Mais une fois de plus, la loi n'a pas été la même pour tout le monde, une fois de plus un militant indépendantiste a subi une véritable justice d'exception. La détention provisoire d'Eric Marras a été prolongée de 6 mois sans aucune raison valable, mais simplement pour l'empêcher de rentrer auprès des siens et de comparaître libre à son procès. Une énième provocation à l'égard du mouvement national que nous condamnons fermement.
Par la même occasion, nous souhaitons saluer son attitude irréprochable : Durant ces longues années d'emprisonnement, Eric n'a cessé de revendiquer avec courage et détermination son attachement à la lutte de libération nationale devant les magistrats en charge de son dossier. A travers cette tribune politique qui se tiendra jeudi prochain au palais de justice de Paris, ce n'est pas un individu qui sera jugé mais bel et bien la revendication indépendantiste, le droit légitime du peuple corse à disposer de lui même.
Nous tenons à réaffirmer notre position en faveur d'une amnistie des prisonniers politiques corses, sans aucune condition ni exception. Il s'agit là d'une étape incontournable de la résolution du problème politique corse.
Libertà per i patriotti !