Ghislain Printant : "Ils me fatiguent avec le contexte de Furiani!"

Entretien avec le technicien bastiais

- Ghislain Printant un lendemain de victoire ?
- Il y a eu décrassage dimanche matin. Il a fallu faire travailler ceux qui avaient très peu joué et faire un retour sur le match avec le groupe puis établir le bilan de tous les pépins physiques rencontrés par les uns et les autres. Dans l'après-midi je me suis retrouvé au milieu de milliers de bastiais à marcher… Puis à partir de 17 heures je me suis posé devant  la télévision et j'ai… mangé du football !

- On ne profite pas plus d'une victoire face au Paris Saint-Germain ?
- Ma fonction fait que l'on ne peut pas savourer pendant et on a du mal à savourer après. D'autant qu'on a la chance d'avoir un bel événement à venir avec, dès ce mardi, unquart de finale de la coupe de la Ligue face à Rennes. Il fallut, dès lors s'y pencher sans prendre de retard. Penser à l'équipe à l'adversaire : le travail reprend vite le dessus.

- L'état de votre groupe avant Rennes ?
- Fatigué. Je sais qu'on a mal aux jambes mais comme la tête va bien, je pense que la tête va pouvoir aider les jambes non pas à réaliser un exploit mais faire en sorte que le Sporting puisse poursuivre sa route dans cette compétition. Nous sommes des compétiteurs, nous sommes en quarts et nous voulons poursuivre… 

- Comment faites vous pour donner à votre groupe l'envie d'avoir autant envie : Même lorsque la situation paraît désespérée il y a des ressources pour revenir et gagner un match ?

- Mes joueurs me surprennent de matchs en match et de jour en jour. Je suis admiratif.

- Vous avez un secret pour les transcender ?
- Non aucun. Il y a un groupe - ceux qui sont sur le terrain  et ceux qui sont sur le banc - qui vit bien, qui va chercher les choses. Il a tellement envie de réussir… 
Les garçons ont compris qu'il fallait se lâcher, qu'il ne servait à rien de se lamenter, de vivre retranchés. Moi je leur demande : "libérez-vous osez,  tentez, faites-vous plaisir". Dans ces deux verbes "osez, tentez", utilisés lors de la causerie d'avant-match, je vois la volée de Julian Palmieri. Il a osé, il a tenté. On a vu le résultat. Et c'est tant mieux pour nous ! Ils engrangent ainsi confiance match après match. Même lorsque les résultats n'étaient pas là, je sentais que les joueurs se libéraient. Je me souviens a voir dit que le jour où l'équipe ne jouera plus avec le spectre de la relégation, elle sera capable de faire de belles choses. J'en suis toujours persuadé parce qu'il l y a de bons joueurs,  un super état d'esprit et c'est un plaisir de les entraîner…  

Sporting-Rennes : coup d'envoi ce mardi à 1840 au stade Armand-Cesari

Le groupe du Sporting

Vincensini, Leca, Cioni, Squillaci, Modesto, Palmieri, Marange, Achilli, Keita, Djiku, Gillet, Vincent,  Cahuzac, Boudebouz, Maboulou, Cissé, Koné