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Furiani : "Tout le monde il est beau…"


le Lundi 18 Mars 2013 à 00:38

Et voilà. Il aura suffi d'une soirée sans le moindre nuage, assortie d'une belle victoire acquise face au club français le plus titré de ces dernières années, pour que Bastia et le Sporting trouvent, enfin, grâce auprès de leurs plus farouches détracteurs. Aujourd'hui à Bastia et à Furiani, "tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil".



Furiani : "Tout le monde il est beau…"
De Ménès à Aulas, deux pourfendeurs patentés du ballon rond insulaire, on a sans doute dû se forcer pour reconnaître qu'ils aiment ce Bastia-là ou que l'on sait y organiser des rencontres de Ligue 1.
Mais Ménès, qui aime à faire son cinéma sur Canal6-+, n'est que la partie visible de l'iceberg qui voue aux gémonies la Corse et son football. 
Il en est d'autres et bien plus nombreux que ce l'on pense qui partagent le point de vue de ceux qui ne rêvent que d'une seule chose : que ce football, avec ces quatre équipes au plus haut niveau national, soit renvoyé à ses chères études.
Mais ce n'est pas pour demain.
Hormis le GFCA, qui n'a visiblement pas su négocier le virage National-Ligue 2, tous nos représentants font la démonstration de leurs capacités à se maintenir à ce niveau.
" Nous devons faire la preuve que tout le monde a progressé" disait la veille de la rencontre l'entraîneur bastiais, Frédéric Hantz.
Et après coup : " Ce soir tout s'est bien passé. Le  public a été fantatastique. Ça veut dire que tout le monde avance. Le Sporting avance et il peut, s'il continue comme ça, avoir des ambitions. Et à travers cette soiréé-là, après toutes les critiques essuyées de quelque ordre que ce soit, il a fait la démonstrtation qu'il pouvait être au rendez-vous dans les grandes occasions."
Furiani et le Sporting, c'est vrai, ne pouvaient pas administrer plus belle preuve de leurs progrès sur tous les plans.
De quoi, sans doute, susciter des regrets de la part de leurs détracteurs qui, dans le prolongement du derby, s'apprêtaient encore à fustiger le ballon corse.
D'où ces " compliments " forcés. 
Oui, mais jusqu'à quand ?