Ils étaient 800 les Corses qui avaient tenu à accompagner l'évêque d'Ajaccio sur le chemin du cardinalat. Ils s'étaient installés bien avant la cérémonie sur la place Saint-Pierre inondée de soleil.
Dans une première sans précédent pour l'Église, le Consistoire de ce samedi 30 septembre a redéfini de manière significative la géographie ecclésiastique. Pour la première fois, les cardinaux originaires du Sud du monde, issus des nations les plus défavorisées et des périphéries de la mondialisation, sont plus nombreux que leurs homologues issus des pays les plus riches. Cette évolution esquisse le visage pastoral du collège cardinalice qui, en temps voulu, élira le successeur du pape François, Jorge Mario Bergoglio. Les cardinaux représentant le "sud global" composent désormais près de la moitié du collège électoral de l'Église, tandis que les cardinaux nommés sous la bannière de Bergoglio dépassent désormais largement le seuil des deux tiers requis pour l'élection du futur pape.
L'Église de Corse a également vécu un moment sans précédent, alors qu'un évêque corse se prépare à revêtir la "pourpre cardinalice".
Le Pape François a présidé le Consistoire ce samedi matin en la basilique Saint-Pierre, où il a créé 21 nouveaux cardinaux venus des quatre coins du monde. Dans son homélie, devant environ 12 000 fidèles, le Souverain Pontife a évoqué le passage des Actes des Apôtres relatant la Pentecôte et le baptême de l'Église pour illustrer l'importance de cette cérémonie. Il a souligné que, tout comme les Juifs de l'époque, ces cardinaux provenaient de nations diverses et lointaines. Le Pape François a dessiné l'image d'une "Église-Mère, qui parle toutes les langues, mais qui est une et qui est catholique", reflétant ainsi la diversité des nations représentées par les nouveaux cardinaux.
Le Saint-Père a également utilisé une métaphore musicale pour décrire le Collège des Cardinaux, le comparant à un orchestre symphonique. Il a insisté sur l'importance de la " symphonie" et de la "synodalité" au sein de l'Église. Selon le Pape, la diversité est essentielle, mais chaque membre de l'orchestre doit contribuer au projet commun. L'écoute mutuelle est fondamentale, tout comme le rôle du directeur d'orchestre qui doit aider chaque musicien à développer sa créativité tout en respectant l'œuvre interprétée. Le Pape François a conclu en encourageant tous les membres de l'Église à s'inspirer de l'image de l'orchestre pour devenir une Église symphonique et synodale.
Le Saint-Père a également utilisé une métaphore musicale pour décrire le Collège des Cardinaux, le comparant à un orchestre symphonique. Il a insisté sur l'importance de la " symphonie" et de la "synodalité" au sein de l'Église. Selon le Pape, la diversité est essentielle, mais chaque membre de l'orchestre doit contribuer au projet commun. L'écoute mutuelle est fondamentale, tout comme le rôle du directeur d'orchestre qui doit aider chaque musicien à développer sa créativité tout en respectant l'œuvre interprétée. Le Pape François a conclu en encourageant tous les membres de l'Église à s'inspirer de l'image de l'orchestre pour devenir une Église symphonique et synodale.
Le pape François, a ensuite procédé à la création de 21 nouveaux cardinaux. Parmi eux, 18, ceux qui sont âgés de moins de 80 ans, auront le privilège de participer au prochain conclave. Cette nomination suscite un vif intérêt parmi les observateurs, qui y voient un indice potentiel de l'orientation future du chef spirituel de l'Église catholique, ainsi que des 1,3 milliard de fidèles qu'elle compte.
Le pape François a également ouvert la possibilité d'une renonciation, à l'image de son prédécesseur Benoît XVI, si sa santé déclinante le justifiait.
François a ainsi nommé 99 cardinaux électeurs sur un total actuel de 137, soit environ 72 %. Environ 22 % ont été créés par Benoît XVI et 6 % par Jean-Paul II. Cette répartition pourrait influencer la majorité des deux tiers nécessaire pour élire un nouveau pape, en augmentant la probabilité qu'il partage la vision de François, centrée sur une Église au service de tous et désireuse de se décentrer d'elle-même.
Le pape François a également ouvert la possibilité d'une renonciation, à l'image de son prédécesseur Benoît XVI, si sa santé déclinante le justifiait.
François a ainsi nommé 99 cardinaux électeurs sur un total actuel de 137, soit environ 72 %. Environ 22 % ont été créés par Benoît XVI et 6 % par Jean-Paul II. Cette répartition pourrait influencer la majorité des deux tiers nécessaire pour élire un nouveau pape, en augmentant la probabilité qu'il partage la vision de François, centrée sur une Église au service de tous et désireuse de se décentrer d'elle-même.
François Bustillo et les futurs cardinaux s'avancent vers le Pape François au milieu de milliers de fidèles rassemblés sur la place Saint-Pierre.
Lors de sa création en tant que cardinal, alors qu'il s'agenouillait devant le pape François pour recevoir la barrette cardinalice et l'anneau cardinalice, Monseigneur Bustillo a été chaleureusement applaudi par les Corses présents sur la place Saint-Pierre, ainsi que par des amis venus de Narbonne.
Sous les majestueux ors du palais apostolique, le tout nouveau Cardinal François Bustillo a reçu les visites de courtoisie, un moment de grande importance où il a pu échanger avec ses pairs et les fidèles venus le féliciter pour son élévation.
Parmi les premières personnalités à saluer le Cardinal Bustillo figuraient Marie Antoinette Maupertuis, Présidente de l'Assemblée de Corse, et Gilles Simeoni, Président de l'Exécutif.