Jean-Michel Cavalli a dirigé l'équipe du FC Prishtina au Kosovo.
A 68 ans, Jean-Michel Cavalli a toujours soif d’aventure et de nouvelles expériences dans le monde du football international. L’ancien sélectionneur de l’équipe nationale de l’Algérie a conclu dernièrement sa dernière mission au sein du FC Prishtina, le club de la capitale kosovare : « Nous avons fait une très bonne première partie de saison, où nous avons toujours été sur le podium. Malgré les difficultés, nous avons toujours été dans le coup même si cela a été un peu compliqué lors de la 2e partie de championnat » détaille le coach insulaire.
Une victoire à distance en coupe nationale
Au final, le FC Prishtina termine à la 6e place du championnat mais peut se féliciter d’avoir remporté la Coupe nationale du Kosovo le 22 mai dernier face à Liapi (1-0. Un trophée remporté par le club de la capitale après une longue période de disette, et piloté à distance par Jean-Michel Cavalli, revenu en Corse peu avant pour raisons de santé : « C’est une véritable fierté d’avoir remporté ce trophée car la coupe nationale du pays revêt une grande importance là-bas et surtout cela nous permet d’accrocher une qualification européenne en Conférence League (C4) la saison prochaine ». Une aventure en suspens pour l’entraineur ajaccien qui ne sait toujours pas s’il poursuivra ou non sous les couleurs du club de la capitale kosovare. « C’est vrai que c’était une sacrée expérience. Je ne m’attendais pas à un hiver aussi rigoureux. Nous avons disputé des rencontres sous des températures de -20 degrés, cela ne m’était jamais arrivé ! Heureusement que les installations notamment couvertes ont été bien pensées pour s’entrainer dans des bonnes conditions ! »
Une victoire à distance en coupe nationale
Au final, le FC Prishtina termine à la 6e place du championnat mais peut se féliciter d’avoir remporté la Coupe nationale du Kosovo le 22 mai dernier face à Liapi (1-0. Un trophée remporté par le club de la capitale après une longue période de disette, et piloté à distance par Jean-Michel Cavalli, revenu en Corse peu avant pour raisons de santé : « C’est une véritable fierté d’avoir remporté ce trophée car la coupe nationale du pays revêt une grande importance là-bas et surtout cela nous permet d’accrocher une qualification européenne en Conférence League (C4) la saison prochaine ». Une aventure en suspens pour l’entraineur ajaccien qui ne sait toujours pas s’il poursuivra ou non sous les couleurs du club de la capitale kosovare. « C’est vrai que c’était une sacrée expérience. Je ne m’attendais pas à un hiver aussi rigoureux. Nous avons disputé des rencontres sous des températures de -20 degrés, cela ne m’était jamais arrivé ! Heureusement que les installations notamment couvertes ont été bien pensées pour s’entrainer dans des bonnes conditions ! »
Un championnat en pleine évolution
Un championnat dont le niveau ne cesse d’augmenter selon ses dires : « C’est un championnat en pleine évolution, avec un football de qualité de type balkan. C’est un football qui est basé sur la technique et sur la tactique. C’est une très bonne école, qui n’est autre qu’une partie de l’ancienne Serbie, celle des Susic, Hadzibegic, Bazdarevic… Mais c’est aussi un football avec une certaine connotation latine. Le niveau de leur championnat élite correspond à un mix entre équipes de Ligue 1 et de Ligue 2 et qui ne cesse d’augmenter ».
Le football kosovar sort d’ailleurs de plus en plus de joueurs de talents, comme par exemple Edon Zhegrova, le jeune ailier de droit du LOSC qui s’est notamment illustré en phase de poule de la Ligue des Champions 2024/2025. : « Ce très bon joueur est issu du centre de formation de Prishtina. Il a grandi dans ce club et nos chemins se croisent aujourd’hui, car il est à Lille, le club qui m’a révélé dans le monde du football professionnel ». Reste à savoir maintenant si le coach insulaire poursuivra ou non son aventure du côté du Kosovo : « Les choses ont changé, puisque maintenant le club est qualifié en Coupe d’Europe. Je suis actuellement en réflexion, mais je ne sais pas du tout de quoi l’avenir sera fait ».
Le baroudeur insulaire, qui n’a quasiment jamais connu de saison blanche, poursuivra-t-il l’aventure à Prishtina ou prendra-t-il la direction d’une nouvelle contrée ? « J'aime ces mariages improbables comme avec Prishtina. Celui d'un mec de 67 ans qui drive une équipe de 22 ans de moyenne d'âge avec un tas de profils. Je puise mon oxygène là-dedans, dans ces jeunes, à l'écoute et un pays plein d'enthousiasme qui veut vivre après tout ce qu'il a vécu. Tu ne viens pas pour le pognon au Kosovo, mais l'humain, l'aventure et transmettre ce que le foot t'a donné. Il y en a qui veulent être coachs, mais pour rester l'après-midi dans leur jardin... Si le FC Pristina m'offre l'Europe, même un tour préliminaire de Ligue Conférence en Irlande, je les rembourse demain ! » avait-il notamment déclaré à nos confrères de l’Équipe à son arrivée au Kosovo. Réponse ces prochains jours…
Un championnat dont le niveau ne cesse d’augmenter selon ses dires : « C’est un championnat en pleine évolution, avec un football de qualité de type balkan. C’est un football qui est basé sur la technique et sur la tactique. C’est une très bonne école, qui n’est autre qu’une partie de l’ancienne Serbie, celle des Susic, Hadzibegic, Bazdarevic… Mais c’est aussi un football avec une certaine connotation latine. Le niveau de leur championnat élite correspond à un mix entre équipes de Ligue 1 et de Ligue 2 et qui ne cesse d’augmenter ».
Le football kosovar sort d’ailleurs de plus en plus de joueurs de talents, comme par exemple Edon Zhegrova, le jeune ailier de droit du LOSC qui s’est notamment illustré en phase de poule de la Ligue des Champions 2024/2025. : « Ce très bon joueur est issu du centre de formation de Prishtina. Il a grandi dans ce club et nos chemins se croisent aujourd’hui, car il est à Lille, le club qui m’a révélé dans le monde du football professionnel ». Reste à savoir maintenant si le coach insulaire poursuivra ou non son aventure du côté du Kosovo : « Les choses ont changé, puisque maintenant le club est qualifié en Coupe d’Europe. Je suis actuellement en réflexion, mais je ne sais pas du tout de quoi l’avenir sera fait ».
Le baroudeur insulaire, qui n’a quasiment jamais connu de saison blanche, poursuivra-t-il l’aventure à Prishtina ou prendra-t-il la direction d’une nouvelle contrée ? « J'aime ces mariages improbables comme avec Prishtina. Celui d'un mec de 67 ans qui drive une équipe de 22 ans de moyenne d'âge avec un tas de profils. Je puise mon oxygène là-dedans, dans ces jeunes, à l'écoute et un pays plein d'enthousiasme qui veut vivre après tout ce qu'il a vécu. Tu ne viens pas pour le pognon au Kosovo, mais l'humain, l'aventure et transmettre ce que le foot t'a donné. Il y en a qui veulent être coachs, mais pour rester l'après-midi dans leur jardin... Si le FC Pristina m'offre l'Europe, même un tour préliminaire de Ligue Conférence en Irlande, je les rembourse demain ! » avait-il notamment déclaré à nos confrères de l’Équipe à son arrivée au Kosovo. Réponse ces prochains jours…
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