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Finale de la coupe de la ligue : Les images qui font mal


le Dimanche 12 Avril 2015 à 00:43

Le PSG avait-il besoin du "coup de pouce" de M. Bastien pour remporter la 20e coupe de la ligue au détriment du Sporting de Bastia ? Sans doute pas mais jusqu'au moment où l'arbitre siffla ce pénalty et brandit le carton rouge à l'adresse de Squillaci, l'équipe parisienne ne donna pas l'impression d'être vraiment supérieure à la formation corse.



La tristesse dans le camp bastiais (PHOTOS-AFP LOIC VENANCE)
La tristesse dans le camp bastiais (PHOTOS-AFP LOIC VENANCE)
En effet, une fois libérée de la pression du début de la rencontre passée l'équipe de Printant est venue planter des banderilles dans le camp de Douchez. Bien sûr rien de décisif mais les bonnes intentions étaient là.
Pas question, en effet, d se laisser marcher sur les pieds par les stars parisiennes.
A ce jeu, c'est incontestable, le Sporting a obtenu une très bonne note.

Puis il y eut l'épisode de M. Bastien qui a ordonné le penalty contre le Sporting et Squilacci. Une décision bien sévère sur une action au cours de laquelle Lavezzi a donné plus l'impression de venir s'empaler sur la jambe gauche de Squilacci que d'être fauché par le défenseur bastiais.
Mais au-delà de cette punition ce que l'on regrettera le plus et que l'on reprochera longtemps à l'arbitre c'est le carton rouge.
"J'ai appliqué le règlement" a dit l'arbitre à Ryad Boudebouz qui demandait des explications.
Mais Squilacci était-il  vraiment le dernier défenseur ?
Pas sûr…
Et puis il y a l'esprit.
Et la lettre.
Passe pour le penalty, encore que... Mais alors que la fête battait son plein M. Bastien ne pouvait-il pas privilégier le premier plutôt que d'appliquer la seconde?
Toujours est-il que cela a fait sortir, justement, de ses gonds Ghislain Printant qui s'en prenant au quatrième arbitre lui a lancé :" Et après ça, vous voulez que l'on vous respecte ?"  L'entraîneur bastiais avait, en effet, compris qu'à compter de cet instant les dés étaient pipés...
Que le match était terminé.
En tout cas Paris qui ne manque pas de talent put construire tranquillement un succès pour lequel, vraisemblablement, il n'aurait pas eu besoin de ce coup de pouce.
Mais le doute subsistera longtemps.
En attendant c'est un succès qui a du soulager qui vous savez.
Avant le coup d'envoi il avait bousculé le protocole pour ne pas avoir à composer avec le Sporting.  Après il n'a pas eu à lui remettre le trophée.
Tout est bien qui finit bien donc pour le président de la lfp. Et pour le PSG !

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