Après des études de philologie moderne à l’université de Naples, Monica Acito a fréquenté la Scuola Holden. Elle vit aujourd’hui à Turin où elle enseigne la littérature. Uvaspina (éditions du Sous-Sol) est son premier roman. Publié en 2023 en Italie, il a conquis 20 000 lecteurs et a été salué par la critique. Au cœur du récit : la famille Riccio, dysfonctionnelle à souhait et complètement déjantée. Au cœur de cette famille, Uvaspina, surnom donné au garçon, trop efféminé aux yeux du monde, qui cherche à échapper à sa famille et surtout à sa mère Graziella qu’on appelle la « Dépareillée », une mère qui tous les mercredis simule sa mort devant ses enfants. Un roman d’une rare intensité, une histoire empreinte d’amour et de folklore, entre pleurs, tendresse et amertume au cœur de Naples.
Comment êtes-vous passée de la lecture à l’écriture ?
Comment l'idée de ce roman vous est-elle venue ?
Pourquoi ce titre, Uvaspina ?
Uvaspina est un fruit, une groseille, c’est un nom qui a une forte signification symbolique. C’est un fruit que l’on presse et dont le jus sert à guérir les maux d’autrui. Uvaspina dans mon livre c'est le surnom donné à un jeune homme qui est justement pressé, comme une groseille, par tous ceux qui l'entourent, par ses camarades et surtout par sa mère. Il est habitué, depuis toujours, à supporter les moqueries de ses camarades, la honte de son père et la férocité de sa sœur, Minuccia.
L’action se situe à Naples, mais plus qu’un décor, vous faites de la ville un véritable personnage …
Uvaspina est-il un roman sombre ?
Ce livre, votre 1er, a été très bien accueilli par la critique...
Connaissiez-vous ce festival Arte Mare ?
Quels sont vos projets ?
Monica, la littérature, est-elle une passion pour vous ?
Pour moi, la littérature n'est pas simplement un plaisir, une passion, mais un mode de vie, une posture que je cultive depuis que je suis toute petite. C'est l'unique mode que j'ai de vivre et je ne saurais pas vivre d'une autre manière. C'est ce qui me permet de rester entière. La lecture a toujours fait partie de mon quotidien. J'ai commencé à lire toute petite, depuis que je suis enfant.
Pour moi, la littérature n'est pas simplement un plaisir, une passion, mais un mode de vie, une posture que je cultive depuis que je suis toute petite. C'est l'unique mode que j'ai de vivre et je ne saurais pas vivre d'une autre manière. C'est ce qui me permet de rester entière. La lecture a toujours fait partie de mon quotidien. J'ai commencé à lire toute petite, depuis que je suis enfant.
Comment êtes-vous passée de la lecture à l’écriture ?
Tout naturellement car j'ai toujours été une enfant dotée d'imagination, adorant les contes et les fables.
Comment l'idée de ce roman vous est-elle venue ?
C'est un roman auquel je pense depuis des années. J'ai toujours voulu écrire un roman familial.
Pourquoi ce titre, Uvaspina ?
Uvaspina est un fruit, une groseille, c’est un nom qui a une forte signification symbolique. C’est un fruit que l’on presse et dont le jus sert à guérir les maux d’autrui. Uvaspina dans mon livre c'est le surnom donné à un jeune homme qui est justement pressé, comme une groseille, par tous ceux qui l'entourent, par ses camarades et surtout par sa mère. Il est habitué, depuis toujours, à supporter les moqueries de ses camarades, la honte de son père et la férocité de sa sœur, Minuccia.
L’action se situe à Naples, mais plus qu’un décor, vous faites de la ville un véritable personnage …
Oui, Napoli n'est pas qu’un décor. C’est un personnage qui respire à côté des autres. Naples est une ville aux entrailles bouillonnantes avec ses quartiers tendus vers le ciel, ses tentacules immergés dans la mer. Quand on parle de Napoli, on la voit comme une ville à deux niveaux, d'une part la ville carte postale, de l’autre côté la ville liée à la criminalité, à la mafia. Dans ce livre j’ai voulu restituer toute la complexité de Napoli sans sacrifier au folklore. J’ai voulu rendre ses côtés populaires parce que Napoli est une ville populaire.
Uvaspina est-il un roman sombre ?
Non, au contraire, car Napoli est une ville très lumineuse. Mais comme Naples est une ville ambiguë, mes personnages le sont aussi.
Ce livre, votre 1er, a été très bien accueilli par la critique...
Je ne m'attendais absolument pas à cela et évidemment je suis très heureuse, car pour une jeune écrivaine c'est toujours très difficile d'être prise au sérieux et on lui demande de faire ses preuves. Quand on est une jeune femme, cela réclame en plus le double d'efforts pour y arriver.
Connaissiez-vous ce festival Arte Mare ?
Oui, car il y a deux ans c'est un jeune Italien Bernardo Zannoni* qui avait reçu ce prix et c'est un romancier que j'apprécie beaucoup. Recevoir ce prix me ravit car il est en connexion avec l’esprit méditerranéen.
Quels sont vos projets ?
Je travaille sur mon second roman, il est presque fini et sortira l’année prochaine en Italie. Le second roman est toujours plus difficile donc je me souhaite beaucoup de chance.
* « Mes désirs futiles » de Bernardo Zannoni, (Éditions Table Ronde). -
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