Le Centre Méditerranéen de la Photographie, centre d'art conventionné avec la Collectivité de Corse, constitue depuis 1990 une collection photographique qui regroupe aujourd'hui 945 œuvres, issues d'acquisitions et de dons, réalisées par de grands photographes sur la Corse, la Méditerranée et le reste du monde. « Altri paisaghji/ autres paysages » présente une sélection de photographies sur les paysages corses dont certaines sont inédites.
Le CMP propose aussi des extraits de « Paesaggi italici nella divina commedia », un ouvrage publié à Florence en 1921. Il représente la production la plus emblématique du célèbre studio Fratelli Alinari dédié à l’œuvre de Dante Alighieri. Le projet est né du désir de Vittorio Alinari de contextualiser les lieux et les paysages cités dans le chef d’œuvre dantesque, proposant ainsi une sorte de pèlerinage visuel permettant au lecteur de se représenter les scènes où évoluent les personnages de la Divina Commedia.
Les photographies, à l’origine en noir et blanc, prises entre 1917 et 1921 proposent une vision singulière du paysage italien provoquée par des tons intimistes aux effets pictorialistes renforcés par la technique du virage couleur. Pour cette grande fresque, Vittorio Alinari s’est entouré des photographes pictorialistes italiens les plus en vogue : Vittorio Alinari, C. Bertelli, A. Boattini, T. Battigelli, I. Brilla, L. Pachò, Dr L. Pampaloni, A. Sani, G. Scarabello, V. Sella. Ce projet éditorial a été publié en 1921 par « Giorgio et Piero Alinari Editori » pour célébrer le 600ème anniversaire de la mort du poète italien.
Sur place aussi des photos d’André Mérian sur la « jungle de Calais ». « La première fois que je me suis rendu en février 2016, sur la « jungle » j’ai été choqué par les conditions de vie des réfugiés, et impressionné également par la présence des médias, journalistes, télévisions, photographes » indique le photographe.
Les photographies présentées à cette exposition ont été réalisées à différents moments de l’existence de la jungle. Un non-lieu qui fonctionnait, vivait comme une ville, avec ses architectures éphémères, ses rues, ses restaurants, ses lieux de culte, ses écoles qui rythmaient la vie de tous les jours.
Enfin, à ses cotés, Massimo Siragusa pour «Il cretto grande». Dans ses œuvres, le photographe Massimo Siragusa scrute les signes laissés par le temps, l’eau et le soleil sur le béton, il semble vouloir pénétrer la matière, restitue la rugosité, les fissures, les déclinaisons de gris et de blanc, les aspects accidentels des plantes…
De superbes photos à contempler jusqu’au 29 mars…
CNI a fait le tour de l’exposition en compagnie du photographe André Mérian et du directeur du CMP, Marcel Fortini…
Le CMP propose aussi des extraits de « Paesaggi italici nella divina commedia », un ouvrage publié à Florence en 1921. Il représente la production la plus emblématique du célèbre studio Fratelli Alinari dédié à l’œuvre de Dante Alighieri. Le projet est né du désir de Vittorio Alinari de contextualiser les lieux et les paysages cités dans le chef d’œuvre dantesque, proposant ainsi une sorte de pèlerinage visuel permettant au lecteur de se représenter les scènes où évoluent les personnages de la Divina Commedia.
Les photographies, à l’origine en noir et blanc, prises entre 1917 et 1921 proposent une vision singulière du paysage italien provoquée par des tons intimistes aux effets pictorialistes renforcés par la technique du virage couleur. Pour cette grande fresque, Vittorio Alinari s’est entouré des photographes pictorialistes italiens les plus en vogue : Vittorio Alinari, C. Bertelli, A. Boattini, T. Battigelli, I. Brilla, L. Pachò, Dr L. Pampaloni, A. Sani, G. Scarabello, V. Sella. Ce projet éditorial a été publié en 1921 par « Giorgio et Piero Alinari Editori » pour célébrer le 600ème anniversaire de la mort du poète italien.
Sur place aussi des photos d’André Mérian sur la « jungle de Calais ». « La première fois que je me suis rendu en février 2016, sur la « jungle » j’ai été choqué par les conditions de vie des réfugiés, et impressionné également par la présence des médias, journalistes, télévisions, photographes » indique le photographe.
Les photographies présentées à cette exposition ont été réalisées à différents moments de l’existence de la jungle. Un non-lieu qui fonctionnait, vivait comme une ville, avec ses architectures éphémères, ses rues, ses restaurants, ses lieux de culte, ses écoles qui rythmaient la vie de tous les jours.
Enfin, à ses cotés, Massimo Siragusa pour «Il cretto grande». Dans ses œuvres, le photographe Massimo Siragusa scrute les signes laissés par le temps, l’eau et le soleil sur le béton, il semble vouloir pénétrer la matière, restitue la rugosité, les fissures, les déclinaisons de gris et de blanc, les aspects accidentels des plantes…
De superbes photos à contempler jusqu’au 29 mars…
CNI a fait le tour de l’exposition en compagnie du photographe André Mérian et du directeur du CMP, Marcel Fortini…
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