Pas de passage en revue des effectifs mobilisés pour la campagne des feux de forêt sur le tarmac de l’aéroport d’Ajaccio cette année. Le préfet de Corse-du-Sud, en accord avec les opérationnels, a décidé de zapper cette séquence qui vient traditionnellement lancer la saison afin de ne pas mobiliser d’importants moyens durant plusieurs heures, mais « les économiser pour qu’ils travaillent plutôt où ils le doivent ». Il faut dire que ce début d’été est déjà placé sous haute tension comme l’ont récemment montré les incendies de Bavella ou Solaro. Après la cellule « feux de forêt » hebdomadaire, à l’occasion d’un point presse dans les jardins de la préfecture, ce jeudi Jérôme Filippini a toutefois tenu à présenter ce qu’il qualifie de « collectif feux de forêt » de Corse-du-Sud.
Au total ce sont en effet près de 500 personnes qui peuvent être mobilisées sur le département pour faire face au risque incendie, allant des sapeurs-pompiers du SIS 2A, des forestiers sapeurs ou encore des sept brigades de la Sécurité Civile de nouveau positionnées en Corse pour l’été qui luttent directement contre les feux, aux acteurs de la surveillance à l’instar de l’Office National des Forêts. « Si depuis 2010 en Corse on est arrivé à avoir des feux plus circonscrits, même si on connait malheureusement toujours des incendies importants, c’est notamment parce qu’une stratégie à l’échelle de l’île, fondée sur la prévention, sur le quadrillage du terrain, sur les attaques de feux naissants a été mise en place et produit ses effets », a rappelé le préfet de Corse-du-Sud en se réjouissant que le nouveau maillage territorial des centres de secours du SIS 2A permettra également d’avoir des équipes plus près d’un éventuel départ de feu et capables d’agir très vite.
Plus loin, il a également tenu à saluer « la mobilisation très forte de la part des autorités nationales pour la couverture du risque feu en Corse ». « En matière de prévention, sur l’année 2024, l’État a dédié 5,5 millions d’euros de subventions à la prévention des feux de forêt par le soutien à la création de réservoirs d’eau pour la DFCI », a-t-il noté. Par ailleurs, comme chaque année, deux Canadair, sur les 12 que compte la France – dont un est toujours à l’arrêt après l’accident survenu à Porto-Vecchio il y a quelques semaines -, sont positionnés à Ajaccio depuis le début de la semaine. « Un effort très important compte tenu des moyens nationaux et des risques à l’échelle nationale », a affirmé Jérôme Filippini. « De plus en plus de départements sur le territoire national sont touchés par le phénomène feu de forêt et la Sécurité Civile doit donc bien réfléchir en amont sur où envoyer les moyens bombardiers d'eau. Malgré cette situation très tendue sur le territoire national, les dispositifs n'ont pas changé en Corse », a de son côté appuyé le colonel Olivier Javelle, directeur adjoint du Sis 2a, en ajoutant : « Nous disposons en outre d’un hélicoptère bombardier d'eau lourd qui est actuellement posé à Corte. Ces moyens nationaux sont complétés par des moyens départementaux, deux hélicoptères bombardiers qui sont loués par les deux SIS ».
Constatant que les feux de forêt commencent de plus en plus tôt dans l’année, le préfet de Corse-du-Sud a également mis en exergue un début de saison qu’il juge « particulièrement préoccupant ». « Nous sommes dans une situation qui combine des facteurs comme la sécheresse, la chaleur, le vent ou encore la foudre – que l’on a d’habitude plutôt fin août – qui a notamment été à l’origine de l’incendie de Bavella il y a quelques jours », a-t-il souligné. Dans ce contexte, il a tenu à appeler « résidents comme touristes » à la « responsabilité » en notant que si les feux de foudre de plus en plus nombreux, neuf incendies sur 10 sont d’origine humaine. « La sécurité est l’affaire de tous. Il faut se tenir informé, notamment en consultant la carte risque incendie publiée chaque jour par les préfectures, mais aussi respecter les arrêtés préfectoraux ou communaux qui interdisent l’accès à certains sites, ou encore l’interdiction d’emploi du feu », a-t-il posé.
Au total ce sont en effet près de 500 personnes qui peuvent être mobilisées sur le département pour faire face au risque incendie, allant des sapeurs-pompiers du SIS 2A, des forestiers sapeurs ou encore des sept brigades de la Sécurité Civile de nouveau positionnées en Corse pour l’été qui luttent directement contre les feux, aux acteurs de la surveillance à l’instar de l’Office National des Forêts. « Si depuis 2010 en Corse on est arrivé à avoir des feux plus circonscrits, même si on connait malheureusement toujours des incendies importants, c’est notamment parce qu’une stratégie à l’échelle de l’île, fondée sur la prévention, sur le quadrillage du terrain, sur les attaques de feux naissants a été mise en place et produit ses effets », a rappelé le préfet de Corse-du-Sud en se réjouissant que le nouveau maillage territorial des centres de secours du SIS 2A permettra également d’avoir des équipes plus près d’un éventuel départ de feu et capables d’agir très vite.
Plus loin, il a également tenu à saluer « la mobilisation très forte de la part des autorités nationales pour la couverture du risque feu en Corse ». « En matière de prévention, sur l’année 2024, l’État a dédié 5,5 millions d’euros de subventions à la prévention des feux de forêt par le soutien à la création de réservoirs d’eau pour la DFCI », a-t-il noté. Par ailleurs, comme chaque année, deux Canadair, sur les 12 que compte la France – dont un est toujours à l’arrêt après l’accident survenu à Porto-Vecchio il y a quelques semaines -, sont positionnés à Ajaccio depuis le début de la semaine. « Un effort très important compte tenu des moyens nationaux et des risques à l’échelle nationale », a affirmé Jérôme Filippini. « De plus en plus de départements sur le territoire national sont touchés par le phénomène feu de forêt et la Sécurité Civile doit donc bien réfléchir en amont sur où envoyer les moyens bombardiers d'eau. Malgré cette situation très tendue sur le territoire national, les dispositifs n'ont pas changé en Corse », a de son côté appuyé le colonel Olivier Javelle, directeur adjoint du Sis 2a, en ajoutant : « Nous disposons en outre d’un hélicoptère bombardier d'eau lourd qui est actuellement posé à Corte. Ces moyens nationaux sont complétés par des moyens départementaux, deux hélicoptères bombardiers qui sont loués par les deux SIS ».
Constatant que les feux de forêt commencent de plus en plus tôt dans l’année, le préfet de Corse-du-Sud a également mis en exergue un début de saison qu’il juge « particulièrement préoccupant ». « Nous sommes dans une situation qui combine des facteurs comme la sécheresse, la chaleur, le vent ou encore la foudre – que l’on a d’habitude plutôt fin août – qui a notamment été à l’origine de l’incendie de Bavella il y a quelques jours », a-t-il souligné. Dans ce contexte, il a tenu à appeler « résidents comme touristes » à la « responsabilité » en notant que si les feux de foudre de plus en plus nombreux, neuf incendies sur 10 sont d’origine humaine. « La sécurité est l’affaire de tous. Il faut se tenir informé, notamment en consultant la carte risque incendie publiée chaque jour par les préfectures, mais aussi respecter les arrêtés préfectoraux ou communaux qui interdisent l’accès à certains sites, ou encore l’interdiction d’emploi du feu », a-t-il posé.
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