En Corse cette année, 225 adultes catéchumènes recevront le baptême pour Pâques, un nombre en forte hausse. L’année dernière, à l’occasion des célébrations pascales, ils n’étaient « que » 151 sur l’île à recevoir ce premier sacrement en ce Vendredi saint. La Corse suit ainsi la tendance nationale. En 2016, on recensait 4 116 baptêmes d’adultes dans toute la France, contre 10 384 aujourd’hui — un chiffre qui grimpe même à 17 800 si l’on inclut les adolescents.
225 baptêmes d’adultes en Corse
Pour le cardinal François-Xavier Bustillo, évêque d’Ajaccio : « C’est une bénédiction et une responsabilité. Il y a beaucoup d’adultes qui se posent des questions. C’est à nous de les accueillir, de les accompagner et de les orienter. J’encourage toutes ces personnes qui cherchent une famille spirituelle pour grandir, à frapper à la porte des églises pour rencontrer les curés. »
Sur une île où le baptême se fait traditionnellement durant la petite enfance, recevoir ce sacrement à l’âge adulte prend une autre signification : celle d’une démarche personnelle.
Lia, 29 ans, recevra le baptême à l’église Notre-Dame de Lourdes à Bastia. Faute d’un accord entre ses parents sur le choix du parrain et de la marraine, la jeune Bastiaise explique qu’elle n’a pas été baptisée enfant, contrairement à la très grande majorité des catholiques de Corse.
« Trouver des réponses dans la foi »
C’est à l’aube de ses 30 ans qu’elle recevra le premier sacrement : « Ce sont des événements traumatisants que j’ai vécus qui m’ont orientée vers la foi », explique-t-elle, avant de poursuivre : « J’y ai trouvé des réponses sur pourquoi nous vivons certaines choses et pas d’autres, ou encore sur le pardon, pour pouvoir avancer. »
Pour elle, le baptême est la suite logique de son engagement, afin de « rentrer dans un côté plus spirituel ». Intéressée par la religion depuis trois ans, elle confie : « Le baptême est le début de quelque chose de plus grand. »
Se faire baptiser adulte est aussi une expérience différente, notamment sur le plan émotionnel :
« En Corse, on se fait baptiser enfant, souvent par tradition, et personne ne s’en souvient. Quand on est baptisé adulte, on participe, on est vraiment dedans. On fait des réunions toutes les trois semaines pendant un an et demi. On lit des passages de la Bible, on débat, on échange sur ce que cela nous apporte ou non. On ne lit pas simplement des textes. On interprète ce qui a été écrit il y a 2 000 ans. Ce n’est plus possible de le faire de la même façon aujourd’hui. »
Le baptême est une première étape. En tant qu’adulte, Lia recevra en même temps que le baptême la communion et la confirmation.
« C’est un peu plus d’émotion et de pression ! », avance la jeune Bastiaise, avant d’ajouter : « C’est le commencement, celui de rentrer dans la communauté. »
Des baptêmes mais aussi des communions
Pâques est l’occasion de baptiser les adultes et les adolescents, mais pour certains, c’est aussi le moment de recevoir la communion. Assis sur les bancs de l’église Notre-Dame de Lourdes à Bastia, Rafael, 17 ans, attend pour recevoir sa première communion. Celui qui n’était pas croyant il y a encore quelques années explique : « Je me suis posé des questions, et j’ai fini par croire. »
Le jeune homme fait désormais le choix de la communion pour « incarner » sa foi. Là aussi, ce nouvel engagement est à chercher dans son parcours de vie :
« Souvent, quand on est seul, au fond du trou, c’est un peu une réponse que l’on peut trouver. Dans les Évangiles, on peut trouver quelqu’un qui ne nous lâchera jamais, quelles que soient les circonstances », explique le jeune Bastiais.
Comme Lia, Rafael se dit content « d’avoir pris la décision de faire sa communion par lui-même », attiré, dit-il, par « le côté humain » du message de l’Église catholique.
225 adultes se feront baptiser en Corse pour Pâques. Et chacun a une histoire à raconter.
225 baptêmes d’adultes en Corse
Pour le cardinal François-Xavier Bustillo, évêque d’Ajaccio : « C’est une bénédiction et une responsabilité. Il y a beaucoup d’adultes qui se posent des questions. C’est à nous de les accueillir, de les accompagner et de les orienter. J’encourage toutes ces personnes qui cherchent une famille spirituelle pour grandir, à frapper à la porte des églises pour rencontrer les curés. »
Sur une île où le baptême se fait traditionnellement durant la petite enfance, recevoir ce sacrement à l’âge adulte prend une autre signification : celle d’une démarche personnelle.
Lia, 29 ans, recevra le baptême à l’église Notre-Dame de Lourdes à Bastia. Faute d’un accord entre ses parents sur le choix du parrain et de la marraine, la jeune Bastiaise explique qu’elle n’a pas été baptisée enfant, contrairement à la très grande majorité des catholiques de Corse.
« Trouver des réponses dans la foi »
C’est à l’aube de ses 30 ans qu’elle recevra le premier sacrement : « Ce sont des événements traumatisants que j’ai vécus qui m’ont orientée vers la foi », explique-t-elle, avant de poursuivre : « J’y ai trouvé des réponses sur pourquoi nous vivons certaines choses et pas d’autres, ou encore sur le pardon, pour pouvoir avancer. »
Pour elle, le baptême est la suite logique de son engagement, afin de « rentrer dans un côté plus spirituel ». Intéressée par la religion depuis trois ans, elle confie : « Le baptême est le début de quelque chose de plus grand. »
Se faire baptiser adulte est aussi une expérience différente, notamment sur le plan émotionnel :
« En Corse, on se fait baptiser enfant, souvent par tradition, et personne ne s’en souvient. Quand on est baptisé adulte, on participe, on est vraiment dedans. On fait des réunions toutes les trois semaines pendant un an et demi. On lit des passages de la Bible, on débat, on échange sur ce que cela nous apporte ou non. On ne lit pas simplement des textes. On interprète ce qui a été écrit il y a 2 000 ans. Ce n’est plus possible de le faire de la même façon aujourd’hui. »
Le baptême est une première étape. En tant qu’adulte, Lia recevra en même temps que le baptême la communion et la confirmation.
« C’est un peu plus d’émotion et de pression ! », avance la jeune Bastiaise, avant d’ajouter : « C’est le commencement, celui de rentrer dans la communauté. »
Des baptêmes mais aussi des communions
Pâques est l’occasion de baptiser les adultes et les adolescents, mais pour certains, c’est aussi le moment de recevoir la communion. Assis sur les bancs de l’église Notre-Dame de Lourdes à Bastia, Rafael, 17 ans, attend pour recevoir sa première communion. Celui qui n’était pas croyant il y a encore quelques années explique : « Je me suis posé des questions, et j’ai fini par croire. »
Le jeune homme fait désormais le choix de la communion pour « incarner » sa foi. Là aussi, ce nouvel engagement est à chercher dans son parcours de vie :
« Souvent, quand on est seul, au fond du trou, c’est un peu une réponse que l’on peut trouver. Dans les Évangiles, on peut trouver quelqu’un qui ne nous lâchera jamais, quelles que soient les circonstances », explique le jeune Bastiais.
Comme Lia, Rafael se dit content « d’avoir pris la décision de faire sa communion par lui-même », attiré, dit-il, par « le côté humain » du message de l’Église catholique.
225 adultes se feront baptiser en Corse pour Pâques. Et chacun a une histoire à raconter.