Depuis le 13 juillet, les industries corses peuvent bénéficier d’une aide entre 40 et 55% sur le montant total de leur projet d’amélioration énergétique. Ce financement s’inscrit dans le plan d’urgence de résilience nationale du gouvernement qui vise à réduire la consommation en énergies fossiles des industries, pour les aider à faire face aux conséquences de la guerre en Ukraine.
Ainsi, l’État a mis en place le plan « Industrie zéro fossile » doté de 150 millions d’euros et qui s’articule en trois volets. Ce dernier est un appel à projets national « Décarb-Flash », proposé par l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe). Il vise à financer les projets des petites industries qui voudraient changer de procédés industriels pour passer de la consommation d’énergies fossiles comme le fioul, le gaz à des énergies renouvelables comme le solaire, la géothermie ou la biomasse.
« Les industries peuvent améliorer leurs rendements énergétiques grâce au changement des appareils, mais aussi grâce à l’isolation de leurs bâtiments, des toitures et des murs », explique Virginie Bollini, coordinatrice France Relance à l’Ademe. Grâce aux rénovations énergétiques, les industries de l’île pourraient faire entre 10 et 20% d’économies d’énergie chaque année. « C’est bon pour le porte-monnaie et pour la planète », poursuit la coordinatrice. Cette aide s’adresse aux TPE et PME dont le code NAF correspond à une « entreprise industrielle ».
Une vingtaine d'entreprises concernées
Selon les estimations de l’Ademe, une vingtaine d’entreprises sur l’île seraient susceptibles de correspondre aux critères d’éligibilité. Les industries concernées exercent dans les domaines de l’agroalimentaire, l’extraction de pierres, les entreprises spécialisées dans l’aéronautique, les brasseries et celles fabriquant des matériaux isolants. Si l’appel à projets s’appelle « Décarb-Flash », c’est dans un premier temps pour faire référence à la décarbonisation, mais aussi pour la rapidité de la démarche et la simplification du dossier à faire.
« Les entreprises ont accès à un tableur et sélectionnent sur celui-ci les actions de transition ou rénovation énergétiques qui les intéressent » détaille Virginie Bollini. Une fois le dossier déposé et validé, l’entreprise reçoit 30% d’avance et a deux ans pour réaliser les travaux.
La Corse avantagée
Le prix des matériaux étant plus important sur l’Ile-de-Beauté, les plafonds de l’aide financière de «Décarb-Flash » ont été adaptés à ces surcoûts. Ainsi, il est possible de déposer des projets à partir de 25 000 euros de travaux contre 100 000 euros pour le continent. Le montant de ces derniers ne doit pas excéder 3 millions d’euros. Sur la somme totale, il est possible d’être financé à hauteur de 40 à 55% du coût des travaux.
Les dossiers peuvent être déposés jusqu’au 3 novembre en cliquant ici.
Ainsi, l’État a mis en place le plan « Industrie zéro fossile » doté de 150 millions d’euros et qui s’articule en trois volets. Ce dernier est un appel à projets national « Décarb-Flash », proposé par l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe). Il vise à financer les projets des petites industries qui voudraient changer de procédés industriels pour passer de la consommation d’énergies fossiles comme le fioul, le gaz à des énergies renouvelables comme le solaire, la géothermie ou la biomasse.
« Les industries peuvent améliorer leurs rendements énergétiques grâce au changement des appareils, mais aussi grâce à l’isolation de leurs bâtiments, des toitures et des murs », explique Virginie Bollini, coordinatrice France Relance à l’Ademe. Grâce aux rénovations énergétiques, les industries de l’île pourraient faire entre 10 et 20% d’économies d’énergie chaque année. « C’est bon pour le porte-monnaie et pour la planète », poursuit la coordinatrice. Cette aide s’adresse aux TPE et PME dont le code NAF correspond à une « entreprise industrielle ».
Une vingtaine d'entreprises concernées
Selon les estimations de l’Ademe, une vingtaine d’entreprises sur l’île seraient susceptibles de correspondre aux critères d’éligibilité. Les industries concernées exercent dans les domaines de l’agroalimentaire, l’extraction de pierres, les entreprises spécialisées dans l’aéronautique, les brasseries et celles fabriquant des matériaux isolants. Si l’appel à projets s’appelle « Décarb-Flash », c’est dans un premier temps pour faire référence à la décarbonisation, mais aussi pour la rapidité de la démarche et la simplification du dossier à faire.
« Les entreprises ont accès à un tableur et sélectionnent sur celui-ci les actions de transition ou rénovation énergétiques qui les intéressent » détaille Virginie Bollini. Une fois le dossier déposé et validé, l’entreprise reçoit 30% d’avance et a deux ans pour réaliser les travaux.
La Corse avantagée
Le prix des matériaux étant plus important sur l’Ile-de-Beauté, les plafonds de l’aide financière de «Décarb-Flash » ont été adaptés à ces surcoûts. Ainsi, il est possible de déposer des projets à partir de 25 000 euros de travaux contre 100 000 euros pour le continent. Le montant de ces derniers ne doit pas excéder 3 millions d’euros. Sur la somme totale, il est possible d’être financé à hauteur de 40 à 55% du coût des travaux.
Les dossiers peuvent être déposés jusqu’au 3 novembre en cliquant ici.
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