Michaël Rossi
“Je suis un pur produit du confinement, confie timidement Michaël Rossi. C'était une période ou j’ai enfin trouvé un peu de temps pour moi et j’avais des émotions à exprimer.”
“Moi je suis du genre à rester chez moi, même aujourd’hui je ne serais pas là si je m'écoutais. C’est l’engouement des gens autour de moi qui a fait que tout cela soit possible”, raconte-t-il. Employé dans un bureau, il confie de “n’avoir jamais touché un pinceau de sa vie”. Et cela n’est pas bien grave. “Je suis vraiment anti-scolaire, dit-il convaincu. L'école vous enferme dans un système. L’artiste ne doit pas plaire à tout le monde, il doit être révolté, en colère."
Influencé par Jean-Michel Basquiat, Michaël Rossi a trouvé son chemin en adaptant une approche instinctive et surtout en embrassant les accidents et les erreurs. Dans son œuvre on trouve principalement des portraits ou des autoportraits détournés selon l'état d'âme de l’artiste. “C’est autobiographique. Je voulais montrer les différentes facettes d’une personnalité, ce qu’il y a sous les différents masques que l’on porte au long de la vie. Par exemple, il y a des portraits qui ont plusieurs yeux, cela c’est pour représenter toutes les perceptions différentes que l’on puisse avoir”, détaille l’artiste. Beaucoup de bleu, pour laisser place à l'imaginaire ou du rouge pour montrer un état amoureux, le but de Michael Rossi est de provoquer un impact visuel chez le public.
Les treize tableaux de l’artiste seront visibles à la galerie Joal jusqu’au 11 novembre.
“Moi je suis du genre à rester chez moi, même aujourd’hui je ne serais pas là si je m'écoutais. C’est l’engouement des gens autour de moi qui a fait que tout cela soit possible”, raconte-t-il. Employé dans un bureau, il confie de “n’avoir jamais touché un pinceau de sa vie”. Et cela n’est pas bien grave. “Je suis vraiment anti-scolaire, dit-il convaincu. L'école vous enferme dans un système. L’artiste ne doit pas plaire à tout le monde, il doit être révolté, en colère."
Influencé par Jean-Michel Basquiat, Michaël Rossi a trouvé son chemin en adaptant une approche instinctive et surtout en embrassant les accidents et les erreurs. Dans son œuvre on trouve principalement des portraits ou des autoportraits détournés selon l'état d'âme de l’artiste. “C’est autobiographique. Je voulais montrer les différentes facettes d’une personnalité, ce qu’il y a sous les différents masques que l’on porte au long de la vie. Par exemple, il y a des portraits qui ont plusieurs yeux, cela c’est pour représenter toutes les perceptions différentes que l’on puisse avoir”, détaille l’artiste. Beaucoup de bleu, pour laisser place à l'imaginaire ou du rouge pour montrer un état amoureux, le but de Michael Rossi est de provoquer un impact visuel chez le public.
Les treize tableaux de l’artiste seront visibles à la galerie Joal jusqu’au 11 novembre.
Des femmes et des fleurs
Ramona Russu
Au cœur de la Citadelle, à l'hôtel des gouverneurs, la peintre Ramona Russu expose 18 tableaux sur la thématique des immortelles et des femmes. “J’ai commencé avec la thématique des immortelles pendant le confinement, puis c’est aussi le symbole de la Corse. En ce qui concerne les femmes, elles m’ont toujours inspirée", explique la peintre.
Corse d’adoption, Ramona cherche à immortaliser sur ses toiles des visages insulaires qui ne répondent pas aux normes de la beauté classique. “Mes muses sont souvent mes amies ou même des femmes que je vois sur Instagram”, détaille-t-elle. Toile en lin, papier Hahnemühle, acrylique ou encore feuille d’or de 24 carats, la technique mixte choisie par la peintre semble plaire à tout type de public. “Pour l’or en fait je m’inspire beaucoup des icônes orthodoxes donc ça fait référence à mes origines roumaines. Puis je trouve aussi que ça met la femme dans un registre de divinité. Avec mon œuvre j’essaie de mettre toujours la femme au centre de discussion”, précise Ramona Russu.
Exposée dans beaucoup d’endroits comme la galerie Red à Majorque, cette fois, elle a décidé de montrer ses œuvres à l'hôtel des Gouverneurs. “J’avais déjà exposé ici et j’adore exposer dans des endroits vivants. Là où l’on vit, où l’on passe, où l'on vient pour boire un verre. Je trouve que l’art doit vivre avec l’endroit", confie l’artiste.
L'œuvre de Ramona Russu restera exposée à l'hôtel des Gouverneurs jusqu'au 20 décembre 2022.
Corse d’adoption, Ramona cherche à immortaliser sur ses toiles des visages insulaires qui ne répondent pas aux normes de la beauté classique. “Mes muses sont souvent mes amies ou même des femmes que je vois sur Instagram”, détaille-t-elle. Toile en lin, papier Hahnemühle, acrylique ou encore feuille d’or de 24 carats, la technique mixte choisie par la peintre semble plaire à tout type de public. “Pour l’or en fait je m’inspire beaucoup des icônes orthodoxes donc ça fait référence à mes origines roumaines. Puis je trouve aussi que ça met la femme dans un registre de divinité. Avec mon œuvre j’essaie de mettre toujours la femme au centre de discussion”, précise Ramona Russu.
Exposée dans beaucoup d’endroits comme la galerie Red à Majorque, cette fois, elle a décidé de montrer ses œuvres à l'hôtel des Gouverneurs. “J’avais déjà exposé ici et j’adore exposer dans des endroits vivants. Là où l’on vit, où l’on passe, où l'on vient pour boire un verre. Je trouve que l’art doit vivre avec l’endroit", confie l’artiste.
L'œuvre de Ramona Russu restera exposée à l'hôtel des Gouverneurs jusqu'au 20 décembre 2022.
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