« La violence s’installe chez nous ». C’est le message qu’ont souhaité faire passer François Filoni, le délégué territorial du Rassemblement National, Paul Marchione de la section ajaccienne de Mossa Palatina et Alexandre Tollinchi de l’Union des Droites pour la République (UDR) lors d’une conférence de presse commune à Ajaccio ce samedi matin, marquant un rapprochement de plus en plus évident à cinq mois des élections municipales.
Si pour l’heure il n’est pas encore temps de parler d’union, les représentants des trois partis ont souhaité exprimer leurs inquiétudes communes autour des chiffres de la sécurité. « Il y a une déliquescence au niveau national, puisque selon les chiffres du ministère de l’Intérieur on passe de 277 000 agressions physiques il y a 8 ans, ce qui est déjà énorme, à 450 000 en 2024. Cela veut dire que la période Macron est une catastrophe en termes de sécurité. Les gens ont peur », souligne François Filoni, pointant en outre l’explosion des trafics de stupéfiants. Un phénomène dont la Corse a longtemps été préservée. « Maintenant, la période d’incubation est terminée et nous sommes aussi concernés. Depuis dix ans, la Corse est devenue une plaque tournante de la drogue. Il n’y a qu’à voir les dernières saisies », affirme-t-il, mettant en partie la faute sur une « mauvaise urbanisation » des villes d’Ajaccio et Bastia qui favoriserait les trafics et la montée de l’insécurité. « Quand on construit 2000 ou 3000 logements sans un bar, sans un commerce, sans rien autour comme dans le quartier de Petra di Mare à Ajaccio, c’est la mort sociale. Ce sont des lieux de non vie. Dans ce genre de quartier, la drogue se vend désormais à ciel ouvert. Et derrière ces trafics, on voit aussi le développement inquiétant de phénomènes de violences pour obtenir de la drogue. Cela touche de plus en plus de jeunes », soutient-il en appuyant : « On nous dit qu’on exagère, mais ce n’est pas vrai. Les chiffres sont là, ils sont accablants. Il y a une invasion de la drogue dans toute la ville à Ajaccio. Ce n’est pas qu’un seul quartier qui est touché. Et aujourd’hui c’est la loi du silence ».
Dans ce droit fil, les représentants des trois partis ont entendu dénoncer « l’absence d’une volonté politique forte de prévention et d’aide aux victimes ». « Ce que nous souhaitons c’est que les pouvoirs publics mettent les moyens pour lutter contre ces phénomènes. Cela veut dire recruter de nouveaux policiers spécialisés en matière de lutte contre les stupéfiants », explique le représentant local du RN en reprenant : « Aujourd'hui, on n'est plus dans le constat, nous demandons à l'État de prendre ses responsabilités en matière de prévention. Ce que les mairies et la Collectivité de Corse font dans les écoles ne suffit pas. Il faut faire une campagne large de prévention et expliquer que la drogue, ce n'est pas une liberté ».
En outre, les trois mouvements se sont inquiétés de l’arrivée de réseaux exogènes dans l’île à la faveur du développement exponentiel du trafic de stupéfiants. « Palatinu a à juste titre mis en avant que la DZ Mafia règne dans la région de Propriano. Ce n’est pas de l’invention. Cela veut dire que certains voyous qui s’interdisaient de faire des choses chez nous n’hésitent plus aujourd’hui. On a une racaille importée qui veut imposer son modèle », argue ainsi François Filoni. Avant de conclure : « L’âme de la Corse nous commande de ne plus subir. Nous refusons ce modèle de civilisation ».
Si pour l’heure il n’est pas encore temps de parler d’union, les représentants des trois partis ont souhaité exprimer leurs inquiétudes communes autour des chiffres de la sécurité. « Il y a une déliquescence au niveau national, puisque selon les chiffres du ministère de l’Intérieur on passe de 277 000 agressions physiques il y a 8 ans, ce qui est déjà énorme, à 450 000 en 2024. Cela veut dire que la période Macron est une catastrophe en termes de sécurité. Les gens ont peur », souligne François Filoni, pointant en outre l’explosion des trafics de stupéfiants. Un phénomène dont la Corse a longtemps été préservée. « Maintenant, la période d’incubation est terminée et nous sommes aussi concernés. Depuis dix ans, la Corse est devenue une plaque tournante de la drogue. Il n’y a qu’à voir les dernières saisies », affirme-t-il, mettant en partie la faute sur une « mauvaise urbanisation » des villes d’Ajaccio et Bastia qui favoriserait les trafics et la montée de l’insécurité. « Quand on construit 2000 ou 3000 logements sans un bar, sans un commerce, sans rien autour comme dans le quartier de Petra di Mare à Ajaccio, c’est la mort sociale. Ce sont des lieux de non vie. Dans ce genre de quartier, la drogue se vend désormais à ciel ouvert. Et derrière ces trafics, on voit aussi le développement inquiétant de phénomènes de violences pour obtenir de la drogue. Cela touche de plus en plus de jeunes », soutient-il en appuyant : « On nous dit qu’on exagère, mais ce n’est pas vrai. Les chiffres sont là, ils sont accablants. Il y a une invasion de la drogue dans toute la ville à Ajaccio. Ce n’est pas qu’un seul quartier qui est touché. Et aujourd’hui c’est la loi du silence ».
Dans ce droit fil, les représentants des trois partis ont entendu dénoncer « l’absence d’une volonté politique forte de prévention et d’aide aux victimes ». « Ce que nous souhaitons c’est que les pouvoirs publics mettent les moyens pour lutter contre ces phénomènes. Cela veut dire recruter de nouveaux policiers spécialisés en matière de lutte contre les stupéfiants », explique le représentant local du RN en reprenant : « Aujourd'hui, on n'est plus dans le constat, nous demandons à l'État de prendre ses responsabilités en matière de prévention. Ce que les mairies et la Collectivité de Corse font dans les écoles ne suffit pas. Il faut faire une campagne large de prévention et expliquer que la drogue, ce n'est pas une liberté ».
En outre, les trois mouvements se sont inquiétés de l’arrivée de réseaux exogènes dans l’île à la faveur du développement exponentiel du trafic de stupéfiants. « Palatinu a à juste titre mis en avant que la DZ Mafia règne dans la région de Propriano. Ce n’est pas de l’invention. Cela veut dire que certains voyous qui s’interdisaient de faire des choses chez nous n’hésitent plus aujourd’hui. On a une racaille importée qui veut imposer son modèle », argue ainsi François Filoni. Avant de conclure : « L’âme de la Corse nous commande de ne plus subir. Nous refusons ce modèle de civilisation ».
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