Le port de Calvi a été le point de départ, lundi 11 août à l’aube, d’un défi hors norme. Le nageur suisse Noam Yaron, 28 ans, a pris la mer avec l’objectif de rejoindre Monaco à la nage, sans jamais sortir de l’eau, soit environ 180 kilomètres à parcourir.
L’athlète connaît déjà le parcours : il avait tenté la même traversée en 2024, contraint d’abandonner après 103 kilomètres en raison de la météo. Cette fois, son équipe a préparé l’expédition avec l’appui de Météo-France pour cibler une fenêtre propice. “L’idée est d’éviter le vent fort et les vagues, tout en profitant d’une pleine lune”, explique son entourage. La traversée se fait au cœur du sanctuaire Pelagos, vaste aire marine protégée par l’Italie, la France et Monaco.
Un choix qui n’est pas uniquement sportif. Noam Yaron souhaite sensibiliser à la pollution et au manque de protection effective de la Méditerranée. Il plaide pour que 10 % de cette zone bénéficie d’une protection stricte d’ici 2030, conformément aux objectifs de la Commission européenne. “Cet espace, en théorie protégé, ne l’est pas vraiment dans les faits”, répète-t-il. Une progression soutenue malgré les obstacles Escorté par deux bateaux, dont un le guide à l’aide d’une ligne d’eau, Noam Yaron avait déjà franchi la barre des 80 kilomètres hier après-midi, soit presque la moitié de la distance. La première nuit a été rude : houle persistante, passages de méduses, et effets de l’eau salée sur les muqueuses, qui l’obligent à boire davantage. Il reçoit un ravitaillement en eau toutes les demi-heures et en nourriture toutes les heures.
Côté récupération, le nageur utilise une méthode particulière : de courtes phases de sommeil induites par l’hypnose, qui lui permettent de reposer partiellement son cerveau tout en continuant à avancer, guidé par une bande LED. Un système qui pourrait faire la différence pour tenir sur la durée.
Un record en ligne de mire
En cas de succès, cette traversée deviendrait un record mondial. Mais pour l’heure, l’objectif est d’abord d’atteindre Monaco. Si les conditions restent favorables, Noam Yaron pourrait toucher terre demain, au terme de près de cinq jours et cinq nuits d’effort continu. Dans les eaux corses, ce défi attire l’attention sur un double enjeu : celui de la performance humaine, et celui de la préservation d’une mer qui, malgré son statut protégé, subit encore la pression de la pollution et des activités humaines.
L’athlète connaît déjà le parcours : il avait tenté la même traversée en 2024, contraint d’abandonner après 103 kilomètres en raison de la météo. Cette fois, son équipe a préparé l’expédition avec l’appui de Météo-France pour cibler une fenêtre propice. “L’idée est d’éviter le vent fort et les vagues, tout en profitant d’une pleine lune”, explique son entourage. La traversée se fait au cœur du sanctuaire Pelagos, vaste aire marine protégée par l’Italie, la France et Monaco.
Un choix qui n’est pas uniquement sportif. Noam Yaron souhaite sensibiliser à la pollution et au manque de protection effective de la Méditerranée. Il plaide pour que 10 % de cette zone bénéficie d’une protection stricte d’ici 2030, conformément aux objectifs de la Commission européenne. “Cet espace, en théorie protégé, ne l’est pas vraiment dans les faits”, répète-t-il. Une progression soutenue malgré les obstacles Escorté par deux bateaux, dont un le guide à l’aide d’une ligne d’eau, Noam Yaron avait déjà franchi la barre des 80 kilomètres hier après-midi, soit presque la moitié de la distance. La première nuit a été rude : houle persistante, passages de méduses, et effets de l’eau salée sur les muqueuses, qui l’obligent à boire davantage. Il reçoit un ravitaillement en eau toutes les demi-heures et en nourriture toutes les heures.
Côté récupération, le nageur utilise une méthode particulière : de courtes phases de sommeil induites par l’hypnose, qui lui permettent de reposer partiellement son cerveau tout en continuant à avancer, guidé par une bande LED. Un système qui pourrait faire la différence pour tenir sur la durée.
Un record en ligne de mire
En cas de succès, cette traversée deviendrait un record mondial. Mais pour l’heure, l’objectif est d’abord d’atteindre Monaco. Si les conditions restent favorables, Noam Yaron pourrait toucher terre demain, au terme de près de cinq jours et cinq nuits d’effort continu. Dans les eaux corses, ce défi attire l’attention sur un double enjeu : celui de la performance humaine, et celui de la préservation d’une mer qui, malgré son statut protégé, subit encore la pression de la pollution et des activités humaines.
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