Il s'appelle "Vice society" et mène la vie dure aux patients et aux soignants de nombreux hôpitaux français. Depuis lundi, ce "ransonware" a paralysé les systèmes d'information du centre hospitalier de Castelluccio, cryptant les données jusqu'à ce qu'une forte somme d'argent soit versée.
Si pour garantir la qualité et la sécurité des prises en charge, l'établissement a été contraint de suspendre les activités de radiothérapie et d'oncologie pour lesquelles les systèmes d'information ont un rôle primordial (dosages, ciblage…), à partir de mercredi 30 mars les traitements de cancer par chimiothérapie ont repris "manuellement" et ce jeudi la radiothérapie a rouvert grâce à la mobilisation des équipes et l'intervention du Centre d'Expertise et de Recherche en Télémédecine et E-santé qui a isolé le serveur de ce service du reste du système pour lui permettre de fonctionner.
Si pour garantir la qualité et la sécurité des prises en charge, l'établissement a été contraint de suspendre les activités de radiothérapie et d'oncologie pour lesquelles les systèmes d'information ont un rôle primordial (dosages, ciblage…), à partir de mercredi 30 mars les traitements de cancer par chimiothérapie ont repris "manuellement" et ce jeudi la radiothérapie a rouvert grâce à la mobilisation des équipes et l'intervention du Centre d'Expertise et de Recherche en Télémédecine et E-santé qui a isolé le serveur de ce service du reste du système pour lui permettre de fonctionner.
Les malades oncologiques, prévenus téléphoniquement par l'hôpital qui a organisé des vacations supplémentaires, samedi 2 avril, pour rattraper les menaces annulées en début de semaine, ont ainsi retrouvé l'intégralité de soins.
Le système informatique reste néanmoins bloqué et plusieurs services fonctionnent toujours au ralenti. Cependant, concernant les autres activités du centre hospitalier, à savoir la psychiatrie et les soins de suite et réadaptation, la continuité des prises en charge a toujours été assurée.