Une série de photographies sous-marines menées par la marine nationale dans la zone de 8 km2 considérée comme le site présumé du crash a permis d'identifier la queue et les réacteurs de l'avion, ainsi que de nombreuses pièces de la carlingue.
L'information a été transmise par le juge d'instruction niçois chargé du dossier, qui a reçu mercredi les parties civiles. Damien Martinelli, procureur de la République de Nice, a confirmé dans la soirée à l'AFP les éléments fournis par les avocats.
Même s'il reste désormais à déterminer s'il est possible de remonter sans les détériorer ces pièces qui ont passé près de six décennies au fond de la mer, les avocats des familles, Mes Stéphane Nesa, Paul Sollacaro et Philippe Soussi, ont salué "une avancée majeure".
Le 11 septembre 1968, la Caravelle AF 1611, qui devait relier Ajaccio à Nice en 45 minutes, s'est brusquement abîmée au large d'Antibes, faisant 95 morts. L'épave a ensuite été localisée à quelque 2.000 m de profondeur.
Une première instruction pour homicide involontaire s'est close en 1973 par un non-lieu, la thèse retenue étant celle d'un incendie dans la cabine-toilette.
L'enquête a été relancée en 2012 pour "soustraction et recel de preuves" et la justice a requis en 2018 une levée du secret-défense, estimant qu'il fallait prendre "très au sérieux" l'hypothèse d’un tir de missile accidentel depuis la base du Levant, près de Hyères (Var).
En réponse, des documents ont été remis à la justice par le ministère des Armées en juillet 2019. Ils ont été jugés "très insatisfaisants" par les familles de victimes.
"Plusieurs éléments sérieux, notamment des témoignages mais également des éléments matériels, tendent à montrer que des autorités civiles et/ou militaires ont pu chercher à faire obstacle à la détermination des causes et des circonstances réelles du crash de la Caravelle", avait indiqué l'an dernier Damien Martinelli.
L'information a été transmise par le juge d'instruction niçois chargé du dossier, qui a reçu mercredi les parties civiles. Damien Martinelli, procureur de la République de Nice, a confirmé dans la soirée à l'AFP les éléments fournis par les avocats.
Même s'il reste désormais à déterminer s'il est possible de remonter sans les détériorer ces pièces qui ont passé près de six décennies au fond de la mer, les avocats des familles, Mes Stéphane Nesa, Paul Sollacaro et Philippe Soussi, ont salué "une avancée majeure".
Le 11 septembre 1968, la Caravelle AF 1611, qui devait relier Ajaccio à Nice en 45 minutes, s'est brusquement abîmée au large d'Antibes, faisant 95 morts. L'épave a ensuite été localisée à quelque 2.000 m de profondeur.
Une première instruction pour homicide involontaire s'est close en 1973 par un non-lieu, la thèse retenue étant celle d'un incendie dans la cabine-toilette.
L'enquête a été relancée en 2012 pour "soustraction et recel de preuves" et la justice a requis en 2018 une levée du secret-défense, estimant qu'il fallait prendre "très au sérieux" l'hypothèse d’un tir de missile accidentel depuis la base du Levant, près de Hyères (Var).
En réponse, des documents ont été remis à la justice par le ministère des Armées en juillet 2019. Ils ont été jugés "très insatisfaisants" par les familles de victimes.
"Plusieurs éléments sérieux, notamment des témoignages mais également des éléments matériels, tendent à montrer que des autorités civiles et/ou militaires ont pu chercher à faire obstacle à la détermination des causes et des circonstances réelles du crash de la Caravelle", avait indiqué l'an dernier Damien Martinelli.
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