"Au niveau national et dans les régions métropolitaines", ces projections, mises à jour pour la première fois depuis plusieurs semaines, anticipent "une hausse des admissions à l'hôpital dans les jours qui viennent".
Les projections, qui datent de mardi et qui vont jusqu'au 18 juillet, tablent sur quelque 1700 admissions quotidiennes à l'hôpital à cet horizon, contre autour d'un millier ces jours-ci. En soins critiques, les admissions grimperaient jusqu'à 160 par jour environ, là où elles avoisinent 100 actuellement.
Variation selon les régions
Dans certaines régions comme l'Ile-de-France, l'équipe de Simon Cauchemez, modélisateur à l'Institut Pasteur et membre du conseil scientifique, note toutefois "un ralentissement de la croissance des hospitalisations et du nombre de cas". "Ce type de ralentissement peut être un indicateur précurseur du pic de l'épidémie, dont la date reste néanmoins incertaine", selon les chercheurs de Pasteur. Leur modèle d'analyse comporte cependant certaines limites, pointent-ils. Non seulement "les projections à 14 jours risquent d'être surestimées dans les régions où il y a un changement de dynamique (arrivée possible d'un pic épidémique)", mais "le modèle surestime sans doute la dynamique des admissions en soins critiques".
Notant l'augmentation des admissions dans les services hospitaliers conventionnels et, dans une moindre mesure, en soins critiques, le nouveau ministre de la Santé, François Braun, a souligné mardi qu'elle était jusqu'alors "très en deçà du pic de janvier" et sans comparaison avec les vagues précédentes, "d'une ampleur encore plus importante". "Pour autant, nous sommes extrêmement attentifs à l'évolution de la situation dans le contexte que nous connaissons sur l'hôpital", a poursuivi François Braun, urgentiste de profession.
Plus de 154.600 nouveaux cas de Covid-19 ont été comptabilisés mercredi soir par Santé publique France, 45% de plus qu'une semaine auparavant et au plus haut niveau depuis fin avril. La première ministre Élisabeth Borne a appelé mercredi soir à la "vigilance" face à la septième vague de l'épidémie, et au port du masque dans les "espaces fermés où il y a beaucoup de monde" tout en soulignant que cela ne redeviendrait pas une "obligation" nationale.
Les projections, qui datent de mardi et qui vont jusqu'au 18 juillet, tablent sur quelque 1700 admissions quotidiennes à l'hôpital à cet horizon, contre autour d'un millier ces jours-ci. En soins critiques, les admissions grimperaient jusqu'à 160 par jour environ, là où elles avoisinent 100 actuellement.
Variation selon les régions
Dans certaines régions comme l'Ile-de-France, l'équipe de Simon Cauchemez, modélisateur à l'Institut Pasteur et membre du conseil scientifique, note toutefois "un ralentissement de la croissance des hospitalisations et du nombre de cas". "Ce type de ralentissement peut être un indicateur précurseur du pic de l'épidémie, dont la date reste néanmoins incertaine", selon les chercheurs de Pasteur. Leur modèle d'analyse comporte cependant certaines limites, pointent-ils. Non seulement "les projections à 14 jours risquent d'être surestimées dans les régions où il y a un changement de dynamique (arrivée possible d'un pic épidémique)", mais "le modèle surestime sans doute la dynamique des admissions en soins critiques".
Notant l'augmentation des admissions dans les services hospitaliers conventionnels et, dans une moindre mesure, en soins critiques, le nouveau ministre de la Santé, François Braun, a souligné mardi qu'elle était jusqu'alors "très en deçà du pic de janvier" et sans comparaison avec les vagues précédentes, "d'une ampleur encore plus importante". "Pour autant, nous sommes extrêmement attentifs à l'évolution de la situation dans le contexte que nous connaissons sur l'hôpital", a poursuivi François Braun, urgentiste de profession.
Plus de 154.600 nouveaux cas de Covid-19 ont été comptabilisés mercredi soir par Santé publique France, 45% de plus qu'une semaine auparavant et au plus haut niveau depuis fin avril. La première ministre Élisabeth Borne a appelé mercredi soir à la "vigilance" face à la septième vague de l'épidémie, et au port du masque dans les "espaces fermés où il y a beaucoup de monde" tout en soulignant que cela ne redeviendrait pas une "obligation" nationale.