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Covid-19 - Le stade d’Afa fermé : « Nos clubs ont plus besoin d’aide que de sanctions »


Julia Sereni le Lundi 5 Octobre 2020 à 15:09

Le complexe sportif d’Afa est fermé jusqu’au 11 octobre par un arrêté préfectoral. En cause, le non respect du port du masque par certains supporters lors de la rencontre entre Afa et Corte le dimanche 27 septembre. Le président de la ligue corse de football, Jean-René Moracchini, regrette cette décision qu’il juge inappropriée.



Jean-René Moracchini (Photo Michel Luccioni)
Jean-René Moracchini (Photo Michel Luccioni)
Du vendredi 2 au dimanche 11 octobre, le complexe sportif d’Afa est fermé, par arrêté préfectoral. Lors de la rencontre entre Afa et Corte, un certain de nombre de supporters n’ont en effet pas respecté le port du masque. Une décision jugée inappropriée, voire disproportionnée par le président de la ligue corse de football, Jean-René Moracchini.
 
« C’est la première fois qu’on ferme un complexe » note t-il. « Les conséquences ne sont pas pour l’équipe senior mais bien pour les enfants, qui ne peuvent pas s’entrainer. Avec cette décision c’est l’ensemble du club qui est pénalisé». Aussi, il demande à ce que la sanction soit transformée en huis-clos, dans la mesure où c’est le comportement du public qui est en cause.
 
Au-delà de cette mesure, le président de la ligue regrette l’attitude du représentant de l’Etat : « Il n’y a jamais eu de rencontre depuis son arrivée. Ce que je reproche, c’est le manque de concertation » déplore t-il, « nos clubs ont plus besoin d’aide que de sanctions ».
 
Des clubs, qui, pour lui, font le maximum, depuis le début de la crise sanitaire, pour faire respecter les règles : « La ligue de Corse a été la première a arrêter les championnats le 9 mars, avant la fédération, des référents COVID ont été mis en place, les efforts sont considérables » argumente Jean-René Moracchini. « A t-on voulu faire un coup d’éclat ? » s’interroge t-il.
 
Le président de la ligue a fait parvenir un courrier au préfet Pascal Lelarge vendredi 2 octobre afin de demander un allègement de la sanction par un huis-clos. Pour l’heure, il reste sans réponse.