UNITI de l’Université de Corse a été officiellement lancé ce lundi après-midi par le président Dominique Federici, en présence du Recteur d’Académie, Jean-Philippe Agresti, de Lise Dumasy, responsale de l’action Excellences du PIA4 à l’Agence Nationale de la Recherche, ainsi que des différents partenaires institutionnels et des représentants des composantes de formations et des unités de recherche.
« C’est la première fois que l’Université de Corse est retenue sur un projet de cette hauteur et c’est une fierté pour notre institution », insistait Dominique Federici en ouvrant la séance. Il est vrai que ce programme est doté de 7,1 millions d’euros sur 6 ans. Il vise à renforcer « la signature de l’Université de Corse sur les ressources naturelles et culturelles. Cela va nous permettre de développer des actions dans différents domaines. Une des forces d’UNITI est également la mise en place d’un Comité d’Orientation stratégique réunissant l’ensemble de nos partenaires », a-t-il poursuivi.
Outre les domaines des ressources naturelles et culturelles ou la création d’un Tourism’Lab, UNITI s’appuie également sur un troisième axe transversal qui s’adresse aux territoires insulaires et méditerranéens.
Il revenait ensuite à Vanina Pasqualini, vice-présidente de la commission Recherche, de détailler la genèse de l’Université de Corse depuis 1765 à nos jours, avant de se lancer dans la présentation générale des projets répondant aux « défis de la société » et pour « renforcer le lien avec les acteurs du territoire ».
Un programme sur trois axes
Le premier axe est basé sur trois programmes et porte en premier lieu sur le développement et le déploiement de l’hydrogène vert. Des travaux qui s’inscrivent dans une stratégie de développement durable en gérant au mieux les ressources renouvelables d’énergie. La recherche s’articulera autour de la thématique liée à la production d’énergie électrique « à partir de sources renouvelables d’énergie hybridées à des unités de stockage hydrogène, pilotées par des réseaux », a développé Vanina Pasqualini.
Le deuxième programme concerne Stella Mare et son président Antoine Aïello à travers la gestion durable des stocks halieutiques, dans le respect de l’environnement. Et l’on parle essentiellement ici de la langouste rouge ainsi que de l’oursin violet, de manière à restaurer une population dégradée en Méditerranée.
Engager des initiatives structurantes pour préserver et développer les ressources agricoles, forestières et aquacoles de manière à faire face aux changements climatiques, constituera le socle du troisième programme. Pour ce faire, UNITI se propose de renforcer les liens avec les différents territoires en créant une plateforme d’échanges entre les scientifiques et les acteurs de terrain.
Un Tourism’Lab en industrie culturelle
La création d’un Tourism’Lab en industrie culturelle sera le point fort du deuxième axe. Il s’agira ici de former les acteurs et d’organiser un campus des métiers du tourisme « en lien avec l’ensemble des savoirs, des usages, des pratiques ancestrales, etc. Il s’agira aussi de planifier une politique de valorisation de la diversité linguistique », a indiqué Dominique Federici.
Le dernier axe viendrait en fait en appui au développement de l’ensemble du programme pour accroître le réseau des territoires euro-méditerranéens et insulaires. Cet axe transversal donc permettra, notamment, de renforcer la coopération internationale de l’Université de Corse en modernisant, également, le numérique pour accompagner les personnels impliqués dans le projet UNITI, tout comme les acteurs de terrain et plus largement l’ensemble de la société. « L’Université de Corse s’engagera aussi à « structurer les relations sciences avec et pour la société tout en renforçant la formation des personnels à la médiation scientifique », poursuivait Dominique Federici avant de conclure qu’il restait aujourd’hui « à concrétiser toutes ces actions ».
Outre les domaines des ressources naturelles et culturelles ou la création d’un Tourism’Lab, UNITI s’appuie également sur un troisième axe transversal qui s’adresse aux territoires insulaires et méditerranéens.
Il revenait ensuite à Vanina Pasqualini, vice-présidente de la commission Recherche, de détailler la genèse de l’Université de Corse depuis 1765 à nos jours, avant de se lancer dans la présentation générale des projets répondant aux « défis de la société » et pour « renforcer le lien avec les acteurs du territoire ».
Un programme sur trois axes
Le premier axe est basé sur trois programmes et porte en premier lieu sur le développement et le déploiement de l’hydrogène vert. Des travaux qui s’inscrivent dans une stratégie de développement durable en gérant au mieux les ressources renouvelables d’énergie. La recherche s’articulera autour de la thématique liée à la production d’énergie électrique « à partir de sources renouvelables d’énergie hybridées à des unités de stockage hydrogène, pilotées par des réseaux », a développé Vanina Pasqualini.
Le deuxième programme concerne Stella Mare et son président Antoine Aïello à travers la gestion durable des stocks halieutiques, dans le respect de l’environnement. Et l’on parle essentiellement ici de la langouste rouge ainsi que de l’oursin violet, de manière à restaurer une population dégradée en Méditerranée.
Engager des initiatives structurantes pour préserver et développer les ressources agricoles, forestières et aquacoles de manière à faire face aux changements climatiques, constituera le socle du troisième programme. Pour ce faire, UNITI se propose de renforcer les liens avec les différents territoires en créant une plateforme d’échanges entre les scientifiques et les acteurs de terrain.
Un Tourism’Lab en industrie culturelle
La création d’un Tourism’Lab en industrie culturelle sera le point fort du deuxième axe. Il s’agira ici de former les acteurs et d’organiser un campus des métiers du tourisme « en lien avec l’ensemble des savoirs, des usages, des pratiques ancestrales, etc. Il s’agira aussi de planifier une politique de valorisation de la diversité linguistique », a indiqué Dominique Federici.
Le dernier axe viendrait en fait en appui au développement de l’ensemble du programme pour accroître le réseau des territoires euro-méditerranéens et insulaires. Cet axe transversal donc permettra, notamment, de renforcer la coopération internationale de l’Université de Corse en modernisant, également, le numérique pour accompagner les personnels impliqués dans le projet UNITI, tout comme les acteurs de terrain et plus largement l’ensemble de la société. « L’Université de Corse s’engagera aussi à « structurer les relations sciences avec et pour la société tout en renforçant la formation des personnels à la médiation scientifique », poursuivait Dominique Federici avant de conclure qu’il restait aujourd’hui « à concrétiser toutes ces actions ».