En ce début d’année, le spectateur bastiais est gâté par la programmation culturelle. Après la venue de Raphaël Personnaz mardi dernier sur la scène de l’Alb’oru avec un texte particulièrement émouvant (Vous n'aurez pas ma haine, 8 janvier), avant une pièce de Marivaux (Le triomphe de l’amour – 17 janvier), un concert événement déjà complet d’Eddy de Pretto (19 janvier), André Manoukian et Elodie Frégé (sur la scène du Théâtre le 24 janvier) et de la musique classique avec Monterverdi 2.0 (26 janvier), le public de Bastia va découvrir ce soir au Théâtre l’univers intime et si particulier de Dominique A.
Avec plus de 10 albums studios au compteur, quelques lives et compilations, ce chanteur français de 50 ans est toujours resté relativement discret, enchainant tout de même de beaux succès. Celui qui refuse d'être apparenté à un chanteur à “texte“ – « chanson à texte » équivaut pour lui à une « chanson sans musique », NDLR – construit au fil des ans une discographie cohérente, un univers particulier avec des albums plus sombres et plus personnels, comme le fameux Remué en 1999. Cette année ce n’est pas moins de deux albums qui ont vu le jour.
Toute latitude, disque d'hiver, et La fragilité, disque d'automne, se sont succédés, et offrent un saisissant raccourci du mouvement qui semble traverser la musique du chanteur depuis bientôt trente années : une oscillation entre intimisme et grandes échappées sonores, solitude et aventures collectives, simplicité et recherches orchestrales.
« Il n'est pas aujourd'hui de musicien qui maîtrise et questionne son art autant que lui. Il n'est pas d'homme ou de femme qui regarde son œuvre avec autant d'humilité, quitte parfois à en détourner le regard, l'air un peu gêné par un succès qui n'a jamais été vraiment digéré, même si ça va beaucoup mieux. » titrait l’hebdomadaire culturel Les Inrockuptibles à l’occasion d’un numéro pour lequel il faisait la couverture en mars dernier.
Celui qui obtient la Victoire de la musique comme Artiste masculin de l’année en 2013, collabore régulièrement avec d’autres. Il a composé plusieurs titres pour des artistes aussi différents que Jeanne Balibar, Jane Birkin, Calogero – également pour le groupe Circus, formé par ce dernier, NDLR – et surtout Etienne Daho avec qui il écrit le morceau En Surface issu de l’album Les Chansons de l’innocence retrouvée.
Avec Miossec, Arthur H ou Thomas Fersen, Dominique A est considéré comme un des fers de lance de la nouvelle scène française.
Surtout dans la première moitié des années 1990, à la suite d'artistes comme Alain Bashung ou Kat Onoma qui avait ouvert la voie. Les radios, dont Bernard Lenoir avec l'émission C'est Lenoir sur France Inter, et les magazines culturels (Arnaud Viviant de Libération par exemple, les Inrocks plus récemment) en font la promotion et finissent par les désigner et les différencier de la variété classique, en utilisant le terme « nouvelle scène française ».
Cet artiste sensible donne également toute la mesure de son talent sur scène, sa venue à Bastia est donc un événement à ne surtout pas manquer.
Dominique A « La Fragilité » - Teatru Municipale – 10/01 – 20h30
Places de 34 à 8 € (sous conditions)
Avec plus de 10 albums studios au compteur, quelques lives et compilations, ce chanteur français de 50 ans est toujours resté relativement discret, enchainant tout de même de beaux succès. Celui qui refuse d'être apparenté à un chanteur à “texte“ – « chanson à texte » équivaut pour lui à une « chanson sans musique », NDLR – construit au fil des ans une discographie cohérente, un univers particulier avec des albums plus sombres et plus personnels, comme le fameux Remué en 1999. Cette année ce n’est pas moins de deux albums qui ont vu le jour.
Toute latitude, disque d'hiver, et La fragilité, disque d'automne, se sont succédés, et offrent un saisissant raccourci du mouvement qui semble traverser la musique du chanteur depuis bientôt trente années : une oscillation entre intimisme et grandes échappées sonores, solitude et aventures collectives, simplicité et recherches orchestrales.
« Il n'est pas aujourd'hui de musicien qui maîtrise et questionne son art autant que lui. Il n'est pas d'homme ou de femme qui regarde son œuvre avec autant d'humilité, quitte parfois à en détourner le regard, l'air un peu gêné par un succès qui n'a jamais été vraiment digéré, même si ça va beaucoup mieux. » titrait l’hebdomadaire culturel Les Inrockuptibles à l’occasion d’un numéro pour lequel il faisait la couverture en mars dernier.
Celui qui obtient la Victoire de la musique comme Artiste masculin de l’année en 2013, collabore régulièrement avec d’autres. Il a composé plusieurs titres pour des artistes aussi différents que Jeanne Balibar, Jane Birkin, Calogero – également pour le groupe Circus, formé par ce dernier, NDLR – et surtout Etienne Daho avec qui il écrit le morceau En Surface issu de l’album Les Chansons de l’innocence retrouvée.
Avec Miossec, Arthur H ou Thomas Fersen, Dominique A est considéré comme un des fers de lance de la nouvelle scène française.
Surtout dans la première moitié des années 1990, à la suite d'artistes comme Alain Bashung ou Kat Onoma qui avait ouvert la voie. Les radios, dont Bernard Lenoir avec l'émission C'est Lenoir sur France Inter, et les magazines culturels (Arnaud Viviant de Libération par exemple, les Inrocks plus récemment) en font la promotion et finissent par les désigner et les différencier de la variété classique, en utilisant le terme « nouvelle scène française ».
Cet artiste sensible donne également toute la mesure de son talent sur scène, sa venue à Bastia est donc un événement à ne surtout pas manquer.
Dominique A « La Fragilité » - Teatru Municipale – 10/01 – 20h30
Places de 34 à 8 € (sous conditions)
Dominique A, la fragilité