Le jeune Porto-Vecchiais était récemment en Pologne, disputer la manche du championnat du Monde des rallyes. Comme tous les jeunes aux dents longues, il a essuyé des plâtres et connu des fortunes diverses mais a laissé quelques empreintes indélébiles que les observateurs les plus avertis ont vite compris. Des résultats bien sûr, des classements qui lui ont permis de se faire remarquer et le voilà propulsé au plus haut niveau avec le championnat mondial en Junior WRC :
« J’ai payé cash mon excès d’optimisme et mon manque d’expérience également. J’étais sorti dès le troisième passage dans le shakedown. Au fil des kilomètres, la bonne trajectoire se creuse et il faut savoir l’anticiper. La déception fut très grande et j’avais à cœur d’effacer ce faux pas de la mémoire des observateurs et de démontrer que de telles spéciales rapides pouvaient me convenir parfaitement. C’est la vérité quand je dis que j’affectionne particulièrement ce type de terrain où l’on pilote toujours sur un fil à très haute vitesse, volant de courbe en courbe, de bosse en bosse, sur les derniers rapports de la boîte de vitesses. Vraiment le pilotage imposé par cette épreuve est vraiment très grisant… »
Côté enthousiasme, il en a à revendre. Au nom du père bien sûr ! Il y a quelques jours, au Rallye International de Pologne, son entrée parmi les grands a une fois de plus été très remarquée. Il y avait foule, notamment dans la catégorie WRC 2 avec pas moins de 26 WRC 2. De loin le plus gros plateau de l’année avec tous les pilotes officiels, les voitures d’usine sur le podium de départ. Il a bien fallu mettre les bouchées doubles et sortir le grand jeu pour se faire une place : « Pour tout vous dire, nous étions très satisfaits de notre première journée. Pas de faute, pas de problème avec notre DS3-R5, une assistance PH Sport absolument géniale et efficace. Nous sommes 22èmes au général, 9ème en WRC 2! Que demander de plus, que dire d’autre ? Pas grand chose si ce n’est que nous savons parfaitement que le rallye était encore très long… »
Pi’Louis Loubet : paroles de pilote
Dimanche c’est la dernière journée de course. Pierre-Louis et son coéquipier sont plus que jamais déterminés à améliorer leur score. Il nous raconte les péripéties de cette fantastique fin de rallye :
« Nous sommes bien décidés à remonter un peu au classement après nos (petits…) déboires d’hier. Mais le moins que l’on puisse dire, c’est que la météo a décidé de se mêler de la partie en venant corser l’affaire. Hier soir, un énorme orage a éclaté et toute la nuit, la pluie a détrempé la terre des épreuves spéciales. C’est un peu une opération « survie » à laquelle nous nous attendions. Le terrain s’avère extrêmement glissant, ne pardonnant vraiment aucune faute. Il ne fait pas bon mettre les roues sur la véritable patinoire qui se présente. C’est dur, il faut rester totalement concentré. Mais encore une fois, j’aime ces conditions que j’ai découvertes l’an passé lors du Wales Rally. On ne se laisse donc pas impressionner par cette pluie persistante. C’est l’enfer mais c’est aussi çà le rallye et le championnat du monde. Tout se passe bien jusqu’à une nouvelle ornière qui là, casse la jante. On perd à nouveau trois minutes. Mais on tient bon, les galères ne concernent pas notre seule voiture et on remonte même un peu au classement. Au terme de l’ultime spéciale, la fameuse Power Stage, on achève cette épreuve difficile à la 19ème place, à la 6ème du WRC 2, dans les roues des voitures d’usine et des pilotes expérimentés. Une fois encore, après la Sardaigne, nous sommes la première
DS3 R5 classées… Tout cela est conforme aux objectifs que nous nous étions fixés en début de programme : accumuler les kilomètres donc l’expérience, aller au terme des épreuves pour apprendre de plus en plus, ne pas faire de fautes stupides qui ruineraient cette progression… »
Dans quelques jours, avec son coéquipier Vincent Landais c’est le rallye de Finlande qui les attend. Un monument grandiose, impressionnant, qu’ils aborderont avec le même état d’esprit. Départ le 28 juillet et arrivée le 3 aiût avec 24 épreuves spéciales au menu.
J.-F. V.
« J’ai payé cash mon excès d’optimisme et mon manque d’expérience également. J’étais sorti dès le troisième passage dans le shakedown. Au fil des kilomètres, la bonne trajectoire se creuse et il faut savoir l’anticiper. La déception fut très grande et j’avais à cœur d’effacer ce faux pas de la mémoire des observateurs et de démontrer que de telles spéciales rapides pouvaient me convenir parfaitement. C’est la vérité quand je dis que j’affectionne particulièrement ce type de terrain où l’on pilote toujours sur un fil à très haute vitesse, volant de courbe en courbe, de bosse en bosse, sur les derniers rapports de la boîte de vitesses. Vraiment le pilotage imposé par cette épreuve est vraiment très grisant… »
Côté enthousiasme, il en a à revendre. Au nom du père bien sûr ! Il y a quelques jours, au Rallye International de Pologne, son entrée parmi les grands a une fois de plus été très remarquée. Il y avait foule, notamment dans la catégorie WRC 2 avec pas moins de 26 WRC 2. De loin le plus gros plateau de l’année avec tous les pilotes officiels, les voitures d’usine sur le podium de départ. Il a bien fallu mettre les bouchées doubles et sortir le grand jeu pour se faire une place : « Pour tout vous dire, nous étions très satisfaits de notre première journée. Pas de faute, pas de problème avec notre DS3-R5, une assistance PH Sport absolument géniale et efficace. Nous sommes 22èmes au général, 9ème en WRC 2! Que demander de plus, que dire d’autre ? Pas grand chose si ce n’est que nous savons parfaitement que le rallye était encore très long… »
Pi’Louis Loubet : paroles de pilote
Dimanche c’est la dernière journée de course. Pierre-Louis et son coéquipier sont plus que jamais déterminés à améliorer leur score. Il nous raconte les péripéties de cette fantastique fin de rallye :
« Nous sommes bien décidés à remonter un peu au classement après nos (petits…) déboires d’hier. Mais le moins que l’on puisse dire, c’est que la météo a décidé de se mêler de la partie en venant corser l’affaire. Hier soir, un énorme orage a éclaté et toute la nuit, la pluie a détrempé la terre des épreuves spéciales. C’est un peu une opération « survie » à laquelle nous nous attendions. Le terrain s’avère extrêmement glissant, ne pardonnant vraiment aucune faute. Il ne fait pas bon mettre les roues sur la véritable patinoire qui se présente. C’est dur, il faut rester totalement concentré. Mais encore une fois, j’aime ces conditions que j’ai découvertes l’an passé lors du Wales Rally. On ne se laisse donc pas impressionner par cette pluie persistante. C’est l’enfer mais c’est aussi çà le rallye et le championnat du monde. Tout se passe bien jusqu’à une nouvelle ornière qui là, casse la jante. On perd à nouveau trois minutes. Mais on tient bon, les galères ne concernent pas notre seule voiture et on remonte même un peu au classement. Au terme de l’ultime spéciale, la fameuse Power Stage, on achève cette épreuve difficile à la 19ème place, à la 6ème du WRC 2, dans les roues des voitures d’usine et des pilotes expérimentés. Une fois encore, après la Sardaigne, nous sommes la première
DS3 R5 classées… Tout cela est conforme aux objectifs que nous nous étions fixés en début de programme : accumuler les kilomètres donc l’expérience, aller au terme des épreuves pour apprendre de plus en plus, ne pas faire de fautes stupides qui ruineraient cette progression… »
Dans quelques jours, avec son coéquipier Vincent Landais c’est le rallye de Finlande qui les attend. Un monument grandiose, impressionnant, qu’ils aborderont avec le même état d’esprit. Départ le 28 juillet et arrivée le 3 aiût avec 24 épreuves spéciales au menu.
J.-F. V.