C’est l’un des effets de la canicule qui touche actuellement la Corse. Qualitair Corse avertit d’une dégradation de la qualité de l’air lié à une hausse notable des concentrations d’ozone (O3) sur une grande partie de l’île. Un épisode qui devrait durer jusqu’à au moins vendredi.
« Ce pic est directement lié aux conditions estivales, à savoir un ensoleillement intense, des températures élevées et une faible dispersion des polluants, qui sont des conditions favorables à la formation photochimique de l’ozone », explique l’organisme en précisant que « l’ozone troposphérique est un polluant secondaire qui ne provient pas directement des sources comme les véhicules ou les industriels, mais se forme dans l’atmosphère à partir d’oxydes d’azote (NOx) et de composés organiques volatils (COV) lorsqu’ils sont exposés à la lumière solaire ».
Qualitair Corse souligne par ailleurs que ce phénomène « est souvent plus marqué en zones rurales qu’en milieu urbain ». En ville, « la présence importante de monoxyde d’azote (NO) issu du trafic routier » détruit en effet « rapidement une partie de l’ozone », selon l’organisme, alors qu’en zone rurale « cette réaction est moins marquée : l’ozone formé persiste plus longtemps et peut atteindre des concentrations plus élevées ».
Autre facteur aggravant, « l’ozone est un gaz relativement stable à l’échelle de quelques heures et peut être transporté sur de longues distances par les masses d’air ». Qualitair Corse indique ainsi qu’une partie de l’ozone mesuré en Corse peut provenir d’autres régions comme l’Italie, Sardaigne, ou le continent français, « où il s’est formé plusieurs heures auparavant ». Un transport transfrontalier qui « vient s’ajouter à la production locale, contribuant à des niveaux plus élevés ».
Pour autant, Qualitair Corse souligne que « bien que l’indice de qualité de l’air affiche actuellement une qualité “mauvaise”, ce niveau reste inférieur au déclenchement d’un épisode réglementaire ».
« Ce pic est directement lié aux conditions estivales, à savoir un ensoleillement intense, des températures élevées et une faible dispersion des polluants, qui sont des conditions favorables à la formation photochimique de l’ozone », explique l’organisme en précisant que « l’ozone troposphérique est un polluant secondaire qui ne provient pas directement des sources comme les véhicules ou les industriels, mais se forme dans l’atmosphère à partir d’oxydes d’azote (NOx) et de composés organiques volatils (COV) lorsqu’ils sont exposés à la lumière solaire ».
Qualitair Corse souligne par ailleurs que ce phénomène « est souvent plus marqué en zones rurales qu’en milieu urbain ». En ville, « la présence importante de monoxyde d’azote (NO) issu du trafic routier » détruit en effet « rapidement une partie de l’ozone », selon l’organisme, alors qu’en zone rurale « cette réaction est moins marquée : l’ozone formé persiste plus longtemps et peut atteindre des concentrations plus élevées ».
Autre facteur aggravant, « l’ozone est un gaz relativement stable à l’échelle de quelques heures et peut être transporté sur de longues distances par les masses d’air ». Qualitair Corse indique ainsi qu’une partie de l’ozone mesuré en Corse peut provenir d’autres régions comme l’Italie, Sardaigne, ou le continent français, « où il s’est formé plusieurs heures auparavant ». Un transport transfrontalier qui « vient s’ajouter à la production locale, contribuant à des niveaux plus élevés ».
Pour autant, Qualitair Corse souligne que « bien que l’indice de qualité de l’air affiche actuellement une qualité “mauvaise”, ce niveau reste inférieur au déclenchement d’un épisode réglementaire ».
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