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Calvi : Paillote "Mara Beach"… la balle dans le camp du maire !


Philippe Jammes le Mercredi 30 Mai 2018 à 19:47

Après que mardi les présidents des associations de commerçants de Calvi et d’Île-Rousse ont apporté leur soutien à Franck Maraninchi, propriétaire de la paillote la Mar a Beach situé sur la presqu’île de la Revellata, une délégation a été reçue ce mercredi par le préfet de la Haute-Corse et et le sous-préfet de Calvi.



Ces commerçants balanins tenaient à montrer aux représentants de l‘Etat l’importance de cet établissement pour l’économie de la région et donc demander le  maintien de la paillote alors que la justice, le 15 mai dernier, a ordonné l'expulsion du propriétaire pour occupation illégale de la presqu’île de la Revellata.


Mercredi le préfet n’a pu donner de réponse, il lui est impossible, à son niveau (voirci-dessous) -,  de s’opposer à la justice.
Seul recours possible donc pour l’heure, l’intervention du maire de la commune.
D’ores et déjà  les commerçants solidaires de F. Maraninichi ont pris rendez-vous avec Ange Santini.
Une réponse devrait intervenir vendredi.


CNI a rencontré Patrick Mattei,  commerçant calvais qui assistait à la réunion de ce mercredi après midi. 

Le communiqué de la préfecture de Haute-Corse
Gérard Gavory, préfet de la Haute-Corse a reçu ce jour à leur demande et autour de M. Maraninchi les représentants des commerçants de Calvi et de l’Ile Rousse
Il a écouté avec attention leurs préoccupations dans le cadre de la décision de justice du 15 mai 2018 prononçant l’expulsion de M. Maraninchi.
Le préfet a rappelé qu’il ne lui appartenait pas de discuter les décisions de justice mais qu’il lui revenait de les appliquer. Il a invité les intervenants à engager un dialogue avec le Conservatoire du Littoral pour la mise en œuvre de la décision de justice.
Il appartient ainsi aux différents intervenants d’échanger dans le mois qui s’écoule entre la notification de la décision de justice et sa mise en œuvre effective tout en soulignant que M. Maraninchi dispose de 15 jours pour faire appel de la décision à compter de sa notification."