Figure de l’excès, le satyre appartient à une humanité à la marge. Dans son livre paru en 2013, François Lissarrague esquisse une histoire visuelle à partir des peintures de vases produites à Athènes au cours des VIe et Ve siècles avant J.C. Ce voyage en pays dionysiaque permet de concevoir “une anthropologie ludique” et de repenser les normes et les pratiques culturelles, en décalage avec les pratiques civiques des Athéniens.
Directeur d’études en anthropologie de la Grèce antique à l’EHESS Paris, François Lissaragues est spécialisé en iconologie et archéologie des images. Ses travaux sur la représentation des dieux et la mythologie de la vigne et du vin, traduits en plusieurs langues, lui valent une renommée internationale. Il est régulièrement invité par de nombreuses institutions du monde entier pour sa lecture iconographique des vases grecs, qu’il analyse dans leur contexte symbolique, historique et sociologique. Parmi la diversité des sujets auxquels il s’intéresse, on notera les représentations de l’étranger, la circulation des figures héroïques et le rôle de la mémoire dans la transmission des images.
Directeur d’études en anthropologie de la Grèce antique à l’EHESS Paris, François Lissaragues est spécialisé en iconologie et archéologie des images. Ses travaux sur la représentation des dieux et la mythologie de la vigne et du vin, traduits en plusieurs langues, lui valent une renommée internationale. Il est régulièrement invité par de nombreuses institutions du monde entier pour sa lecture iconographique des vases grecs, qu’il analyse dans leur contexte symbolique, historique et sociologique. Parmi la diversité des sujets auxquels il s’intéresse, on notera les représentations de l’étranger, la circulation des figures héroïques et le rôle de la mémoire dans la transmission des images.